31/05/2007
réunion électorale ce soir à la halle au beurre
candidat à sa succession
à
Aire-sur-la-Lys
Ce vendredi à 18h30 à la "halle au beurre"
Il nous fera le compte-rendu de son mandat et nous expliquera pourquoi il faut le reconduire pour nous représenter à l'Assemblée nationale pour y défendre les priorités des socialistes.
23:05 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (4)
Europe et Soins
Le Parlement européen s'est prononcé en faveur d'une initiative politique afin de réglementer les soins de santé dans l'UE.
Cette initiative politique pourrait prendre la forme d'un "acte législatif" permettant de clarifier notamment les conditions d'autorisation et de remboursement des soins de santé, la responsabilité en cas d'échec de traitement ou en cas de dommage causé aux patients.
Les services de santé constituent un pilier fondamental du modèle social européen et ne peuvent être considérés comme des services marchands ordinaires. C'est pourquoi ils ont été exclus en 2006 de l'ouverture du marché des services prévue par la directive "services".
La tentative de certains membres conservateurs et libéraux de revenir sur cet accord a échoué. Par son vote d'aujourd'hui, l'Assemblée plénière a clairement indiqué qu'elle ne souhaitait pas rouvrir le débat sur la libéralisation des services de santé.
A l'heure actuelle, la mobilité des professionnels et des patients dans l'Union européenne est limitée mais elle va croître dans les prochaines années. Faute de règles spécifiques, l'Europe risque de développer une médecine à deux vitesses où seuls les plus fortunés pourront accéder aux soins dans des établissements de qualité.
L'exode des professionnels vers des pays où les rémunérations sont plus attractives pourrait provoquer des pénuries de personnels de santé dans certaines spécialités médicales.
C'est pourquoi l'Union européenne doit assurer un niveau élevé de protection de la santé et garantir à chacun un égal accès aux soins de santé à un prix abordable.
Les Etats membres doivent toutefois garder la haute main sur leurs systèmes de santé notamment sur leur financement en vertu du principe de subsidiarité.
Ceux qui croient que le marché, que le seul marché pourrait garantir des soins de santé de qualité pour tous devraient méditer la situation aux Etats-Unis d'Amérique. Dans ce grand pays, le coût de la santé est le plus important au monde, c'est-à-dire quelque 15% du PIB, soit pratiquement le double de la moyenne européenne. Mais ce système très cher exclut de plus en plus de citoyens américains: en 2006, 46,6 millions d'américains n'avaient pas d'assurance médicale. Ce n'est certainement pas un exemple à suivre pour l'Europe.
09:50 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)
30/05/2007
Banque mondiale
Paul Wolfowitz a démissionné de la Banque mondiale. C'était bien la moindre des choses.
Voilà une institution, la plus importante dans le domaine du développement, qui passe son temps à faire la leçon à la terre entière sur la "bonne gouvernance", la transparence de la gestion, la démocratie. Elle était dirigé par un monsieur choisi par le seul W. Bush qui lui était reconnaissant de l'avoir poussé à envahir l'Irak...
Au moment de sa nomination, il y a deux ans, la commission "développement" du Parlement avait tiré le signal d'alarme.
Que le chef des donneurs de leçons ait une maîtresse, grand bien lui fasse, qu'elle soit sous ses ordres est plus embêtant, qu'il lui trouve une place encore mieux payée ailleurs, ça devient contraire à la morale que ces ultras conservateurs américains prêchent aux autres.
La plupart des ONG ont réclamé sa démission.
Le problème de son remplacement souligne que c'est la procédure de choix qui ne convient pas.
Aujourd'hui, pour n'importe quel travail, il y a concurrence, et audition pour prouver que l'on est à la hauteur...sauf pour être le patron de la Banque mondiale : aucune compétition, aucune audition, aucune transparence. Seul, le Président des USA décide.
Ce système porte atteinte à la légitimité et donc à l'efficacité de la Banque. Comment ses leçons seraient-elles crédibles ?
Les Etats membres de l'Union européenne disposent d'1/3 des droits de vote.
Les socialistes du Parlement européen ont proposé une résolution pour demander une coordination accrue des Etats membres de l'Union européenne afin de leur permettre de peser face aux USA, et pas seulement pour le choix du "patron" de la Banque mondiale.
Hélas la Droite est majoritaire au Parlement européen, et le texte soutenu par toute la gauche et les démocrates a été repoussé...
13:50 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (3)
29/05/2007
Une différence entre la Gauche et la Droite ?
Définition trouvée dans le dernier livre de Daniel Carton "une campagne off", dont je reparlerais bientôt. C'est Henri Emmanuelli qui lui avait expliqué ce qu'était, selon lui, la vraie différence entre la Gauche et la Droite : "C'est l'histoire du légionnaire romain Saint Martin qui, voyant un pauvre, coupe avec son épée son manteau en deux. Ah ! Le Saint homme ! dit le type de Droite. Pourquoi il n'a pas de manteau ? S'étonne le type de gauche..."
Si Martin avait été membre de la Droite municipale airoise, je veux croire qu'il se serait arrêté, et il lui aurait dit : "Nous avons d'excellentes associations caritatives, allez les voir (ou "vas les voir" car chez "ces gens là" on tutoie facilement les pauvres), il y a là des bénévoles dévoués qui trouveront bien un manteau..."
09:04 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)
26/05/2007
infamous
De Douglas Mc Grath
Avec Toby Jones, Sandra Bullock, Sigourney Weaver
"De sang froid" : un film récent a raconté la façon dont Truman Capote a écrit le livre qui l'a rendu célèbre dans le monde, et l'a rendu stérile, sur le plan de la littérature.
Fameux (famous) mais infame, jeu de mots impossible à traduire.
Une sordide histoire de meurtre dans l'Amérique profonde.Que vous ayez vu la version sortie il y a quelques mois, ou pas, n'hésitez pas à aller voir celle-ci.
On y retrouve, bien entendu, les mêmes éléments, mais avec des nuances intéressantes.
Cette version insiste sur l'homosexualité de Capote, peut-être même un peu trop "grande folle" à certains moments, et surtout son amour des ragots, qui lui permet de conquérir et de faire parler les autres, aussi bien ceux de la grande société que ceux du "trou perdu".
Sandra Bullock joue un rôle de journaliste réservée, un peu complice et un peu concurrente de Capote, très différent de ses rôles habituels, prouvant ainsi qu'elle est une vraie comédienne.
Peut-être un jour vais-je me décider à lire le livre...
12:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (10)