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16/06/2009

mémoires des deux rives

Mémoires des deux rives

 

Entre médias et pouvoirs

 

Georges Fillioud

 

Editions du moment

 

 

Il y a quelques mois, bavardant avec des socialistes de Romans (Isère), "là où commence le midi",  ils furent surpris que j'évoque Georges Fillioud, parachuté, avec succès,  dans leur ville par la volonté de François Mitterrand. Ils semblaient surpris que quelqu'un se souvienne de cet épisode qui ne remonte pourtant qu'à une trentaine d'années.

 

Georges Fillioud était un personnage important de la Mitterrandie. Journaliste connu d'"Europe n°1", il fut un des premier "martyr" de la liberté de l'information, puisque licencié en 1965 pour avoir soutenu publiquement la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle.

 

Au carrefour des pouvoirs médiatiques et politiques, surtout comme ministre "de la communication" de 1981 à 1986, il évoque donc ses mémoires issues de ces deux rives, ou de leur confluence.

 

Il rappelle le formidable chamboulement de 1981 dans le domaine de l'audiovisuel :la fin du monopole de l'Etat, les radios "libres", d'abord associatives et tombant petit à petit dans le secteur commercial, la création de la "Haute Autorité de l'audiovisuel", indépendante du pouvoir politique, la naissance de Canal +, première chaîne cryptée en Europe, le plus gros producteur français de films, d'Arte, de TV5 international,  de la "5" "paillettes",  et de M6. Un bilan que peu de personne peut afficher.

 

En 1990, il devint Président de l'"Institut National de l'Audiovisuel", "la plus importante banque numérique du monde", grâce à la mutation des archives analogiques.

 

Un parcours intéressant qui permet de mieux comprendre les relations entre médias et politique.

Nota : sur la photo de couverture, la femme qui parle à l'oreille de François Mitterrand, pendant que Georges Fillioud, reconnaissable à son noeud papillon, écrit, est, si je ne me trompe pas,  Marie-Thérèse Eyquem.

 

"Entre les mots, il faut choisir les moindres" (Paul Valéry)

 

"Il faut être économe de son mépris, il y a tant de nécessiteux"

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, médias

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