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19/10/2006

Le directeur de cabinet de François Hoollande à R

ENSEMBLE

 

Réussir le changement

 

Pour vivre mieux dans notre pays

 

 

Présentation du "projet socialiste" pour la France

 

par

 

Stéphane Le Foll

 

Directeur de cabinet de François Hollande

 

 

Mercredi 8 novembre à 18 heures 30

 

à la halle au beurre (Hôtel de ville)

 

 

avec la participation de

 

Jean-Louis Cottigny

 

Secrétaire fédéral, député européen

 

 

18/10/2006

Pour ceux qui n'étaiet pas à Liévin

Syndicalisation : l'exception française

 

 

 

Selon une étude de "l'Observatoire européen des relations industrielles", les pays européens (de l'Europe des 15) peuvent être classés en plusieurs groupes :

 

- les pays nordiques, toujours au dessus de 70% de syndiqués, même parfois à plus de 80%, avec une très forte syndicalisation des femmes ;

 

- la Belgique avec 65% de syndiqués ;

 

- un deuxième peloton avec entre 30 et 50% de syndiqués : Italie, Luxembourg, Autriche, Irlande ;

 

- Derrière viennent le Royaume-Uni, la Grèce, les Pays-Bas, le Portugal, l'Allemagne qui ont entre 20 et 30 % de salariés syndiqués ;

 

- un peu plus loin, l'Espagne un peu moins de 20% ;

 

- et loin derrière, toute seule, la France avec moins de 10% de salariés syndiqués.

 

 

La grande différence vient du fait qu'en France, contrairement aux autres pays européens, être syndiqué n'ouvre la voie à aucun avantage matériel.

 

En d'autres termes, dans les autres pays européens, les syndicats sont des prestataires de services : cela va de l'organisation de loisirs, de voyages, l'établissement des dossiers d'accès aux soins, des dossiers de retraites,  jusqu'aux mutuelles, aux indemnisations de chômage, aux caisses de retraite etc., alors qu'en France l'appartenance syndicale repose sur le don de soi, sur le militantisme, sur la défense de convictions.

 

Pour être tout à fait clair, dans les pays nordiques, si vous êtes au chômage, ce n'est pas un service public (genre ASSEDIC) qui va vous indemniser mais le syndicat, ce n'est pas l'équivalent de l'ANPE qui va vous trouver des stages de reconversion et de formation professionnelle pour retrouver un emploi mais le syndicat.

 

D'ailleurs, dans les entreprises ayant signé une convention collective, l'adhésion syndicale est automatique.

 

En Italie, la moitié des syndiqués sont des retraités qui sont syndiqués non pas pour lutter pour l'amélioration de leurs conditions de travail, mais pour bénéficier de tous les services liés à une retraite heureuse, en particulier l'aide syndicale pour faire face aux formalités administratives.

 

Bien évidemment, plus les syndicats sont puissants, plus ils sont puissants financièrement, car plus ils bénéficient de fonds publics.

 

 

Ce que l'étude européenne montre également c'est que le taux de syndicalisation est directement lié au regroupement ou à l'éparpillement syndical : moins il y a de syndicat, plus le % de salariés syndiqués est important, et réciproquement : plus il y a de syndicats, moins il y a de syndiqués.

 

Lorsque j'étais responsable du GSE national SNCF, regroupant toutes les sections et tous les groupes socialistes des la SNCF, il y a 25 ans, nous étions, tous militants socialistes,  dans une demi-douzaine de syndicats différents. Cela n'aide pas à la puissance et à l'efficacité syndicales.

 

 

Cela entraîne une grande différence entre la France et les autres pays : comme il n'y a pas plusieurs centrales syndicales mais une seule, et qu'elles sont puissantes, les négociations sociales se font directement entre la centrale syndicale, ou ses branches, et les organisations patronales, sans que l'Etat ne se mêle jamais de ces négociations, ni n'envisage de légiférer.

 

Je me souviens du Premier ministre suédois, social-démocrate, me demandant de lui expliquer la loi sur les 35 heures, et me répondant qu'en Suède jamais les syndicats n'accepteraient que le Parlement légifère sur le temps de travail. C'est du domaine de la convention collective, par branches.

 

En France, il est clair que les syndicats ont plus confiance dans la Loi que dans les négociations avec les patrons...et probablement les patrons aussi,  puisque les patrons refusent de négocier !

 

D'où les incompréhensions quand on parle de l'Europe sociale. Qui sont les pays européens les plus avancés en matière sociale : incontestablement les pays scandinaves, de tradition social-démocrate, et reconnaissez que l'Union européenne n'y est pour rien, parce qu'ils n'ont jamais attendu les Directives européennes pour imposer un rapport de forces avec les patrons.

 

 

Malheureusement, malgré l'existence des services associés à la syndicalisation dans les autres pays européens, le % de salariés syndiqués y diminue partout depuis 15 ans, avec, en particulier, un signe très inquiétant, la désaffection des jeunes.

 

 La DGB allemande a perdu 10% de syndiqués en 10 ans.

 

Comme en France, les % de syndicalisation sont plus faibles  dans les  entreprises privées que dans le public et encore plus faibles s'il s'agit de petites entreprises.

 

 

14:45 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)

17/10/2006

sécurité à la sortie des écoles

Sécurité à la sortie des écoles : pourquoi pas des vacataires ?

 

 

La discussion, en conseil municipal, sur la création d'une police municipale, et donc sur son rôle,  m'a conduit à proposer que la sécurité à la sortie des écoles soit assurée par des parents d'élèves payés à la vacation, comme cela se fait déjà dans un certain nombre de communes.

 

Une formation initiale peut facilement être prévue.

 

 

11:40 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)

16/10/2006

le risque de "big brother"

Les Socialistes européens réservés sur l'accord relatif au transfert de données des passagers aériens

 

 

Le Groupe socialiste au Parlement européen a exprimé, aujourd'hui, ses préoccupations à propos du nouvel  accord conclu par l'Union européenne sur le transfert des données des passagers qui se rendent aux Etats-Unis, jugeant qu'il ne prévoit pas suffisamment de garanties pour la protection des droits fondamentaux des citoyens.

 

11:23 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

15/10/2006

un élu local

François Mitterrand et la Bourgogne

 

 

Jacques Boucaud

 

(Journaliste au Progrès de Lyon)

 

 

Editions "A contrario"

 

 

 

"Lui seul ne sait pas qu'il est mort", avait-il coutume de dire aux enterrements.

 

10 ans (en janvier) qu'il est décédé et personne ne peut l'ignorer, vue la quantité de livres publiés à cette occasion. Certains ont été évoqués sur ce blog.

 

Celui-ci parle de l'homme sous un angle inhabituel car non parisien : son ancrage local.

 

Pendant quarante ans François Mitterrand a été élu de Bourgogne, et plus spécialement de la Nièvre.

 

Tout d'abord élu, député, en 1946,  peu présent, quand le scrutin était de liste, il s'est "accroché" au terrain à partir du moment où il a été élu conseiller général de Montsauche, en 1949,  puis quand il est devenu maire de Château Chinon, 10 ans plus tard, même si tout le monde sait qu'il y habitait à l'hôtel,  du "vieux Morvan".

 

Il "quadrille" si bien le terrain, en "courant" d'une commune à l'autre tous les samedis, proverbialement en retard,  qu'il devient sénateur en 1958, avant de redevenir député en 1962, et Président du Conseil général en 1964.

 

Mais la Bourgogne de François Mitterrand ce n'est pas que le Morvan, c'est aussi le Sud de la Région, en particulier Cluny, où il a rencontré, pendant la résistance,  la femme qui allait devenir son épouse, et où sa famille est venue longtemps en vacances,  dans la maison familiale de Danielle,  et aussi Solutré, qu'il a rendu encore plus célèbre que le "Pouilly" voisin, sans oublier la communauté religieuse de Taizé et le pays de Lamartine (en particulier son fameux "lac").

 

Sa Bourgogne, c'est aussi la "colline inspirée" de Vézelay et le mont Beuvray où Danielle aurait souhaité qu'ils soient enterrés tous les deux. Idée qu'il a abandonné dès lors qu'une polémique naissait.

 

Sa Bourgogne, c'était "les forces de l'esprit" mais aussi la gastronomie bourguignonne, avec quelques uns des meilleurs "chefs" de France et de bons petits restaurants qui donnent envie d'y revenir (le livre contient quelques suggestions).

 

Château Chinon + Solutré + Vézelay + le mont Beuvray = quatre occasions de constater que François Mitterrand aimait les paysages dégagés et les horizons lointains. 

17:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)