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17/02/2013

Presque au bout de la terre

Promenades en Patagonie

 

 

35 heures de voyage pour y parvenir, via Madrid, et Santiago, dont  l'aéroport était bondé, puisque là bas,  c'est l'été.

 

Arrivée à l'aéroport de Punta Arenas. Sortie en face du détroit de Magellan.

Trois heures de bus pour rejoindre Puerto Natales. La pampa à perte de vue, parsemée de moutons. Un seul village sur le trajet.

Comme dans les pays scandinaves,  en été, les jours sont longs. Les lumières ne s'allument qu'à 10 heures et demi...et s'éteignent vers 5 heures.

Les nuits sont courtes, et les journées assez longues pour profiter de la découverte du pays.

 

Le parc national "Torres del Paine" est le plus connu du Chili. Probablement un des plus connu d'Amérique du sud. Tellement connu que les touristes y sont nombreux. Y compris les Français. Il a été déclaré "Réserve de la biosphère" par l'UNESCO. Le paysage de montagnes est assez spectaculaire car les sommets sont très découpés. Beauté mélancolique et sauvage...

 

L'Argentine est tout proche. De chaque côté de la frontière, les Mapuche.

 

Punta Arenas et Puerto Natales ont beaucoup perdu de leur importance depuis l'ouverture du canal de Panama (1914), comme Valparaiso. Les navires se rendant sur la cote ouest des Etats-Unis ne passent plus par là. Les énormes bateaux de croisière font toujours halte à Punta Arenas, avant ou après le franchissement des 600 km du détroit de Magellan. Escale d'une journée permettant aux croisiéristes d'acheter des vêtements de laine tricotés tout autour de la "Place d'armes".

A proximité, la magnifique demeure de la famille Braun-Menendez témoigne de l'opulence des éleveurs de moutons à la fin du XIXe siècle.

 

Puerto Natales vit également essentiellement du tourisme, point de départ des excursions en bateau dans de magnifiques fjords, dont celui de la "ultima esperanza", le dernier espoir. Au programme,  de grandes cascades et des glaciers qui, selon les locaux, ont diminué de moitié en vingt ans.

Ultime snobisme : boire son "pisco sour", ou son whisky pour les indécrottables Américains, avec un glaçon issu d'un de ces icebergs qui ne risquent plus de couler aucun Titanic.

 

Contrairement aux publicités touristiques, je n'ai aperçu aucun "condor", mais, au moins, contrairement au Pérou, "El condor passa" ne nous a pas été imposé.

 

Guides consultés pendant le voyage : "Petit futé" et "Lonely Planet".

08:02 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyages

Commentaires

35 heures de voyage avec "El condor passa" en boucle ! J'ose pas imaginer ce à quoi tu as échappé...

Cela tiendrait de la torture intellectuelle ! Même à Guantanamo, ils n'ont jamais dû utiliser un tel procédé...

Écrit par : Frédéric Dubuisson | 17/02/2013

Les commentaires sont fermés.