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23/11/2009

QG de l'OTAN

Réunion au Quartier général de l'OTAN

  

Les intervenants de l'OTAN étaient des diplomates, dont le Secrétaire général adjoint, Claudio Bisogniero,  et des analystes politiques.

 

 

Les relations UE / OTAN

 

La PESD a toute sa place dans l'architecture européenne de sécurité.

Chaque organisation a ses contraintes propres et ses spécificités.

L'avantage de l'UE est d'avoir une approche civilo-militaire. Aucune crise ne peut avoir une solution uniquement militaire. Il est important d'avoir une approche globale. Il faut  renforcer le "partenariat stratégique".

21 pays font partie des deux organisations.

Tous les pays de l'UE et de l'OTAN diminuent leurs budgets consacrés à la défense : il faut  mutualiser pour optimiser.

Les questions commencent par : qu'est-il possible de faire ensemble ? Comment le faire, en allant plus loin que Berlin + ?

Il y a, dans les opérations, OTAN et PESD,  de plus en plus de contributeurs qui ne sont ni de l'UE ni de l'OTAN.

Les pays neutres, et des pays non membres de l'UE, participent à des opérations PESD. Même les USA à EULEX.

 

 

L'Afghanistan

 

C'est la priorité n°1 de l'OTAN.

La situation est critique.

Il y a besoin de formateurs (militaires et police) autant que de combattants.

Le rôle des civils (UE et ONG) est essentiel.

Les rotations sont trop rapides : les gens ont à peine le temps de s'habituer et de comprendre qu'ils repartent.

Pour les Pachtounes, il n'y a pas de frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan.

Il y a un manque de coordination évident entre les intervenants : c'est le rôle de l'ONU. L'OTAN accepte d'être coordonnée avec les autres par l'ONU.

 

 

Les relations avec la Russie

 

Les relations sont difficiles depuis l'indépendance du Kosovo, et surtout depuis la guerre en Géorgie.

On peut se demander s'il y a des valeurs communes, mais il y a des intérêts communs, à commencer par l'Afghanistan, et les missiles nucléaires, ainsi que la lutte contre le terrorisme et la piraterie.

Sur l'Iran, la Russie semble jouer un jeu trouble sinon double. Elle est bien pourvue en protection contre d'éventuels missiles nucléaires iraniens. Ce qui n'est pas le cas pour les membres de l'OTAN.

La Russie participe à des opérations de l'OTAN, mais ne supporte pas l'adhésion à l'organisation de pays qui étaient dans le giron de l'URSS, en assimilant l'OTAN et les USA.

La présence de troupes russes en Géorgie et en Moldavie trouve que le Traité commun n'est respecté que d'un côté.

Mais la Crimée n'est pas la Géorgie, et il est possible d'espérer que la Russie n'y prendra pas une décision unilatérale.

La Russie a diminué sensiblement ses forces conventionnelles, nombreuses mais équipées par des technologies obsolètes.

Les armes nucléaires des pays de l'OTAN ont diminué de 95% depuis la fin de la guerre froide.

 

 

L'élaboration du nouveau "concept stratégique"

 

 

L'OTAN doit s'adapter au 21ème siècle, à la fin de la guerre froide, et à l'apparition de nouveaux défis comme le terrorisme, le cyber-terrorisme, le changement climatique, etc.

Le Sommet de Lisbonne, en novembre 2010, devra adopter un "nouveau concept stratégique".

Concernant les troupes, la priorité devient leur capacité à se "projeter", à se "déployer" sur des théâtres extérieurs, et non à protéger des territoires.

Les ministres examineront en mai une première mouture préparée par un groupe de 12 experts présidé par Madeleine Allbright. De nombreux séminaires seront organisés, avec des universitaires, des militaires, et l'Union européenne.

Il faudra tenir compte des changements intervenus dans le Traité de Lisbonne (clause d'assistance mutuelle).

L'OTAN a des partenariats avec de nombreux pays, y compris Israël et six pays arabes, mais l'article 10 ne prévoit l'adhésion que pour les pays "européens".

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