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14/11/2007

Union ratée

Pour gagner à gauche, une union aurait été indispensable

 

 

 

L'Echo de la Lys titrait il y a peu : "un mariage de raison est possible".

 

Ce "mariage de raison" est-il encore possible aujourd'hui ? Sur ce blog, je précisais : "je ne crois pas au succès des mariages forcés". Comment accepter un mariage, même forcé, après un viol ?

 

Car c'est bien de viol qu'il s'agit : viol de nos consciences et de nos convictions.

 

Contrairement à ce que les violeurs tentent de faire croire, les violé(e)s ne sont pas consentant(e)s et ne pardonnent pas. Leurs cris sont légitimes.

 

Dans le cas présent, pas de tentative de séduction, ou de conviction : la prise en force, dans la douleur,  de la majorité des socialistes de la ville !

 

En prétendant qu'une décision a été prise "depuis longtemps" par le Conseil fédéral.

 

En décidant sans aucune concertation.

 

En prétendant, contre toutes évidences, que les candidat(e)s à l'investiture étaient informé(e)s de cette pseudo-décision, l'irréparable a probablement été commis.

 

 

En septembre de l'année dernière j'avais écrit à une personne,  qui se sentait une vocation charismatique irrésistible à constituer une liste, afin que nous puissions examiner la possibilité de joindre nos forces,  pour la victoire de la gauche dans notre ville : il n'a jamais répondu : probablement assuré déjà qu'il serait imposé par l'appareil du parti, contre la volonté de la majorité des socialistes locaux.

 

 

Celles et ceux qui ont décidé d'agir ainsi porteront la lourde responsabilité d'une défaite annoncée et méritée : rien ne peut être imposé de cette façon aux électrices et aux électeurs.

 

 

07:45 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)

13/11/2007

Sarko au Parlement européen

Sarkozy  déçoit sur l'Europe sociale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le président français s'est  exprimé devant tous les députés européens réunis en session plénière à Strasbourg et a déçu dans les rangs socialistes en ne disant pas un mot sur l'Europe sociale.

 

 

Visiblement, nous ne partageons pas les mêmes priorités que M. Sarkozy. Le Président français n'a pas employé une seule fois le mot "social" dans son discours.

 

 

Il n'a pas évoqué la protection des services publics, qui est l'un de nos chevaux de bataille, ni la lutte contre le crime organisé.

 

 

Cela nous inquiète beaucoup dans la perspective de la future présidence française.

 

15:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1)

Dans la voix du Nord d'aujourd'hui

Maïtena Delassus et Frédéric Dubuisson en colère

Maïtena Delassus, candidate à l’investiture socialiste pour les élections cantonales et son suppléant, Frédéric Dubuisson, réagissent à l’annonce que le canton d’Aire-sur-la-Lys est déjà réservé à un candidat.
« Nous n’étions pas au courant ! », clament Maïtena Delassus et Frédéric Dubuisson. Ils assurent ainsi que quand la postulante à l’investiture socialiste a envoyé sa candidature à la fédération, « elle a reçu une réponse de la fédération lui demandant un RIB et une autorisation de prélèvement dans le cas où elle deviendrait conseiller général », indique son suppléant.
« Ce qui veut dire que ma candidature a été prise en compte par la fédération PS », insiste Maïtena Delassus.

Un mail envoyé au député
Cette dernière s’interroge alors : « Pourquoi le canton, s’il avait été réservé, n’a-t-il pas été exclu de l’appel à candidature ? » Tout comme Frédéric Dubuisson : « Pourquoi nous avoir laissé présenter notre candidature aux militants du canton le mardi 6 novembre si le canton est réservé ? » La candidate en colère a donc envoyé hier matin un mail à la fédération socialiste ainsi qu’à Michel Lefait. Dans ce courrier électronique, elle dit avoir le sentiment d’avoir « été prise pour une imbécile. On nous demande de respecter le parti mais on ne nous respecte pas. » •

09:38 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

concilier flexibilité et sécurité

LES SEPT COMMANDEMENTS SOCIALISTES POUR CONCILIER FLEXIBILITE ET SECURITE SUR LE MARCHE DE L'EMPLOI

 

 

 

 

 

 

Au coeur du débat, il s'agit de voir comment nous gérons nos sociétés et l'équilibre dans les relations entre employeurs et travailleurs dans une économie mondialisée.

 

 

Aujourd'hui la confiance n'existe pas à l'égard de la flexicurité dans de nombreux pays d'Europe, car les travailleurs voient la flexibilité mais pas la sécurisation des parcours professionnels. Si les employeurs bénéficient de plus de souplesse, il faut de nouveaux droits garantis en contrepartie pour le travailleur quelque soit son type de contrat.

 

 

Les pays nordiques sont parvenus à mettre en place un modèle de flexicurité, grâce au dialogue social et à la négociation de conventions collectives. Par conséquent, il est impératif que les Etats membres laissent aux partenaires sociaux le soin de créer le bon équilibre entre flexibilité et sécurité, seuls capables d'y parvenir.

 

Ce modèle nordique ne peut pas être exporté tel quel dans le reste de l'Europe mais on peut s'en inspirer. C'est ce que les socialistes européenss ont essayé de faire en identifiant sept principes communs pouvant répondre aux nouveaux besoins de l'économie européenne et servir de référence aux Etats membres.

 

 

Ces principes sont les suivants:

 

- Une main d'œuvre qualifiée et capable de s'adapter notamment grâce à l'apprentissage tout au long de la vie,

 

- Mesures contre le travail précaire et les pratiques d'emploi abusives

 

Mettre fin à la segmentation du marché du travail

 

Dialogue avec les syndicats notamment par la promotion d'un syndicalisme vigoureux et la négociation de conventions collectives

 

- Egalité hommes/femmes, ce qui suppose des mesures pour concilier vie professionnelle et vie familiale

 

-Un cadre macro-économique pour la croissance et l'emploi par une meilleur coordination des politiques macro-économiques et budgétaires des Etats membres

 

- Intégration des stratégies nationales de flexicurité dans les programmes nationaux de la stratégie de Lisbonne (Europe de la connaissance).

 

 

08:50 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

12/11/2007

Dans la Voix du Nord de dimanche

ÉLECTIONS
Le canton « réservé » par le PS, J.-F. Vallin veut « démissionner »

Jean-François Vallin est en colère. Le secrétaire de la section locale du Parti socialiste à Aire-sur-la-Lys assure qu’il veut quitter sa fonction, depuis qu’il sait que le choix du candidat pour les cantonales ne passera pas par un vote au sein de la section. Michel Lefait tempère : le canton est certes dit « réservé », mais depuis longtemps.
À encore cinq mois des élections, des esprits s’échauffent du côté d’Aire-sur-la-Lys. Et surtout chez Jean-François Vallin, secrétaire de la section locale du Parti socialiste, qui affirmait hier : « je démissionne ». La raison de sa colère ? Le canton d’Aire-sur-la-Lys est dit « réservé », c’est-à-dire que le choix des candidats ne passera pas par un vote au sein de la section, « que des contacts et des négociations avec des partenaires sont faits, qu’une liste sera constituée et ratifiée devant un conseil fédéral le 19 novembre  », explique Michel Lefait, député de la huitième circonscription. Jean-François Vallin s’énerve car il assure qu’il n’avait pas été informé de cette « réservation ». Il se dit « choqué », et devant les rumeurs selon lesquelles Jean-Claude Dissaux serait tête de liste pour les cantonales (ce qui n’est pas officiel), il s’interroge : « Pourquoi nous impose-t-on ce monsieur ? » Concernant la connaissance ou non de ce « canton réservé », Michel Lefait assure : « Les candidats le savaient ». Quant au fait que les secrétaires de section pouvaient ne pas être au courant, il dit simplement « que c’est à eux de s’informer ». Le député rassure : « Ce n’est pas imposé, il y aura un vote le 19 novembre ».
Pour René Masclet, secrétaire de la section cantonale du PS, qui s’est entretenu avec Michel Lefait : « Il n’y a pas de problème ». Il semble vouloir que la tension retombe.
Jean-François Vallin, lui, ne semble pas se diriger vers un apaisement. « Je voulais organiser un vote jeudi (pour élire le premier des socialistes pour les municipale, NDLR), mais devant leur mépris, je ne le ferai pas, puisque la décision est déjà prise. » Il indique alors que Jean-Claude Dissaux serait également tête de liste PS aux municipales. Et d’insinuer qu’une autre liste de gauche pourrait être menée aux municipales, mais pas sous l’étiquette du PS.

14:27 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)