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18/12/2006

Face à la globalisation

Le Fonds de la Globalisation: un nouvel outil pour une Europe sociale plus solidaire



Les 201 députés du groupe socialiste européen se félicitent de l'accord conclu entre le Parlement, le Conseil et la Commission sur la création d'un Fonds européen d'ajustement à la Mondialisation, destiné à aider les salariés victimes des délocalisations à retrouver un emploi. Cet accord permettra à ce Fonds d'être opérationnel dès le 1er janvier 2007.

Doté d'un budget modeste de 500 millions d'euros par an, ce Fonds est avant tout un instrument de solidarité vis-à-vis des travailleurs qui perdent leur emploi en raison de la restructuration de leur entreprise. Nous espérons qu'une fois en place et budgétisé, il permettra de répondre efficacement à des situations dramatiques.

"Les Socialistes ont contribué de manière active à la mise en place de ce Fonds", souligne Jean-Louis Cottigny, rapporteur pour le Groupe socialiste.
"Nous avons par exemple défendu un assouplissement des critères d'intervention de façon notamment à permettre à plusieurs Etats membres de déposer ensemble un dossier. Les restructurations peuvent en effet toucher une entreprise et ses sous-traitants établis dans plusieurs régions ou Etats membres", précise l'eurodéputé.

"De même, nous avons introduit une clause de sauvegarde qui permettra de traiter au cas par cas certains dossiers ne répondant pas strictement aux critères d'intervention du Fonds", ajoute Harlem Désir, vice-président du Groupe socialiste pour les Affaires sociales.

En outre, à l'initiative des Socialistes, un site internet sera créé et accessible à toute personne désireuse de s'informer sur ses droits au travail, à la formation professionnelle et sur les restructurations.

"Pour les socialistes européens, la création du Fonds de globalisation marque une première étape vers une Europe plus sociale et plus solidaire. L'Union européenne ne peut pas toutefois se contenter de panser les plaies de la Mondialisation. Aujourd'hui, les citoyens attendent de l'Europe qu'elle contribue à la sécurité de leur emploi et de leur mode de vie comme elle a su garantir la paix et la stabilité pendant près de cinquante ans", souligne Jean-Louis Cottigny.

"Cette Europe sociale que nous appelons de nos voeux doit notamment reposer sur un socle minimal de droits sociaux garanti dans toute l'Union", rappelle Harlem Désir.

11:35 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

17/12/2006

Arthur et Arthur

Arthur et les Minimoys

 

 

Film d'animation en 3D de Luc Besson

 

 

Arthur (8 ans) a beaucoup aimé, l'histoire, les personnages, le graphisme.

 

Sa grand-mère également.

 

Ils ont donc décidé d'y retourner, avec autant de plaisir.

 

Arthur m'a fait remarquer que,  dans le film,  le grand-père est souvent parti en Afrique.

 

Je lui ai répondu que le cinéma a des points communs avec la vie réelle, mais seulement des points communs !

 

16:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

15/12/2006

réconcilier le citoyen avec l'union européenne

(EU) UE/PSE: le congrès du PSE mise sur l'Europe sociale pour réconcilier le citoyen avec l'UE

(Agence Europe) - Seul le modèle social européen, adapté à un monde globalisé, est à même d'empêcher les Européens de se détourner de l'UE. Telle est en substance le message lancé par les membres du Parti socialiste européen (PSE) réunis à Porto. Tous se sont en effet accordés sur le constat dressé par le président du Parlement Josep Borrell selon lequel « s'il n'y a pas d'Europe sociale, les Européens ne s'intéresseront plus à l'Europe ».

Les socialistes européens ont adopté une résolution intitulée « Pour une Nouvelle Europe Sociale », un plan en 10 points qui constitue une feuille de route pour les réformes économiques et sociales. « L'Europe doit se réformer si elle veut continuer à combiner justice sociale et économie de marché », a déclaré Poul Nyrup Rasmussen. Et le président du PSE et auteur de la feuille de route de lancer: « Nous, sociaux-démocrates et socialistes rejetons le démantèlement des nos Etats providence au nom d'une concurrence accrue. Nous allons renouveler et renforcer la protection sociale en Europe, nous allons moderniser nos Etats (…) sans les affaiblir, et c'est la raison pour laquelle nous avons adopté un plan en dix points pour nous ouvrir la route ». Les dix principes pour un avenir commun sont:

1- la définition de droits et de responsabilités pour tous - citoyens, gouvernements, opérateurs économiques, syndicats, ONGs, etc.), afin de cimenter la cohésion dans la société de l'Etat providence ;

2- le plein emploi auquel l'UE et ses Etats membres peuvent contribuer en déployant des efforts concertés et simultanés en faveur d'une croissance intelligente et écologique, sur la base d'investissements et d'une meilleure utilisation de nouvelles technologies durables ;

3 - investir dans les gens par l'éducation et la formation de manière à se qu'ils puissent trouver un emploi et en changer le plus vite possible si celui-ci relève d'un secteur obsolète ;

4- le dialogue social incluant employeurs, syndicats et autres partenaires sociaux pour l'organisation des conditions de travail, de la formation et des politiques relatives au marché du travail ;

5- la prise en charge universelle des enfants ;

6- l'égalité des droits entre hommes et femmes ;

7- le rejet de l'exclusion (diversité et intégration) ;

8-relever le défi des changements climatiques ;

9- une Europe active en faveur des citoyens, c'est-à-dire une Europe qui ne se limite pas au marché unique.

La feuille de route peut être consultée à l'adresse suivante: http: //www.pes.org

15:45 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

14/12/2006

peut-on critiquer la BCE ?

Ségolène et la Banque Centrale Européenne

 

 

Plusieurs éditorialistes se sont gaussés de l'intervention de Ségolène Royal à Porto, devant le Congrès du Parti socialiste européen : elle a osé critiquer l'indépendance de la Banque centrale européenne qui vient de relever pour la quatrième fois en un an le taux d'intérêt indicatif, ce qui fait remonter l'euro et peut mettre en péril la reprise économique.

 

Manifestement la Droite et ses journalistes accrédités veulent mettre en doute la compétence de Ségolène.

 

Pensent-ils vraiment un instant qu'elle ne sait pas que cette indépendance est prévue dans le Traité de Maastricht ?

 

Cela devrait priver du droit de critique ?

 

Comme l'a justement remarqué Hélène Jouan, sur France Inter, en "canardant" la BCE Ségolène, qui prouve par là qu'elle sait faire de la politique, a lancé un coup d'œil appuyé aux "nonistes" et en particulier à Chevènement, permettant son ralliement (avec une dizaine de circonscriptions à la clé).

 

Contrairement à ce qu'écrit "Aujourd'hui en France", Monsieur (Hollande) n'a pas "rectifié" Madame (Royal) en invitant les ministres des finances de "l'Eurogroupe" (les pays ayant adopté l'euro) à coordonner leurs politiques économiques.

 

La coordination des politiques économiques des pays ayant en commun l'euro n'est-elle pas la meilleure façon de diminuer le pouvoir de la BCE ?

 

Loin d'être contradictoire avec l'intervention de la candidate, celle du 1er Secrétaire était complémentaire !

 

 

15:40 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

13/12/2006

Liberté de conscience

Le prix "Sakharov" au leader de l'opposition biélorusse

 

 

Le prix décerné chaque année par le Parlement européen, "pour la liberté de conscience",  a été remis hier à Alexandre Milinkevitch, leader de l'opposition biélorusse qui a demandé à l'Union européenne d'amplifier les sanctions politiques contre une des dernières dictatures d'Europe, en particulier l'interdiction de voyager dans les Etats membres pour le Président Lukachenko et les plus hauts responsables de son régime.

 

Le président du Parlement européen, le socialiste espagnol José Borrell l'a félicité de mener une résistance pacifique.

 

Les 50.000 euros qui vont avec le prix ont été remis à une ONG qui s'occupe des victimes de la répression.

 

 

11:35 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)