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13/10/2006

un film de guerre humain

Indigènes

 

 

De Rachid Bouchareb

 

 

Palme d'interprétation masculine à Cannes pour

 

Roschdy Zem, Samy Naceri, Jamel Debbouze, Sami Bouajila

 

 

 

Tout a été dit sur les aspects historiques et politiques du film.

 

Ces hommes se battaient pour la Liberté, l'Egalité et la Fraternité et n'ont eu droit, ni comme combattants, ni comme anciens combattants à la Liberté (contrairement aux soldats métropolitains : pas de permissions), à l'Egalité (dans les chances de promotions) et à la Fraternité (avec les métropolitains).

 

La difficulté d'être considérés comme des hommes, tout simplement, et pas des "indigènes".

 

Comment ne pas être sensible aux injustices dont ils ont été victimes ?

 

Comment ne pas se féliciter de ce rappel de ce que l'Histoire de France doit à ses libérateurs qui n'étaient pas Gaulois et que l'on a voulu Français que quand cela intéressait les autorités supérieures ?

 

A l'arrivée,  un film de guerre humain, et un prix d'interprétation mérité par chacun. Jamel est loin de ses rôles de comique, Samy Naceri encore plus loin des conneries de "Taxi", excellents tous les deux, tous les quatre, car Bouajila qui n'est pas le plus connu "crève l'écran".

 

16:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3)

100 pour un centenaire

100 ans, 100 socialistes J.M. Binot, D. Lefebvre, Pierre Serne Editions Bruno Leprince Je sais, l'anniversaire du centenaire du PS, est déjà passé et il est sorti d'autres livres, dont j'ai parlé dans ce blog,  à cette occasion. De Jean Allemane (1843/1935) communard célèbre, mais un peu oublié à Fred Zeller (1912/2003), plus connu comme Grand Maître du Grand Orient,  ayant écrit des mémoires iconoclastes lui valant des ennuis avec les autorités maçonniques, que comme militant socialiste, ancien trotskyste (j'ai cru comprendre qu'il n'était pas le seul !), les auteurs tracent de courts portraits de 100 socialistes, responsables, ministres, propagandistes connus, faisant revivre quelques figures oubliées ou peu connues, surtout de la SFIO. L'ordre alphabétique fait s'entrechoquer les époques et les styles ainsi que les "sensibilités". L'un des auteurs a écrit un livre sur "socialisme et maçonnerie" et il en reste dans ce livre ci plus que des traces. Un livre qui ne se lit pas comme un roman, mais se laisse déguster sans peine par petites touches qui assemblées donnent plutôt bonne impression.

16:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

Saint Martin

Inauguration de la zone d'activités Saint Martin

 

 

 

D'abord un regret : les représentants du personnel de Logidis n'ont pas été invités sur leur futur lieu de travail. Cela montre bien l'état des relations sociales dans notre pays et la considération que l'on a pour les salariés et leurs représentants élus.

 

 

Une satisfaction : la zone ne restera pas vide. C'est rassurant, la Communauté de communes s'étant fortement endettée,  pour 40 ans,  pour la réaliser.

 

 

Pour terminer, une constatation surprise : à part "Terre des Lys" qui traverse la nationale, et bien sûr Logidis, toutes les implantations ont une vocation commerciale, de vente directe aux particuliers. Cela prouve qu'il y avait  besoin d'une zone commerciale le long de la nationale. Il aura fallu la menace du départ de Logidis, et l'aménagement de la zone,  pour s'en rendre compte...

 

Ce n'est pas une prospective réussie, mais c'est le résultat qui compte !

 

 

 

 

14:03 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

12/10/2006

la menace face à la paranoïa ?

essai nucléaire en république "démocratique et populaire" de Corée

 

 

 

1) La RPDC est une dictature paranoïaque

 

 

Le Parlement européen a multiplié les résolutions pour y dénoncer les atteintes aux droits de l'Homme.

 

La population vit dans la misère.

 

Les dirigeants sont soupçonnés de vivre de trafics (fausses cigarettes, fausses monnaies, narcotiques).

 

Ils ont peur de perdre leur pouvoir, surtout après la disparition du communisme en Europe.

 

 

2) La part de responsabilité de la politique de la droite américaine

 

 

Clinton avait signé un accord, en 1994, de programme (KEDO) de construction de centrales électriques et de fourniture de pétrole.

 

Bush n'a pas tenu les engagements pris, a mis fin au programme Kedo et stoppé la fourniture de pétrole.

 

La RPDC avait proposé d'arrêter son programme nucléaire en échange d'un Traité de non agression avec les USA.

 

Mais le gouvernement américain refuse toute négociation bilatérale.

 

Le gouvernement nord-coréen est  entré dans une "logique" de chantage de plus en plus élevé : expulsion des contrôleurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, retrait du Traité de non prolifération (en 2003, en réaction à la suspension des livraisons américaines de pétrole).

 

Et le gouvernement américain, jouant les "apprentis sorciers", est entré dans une spirale d'agressions verbales ("axe du mal", Etat policier" etc.), de menaces et de sanctions, en particulier économiques, vécues au Nord comme une tentative d'asphyxie.

 

 

 

L'essai nucléaire est  le résultat de cette surenchère.

 

 

3) Le rôle du Japon

 

 

Le Japon, ancien pays occupant de la péninsule coréenne, a, comme les USA, appliqué une politique de sanctions.

 

La droite nationaliste japonaise, profitant de souvenirs nucléaires douloureux,  est décidée à profiter de la situation pour permettre la remilitarisation du pays.

 

La remontée des nationalismes dans la région était déjà sensible, l'essai nucléaire nord-coréen va l'accentuer.

 

 

4) Le rôle de la Chine

 

 

Les USA, et la Droite au PE,  reprochent à la Chine de ne pas faire suffisamment pression sur Pyongyang.

 

Il est vrai que la Chine tient le régime nord-coréen "à bout de bras", mais ne peut pas le laisser tomber, car la réunification de la Corée signifierait un régime pro-américain à ses frontières.

 

les dirigeants chinois sont probablement très vexés de ne pas avoir pu "contenir" les dirigeants nord-coréens.

 

 

5) Le rôle de la Corée du Sud

 

 

La Corée du Sud craint l'effondrement de son voisin du Nord et les réfugiés du Nord sont de plus en plus mal accueillis. (Ce qu'ils appellent le "syndrome allemand").

 

Comme c'est un pays démocratique, il y a des "nuances". L'opposition nationaliste, de droite,  critique la politique de conciliation menée depuis quelques années par les trois derniers Présidents.

 

Mais, bien évidemment, aucun gouvernement sud-coréen ne peut accepter la remise en cause de l'accord de 1992 sur la dénucléarisation de la péninsule.

 

Le gouvernement a suspendu ses livraisons humanitaires, pour calmer son opinion publique.

 

 

6) Le rôle de l'ONU

 

 

Cet essai nucléaire ouvre une brèche qui va faire couler le Traité de non prolifération qui devient caduc, l'Inde et le Pakistan l'ayant ignoré.

 

Demain l'Iran ?

 

Les sanctions semblent dérisoires. Celles prises par les Américains ont produit l'effet inverse du but annoncé.

 

La Chine a annoncé qu'elle ne permettrait pas le recours au Chapitre VII de la Charte qui donnerait à la communauté internationale de larges moyens d'action.

 

Le régime nord coréen n'a plus rien à perdre et l'escalade peut se poursuivre, limitée uniquement par les moyens technologiques à sa disposition.

 

 

7) Que peut faire l'Union européenne ?

 

 

L'Union européenne ne pèse rien dans le débat actuel.

 

Son rôle est essentiellement de payer, en particulier l'aide humanitaire.

 

Pouvons-nous faire un chantage à l'aide humanitaire, comme semble être tenté de le faire la Corée du Sud ?

 

Ou contribuer à l'ouverture du pays en invitant des étudiants, dans le cadre d'Erasmus, des cadres dans le cadre d'échanges de fonctionnaires ?

 

L'ouverture du pays serait essentielle.

 

 

L'UE pourrait favoriser la libéralisation de l'économie amorcée depuis 2002.

 

Pourrait-elle apporter davantage de soutien au développement de l'énergie non nucléaire ?

 

14:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

11/10/2006

histoires d'eau

Les richesses du sous-sol

 

 

La majorité des habitants de nombreux pays riches en pétrole ne bénéficient guère de cette manne.

 

Nous n'avons pas de pétrole, mais nous avons de l'eau, vendue à nos voisins, même au delà de nos frontières.

 

Nous en subissons les inconvénients de la législation protégeant les champs "captants", mais n'en tirons aucun avantage...

 

 

15:00 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)