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12/06/2007

conseil municipal ce soir : dernier vote du compte-administratif avant les élections municipales

Ce soir à 20 heures, conseil municipal, avec comme principal point à l'ordre du jour le vote du compte-administratif de l'année 2006.

très important le compte-administratif : ce n'est pas seulement de la comptabilité : il montre tout ce qui a effectivement été dépensé, permet de mesurer la distance entre les discours, les annonces, le budget prévisionnel et la réalité. Grâce aux "ratios" il permet également de faire des comparaisons avec les villes de taille comparable.

Dans un an,  un autre conseil municipal examinera ce qui a été fait en 2007.

Notre demande a toujours été d'avoir le compte-administratif avant le projet de budget de l'année suivante.

Comme cela n'est pas le cas, il n'est pas étonnant d'avoir également à l'ordre du jour une décision modificative du budget 2007.

 

09:15 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

10/06/2007

Pas de "vague bleue" à Aire

La "vague bleue" n'a pas touché Aire-sur-la-Lys

 

 

 

La candidate de l'UMP n'a profité, à Aire, ni de l'élan national, ni du soutien du Maire (apolitique pour la présidentielle, il était soudain redevenu UMP) ni du choix comme suppléant du directeur du collège Sainte Marie (il n'apparait donc pas comme une alternative crédible pour la Droite airoise) : elle doit se contenter de 36,6% des suffrages, à peine plus d'1/3 des exprimés, ce qui montre, une fois de plus, le faible poids politique de l'UMP dans notre ville et l'avantage à s'afficher clairement à gauche.

 

Le député socialiste sortant améliore de presque 10 points son score d'il y a 5 ans.

 

 

22:25 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)

Les fantômes de Goya

Les fantômes de Goya

 

 

De Milos Forman

 

Avec Javier Bardem et Nathalie Portman

 

 

 

L'action se passe à la fin du XVIIIe siècle (révolution française puis invasion de l'Espagne par les troupes de Napoléon) et pourtant le film est d'actualité, en France,  car il montre bien que sans contre pouvoir tout pouvoir est abusif, que cela soit le pouvoir de la "Sainte" inquisition, le pouvoir politique ou même le pouvoir judiciaire.

 

 

Milos Forman n'aime pas la Révolution française, cela se voit un peu trop. Il n'aime pas  plus Napoléon, moi non plus, mais tout cela est trop caricatural, trop américain, et pourtant, j'aime bien les films de Milos Forman...

 

 

Javier Bardem est parfait en Inquisiteur partisan du recours à la torture, puis procureur tout aussi fanatique pour faire condamner les ecclésiastiques dont il a été.

 

Nathalie Portman est très belle en modèle de Goya, moins convaincante (trop grimée ?) à sa sortie de prison.

 

Michaël Londsale est, comme toujours, excellent. Il campe un chef de l'Inquisition sans cruauté, mais par nécessité politique...

 

Stefan Skärgard nous fait aimer Goya, son univers et sa peinture qui prouve qu'il est possible de faire de beaux tableaux sans que les modèles le soient, qu'il est possible d'être un peintre de cour sans tomber dans la flatterie. Prudent tout de même il a peint ses tableaux dénonçant les armées napoléoniennes longtemps après leur départ...(le film ne le dit pas).

 

 

  Malheureusement le message central (la dénonciation du pouvoir absolu) perd un peu de sa force par manque de crédibilité de l'ensemble.

 

 

10:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

09/06/2007

Chirac, mon ami de 30 ans

Chirac, mon ami de 30 ans

 

 

Jean-François Probst

 

 

Denoël

 

 

 

Bien placé il y a encore quelques semaines dans les listes de vente, il a quasiment disparu avec l'objet du livre : Chirac.

 

 

Probst a travaillé pendant 30 ans pour le RPR, de près ou de loin, par exemple comme Secrétaire général du groupe RPR au Sénat, après avoir commencé sa carrière "politique" au cabinet du ministre des affaires étrangères de Giscard, Jean François Poncet.

 

Il ne livre pas de grands secrets et justifie plutôt que de cracher dans la soupe, sans cacher son admiration pour le "grand Jacques", son "héros", sans tomber dans le délire hagiographique de Plenel : "reconnaissons que si Jacques Chirac trouve toujours un arrangement avec le ciel ou ce que l'on appelle la morale et les valeurs, il aura été un vrai républicain".

 

 

L'introduction plante le décor : "ma génération a été habituée à ces distributions de cash dans les palais de la République".

 

C'est vrai, nous sommes de la même génération, mais au PS, tout était consigné dans des cahiers par un ancien responsable syndical de la police, pour que le moindre billet ne s'égare pas pour des dépenses personnelles.

 

Le premier chapitre s'intitule "la trahison, un métier". Bien entendu, quand il pousse un petit camarade dans l'escalier, ce n'est jamais lui. Je ne jurerai pas qu'il soit le seul dans ce cas... Lui aussi a été trahi (Ballamou et Sarko), mais il pense que cela fait partie du "jeu" et qu'il ne faut rien s'interdire pour la suite.

 

Le chapitre n°2 porte sur ses "pouvoirs de séduction". Comme la plupart des responsables politiques Chirac a séduit de nombreuses femmes, en privilégiant celles qui lui étaient utiles politiquement, et donc en particulier les journalistes.

 

Puis l'auteur parle des filles de Chirac, le drame de Laurence, la "fusion" avec Claude, l'invention médiatique de l'"adoption" d'une jeune vietnamienne...Le rôle de Bernadette, la "tortue" catho traditionaliste, bloquée au XIXe siècle qui s'impose petit à petit.  

 

Nous n'apprenons rien sur le système Chirac car il est bien connu et hérité du radicalisme : on place ses amis, on leur trouve des emplois, des logements, à eux à leurs enfants (le fils Juppé n'a pas été une exception) et à leurs amis, sans oublier les journalistes,  on invite tout le monde à manger, éventuellement en vacances,  et on vit, largement,  aux frais des contribuables (les "frais de bouche" du Maire de Paris, l'augmentation de 400% des frais du Président à l'Elysée etc. tout le monde le sait, cela n'a jamais empêché Chirac d'être populaire).

 

Cette vie était d'autant plus facile que Chirac régnait sur Paris + la Corrèze + le RPR + par intermittence Matignon, donc de quoi se servir dans autant de mangeoires.

 

 De Villepin ne bénéficie pas de la sympathie de l'auteur qui respecte les élus et n'aime que ceux qui se frottent au suffrage universel.

 

Tout un chapitre est consacré à Sarko, son ascension, sa trahison, son retour au gouvernement, mais pas à Matignon (à mon avis, sa chance !). Le livre ayant été écrit avant l'élection présidentielle, l'auteur prend un risque : celui de pronostiquer la défaite :"pas la moindre chance d'être élu, et lui ne se rend pas compte", tout cela parce que Sarko n'a aucune idée de la vraie vie des gens. Mais les vedettes de Voici et Paris Match ne connaissent pas non plus la vie des gens qui les admirent, et ce n'est pas ce que les gens qui votent Sarko leur demandent...

 

Probst aime Chirac, capable de tâter le cul des vaches et de prendre un verre sur le zinc. Sarko, élu de Neuilly,  est l'anti-Chirac, au moins dans ce domaine,  donc Probst n'aime pas Sarko.

 

Probst affirme que le "compte japonais" de Chirac existe bel et bien, car Chirac reçoit 100.000 $ par an comme membre du jury d'un prix "impérial", sorte de sous Nobel consacré à l'art, et il faut bien que l'argent soit versé quelque part. Encore faudrait-il savoir quel est montant de ce compte !

 

Nous avons, bien évidemment, droit à une comparaison avec Mitterrand qui lui a tant fait d'ombre. La conclusion de l'auteur : "Mitterrand était un vrai Machiavel, Chirac aura été un Borgia ! Cela se veut un compliment...

08:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

08/06/2007

Le vilain Américain

Le vilain Américain

 

(The ugly american)

 

Avec Marlon Brando

 

 

Un DVD qui sort de l'ordinaire : un film de 1963 d'une actualité absolue.

 

Marlon Brando y joue le rôle d'un ambassadeur américain nommé dans un pays asiatique imaginaire (ce pays ressemble à la Thaïlande, mais politiquement il fait penser à la Corée et au Vietnam). Avant d'être ambassadeur, il a connu le chef de l'opposition pendant la guerre, il est bien disposé, soucieux de la culture du pays, mais il est prisonnier de ses schémas de pensées américains et, trop sur de lui, il multiplie les erreurs de jugement.

 

Impossible de ne pas penser à l'Irak...sauf que W Bush n'est pas Marlon Brando.

 

La guerre contre le terrorisme a remplacé la guerre contre le communisme...

 

Impossible de ne pas penser à tous ces Américains qui ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas aimés dans le monde.

 

J. F. Kennedy avait fait envoyer copie de ce film à tous les membres du Congrès américain pour qu'ils réfléchissent à la politique étrangère américaine.

 

Ils auraient du y réfléchir davantage, car c'était avant la guerre du Vietnam !

 

Si vous trouvez à le louer...

 

 

09:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)