Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/11/2007

Aviation et effet de serre

  L'aviation entre timidement dans la lutte contre l'effet de serre

 

 

Le Parlement européen a adopté,  en première lecture,  un rapport visant à intégrer l'aviation dans le système européen d'échange d'émissions de CO2. Comme pour d'autres rapports (Pesticides, CO2 voitures), la résistance de la droite parlementaire a considérablement édulcoré les ambitions de ce texte par rapport aux objectifs du Protocole de Kyoto et à fortiori à ceux du Grenelle de l'environnement français.

 

 

Aujourd'hui les transports ne sont pas intégrés dans le système européen d'échange d'émissions contrairement à des secteurs tels que l'énergie, la fabrication de cartons, etc. Bien que le secteur de l'aviation ne représente que 3% des émissions de CO2 actuellement, ces émissions ont quasi doublé depuis 1990 et devraient s'accroître fortement d'ici 2020.

 

Ce vote  introduit à partir de 2011 des quotas d'émissions de CO2 à hauteur de 90% des émissions du secteur de l'aviation entre 2004 et 2006. De plus, il instaure que 25% de ces quotas seront mis aux enchères entre compagnies aériennes. 75% seront attribués gratuitement aux compagnies. Espérons qu'elles ne les feront pas payer aux consommateurs, engrangeant ainsi des profits indus.

 

 

Comme dans l'industrie actuellement, une compagnie aérienne "polluante" pourra ainsi acheter des droits d'émissions à des compagnies plus "vertueuses".

 

 

Ce vote a le mérite d'exister mais comment ne pas regretter que le Parlement européen n'ait pas adopté une position plus ambitieuse face au conservatisme du Conseil ?

07:55 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

20/11/2007

Décisions

Qu'ils se décident...au moins sur leurs mensonges !

 

 

La Voix du Nord :

 

 

ML : "Le canton est réservé,  depuis longtemps, et les candidats le savaient"

 

 

L'Echo de la Lys :

 

 

ML : "La fédération pourrait décider"

 

 

L'Indépendant :

 

 

La Fédération départementale du PS : "la décision a été prise en concertation avec le député".

 

 

Heureusement qu'il n'y a que trois journaux locaux...

 

 

Tentative de reconstitution du crime :

 

 

1) Le Premier Secrétaire de la Fédération donne carte blanche à chaque député(e) pour faire ce qu'ils/elles veulent dans leur circonscription.

 

 

2) Probablement "depuis longtemps" le député de notre circonscription a donné l'assurance à une personne extérieure au PS qu'elle aurait la tête de liste et l'investiture aux cantonales : c'est pour cela que cette personne n'a pas daigné répondre à ma proposition de négociations, il y a plus d'un an.

 

 

3) La minorité de la section a persuadé le député et cette personne, qui ne demandaient qu'à être convaincus, qu'ils étaient majoritaires, et donc qu'il n'y aurait que peu de problèmes internes.

 

 

4) Un sondage a été commandé pour servir d'argument décisif auprès des militant(e)s qui auraient du être admiratifs et  se rendre à l'évidence. La décision du député devait effectivement être déjà prise, et validée par le Premier Secrétaire fédéral,  puisque, pour les intentions de votes, un seul nom était proposé aux sondé(e)s : celui de la personne imposée.

 

 

5) Malheureusement les résultats du sondage n'ont pas répondu, du tout, aux espérances des commanditaires. Pire même, pour eux : bien que n'étant candidat à rien, je devance largement la personne devant être imposée, aussi bien en notoriété qu'en "bonnes opinions" (voir l'Echo de la Lys de jeudi dernier).

 

 

6) Les résultats du sondage sont tenus, presque,  secrets et la décision prise "depuis longtemps" est maintenue par ses promoteurs.

 

 

7) Tout ça devait être "légalisé" par le Conseil fédéral du 19 novembre.

 

 

8) Seul problème : autant, pour la ville, la décision peut être postérieure au vote des militants, pour les cantonales, l'article 7.15.2 du "Règlement intérieur du PS" dit très clairement : "Sauf litige ou contentieux liés à la régularité des opérations de vote, le Conseil fédéral entérine le vote des adhérents".

 

 

9) Il aurait donc été nécessaire de faire "réserver" le canton, par le Conseil fédéral, seul organisme statutaire habilité à le faire,  avant le vote des militants.

 

 

10) D'où la nécessité de "bloquer",  en catastrophe, d'empêcher,  le vote des militants sur les candidat(e)s à l'investiture du Parti: d'où l'annonce mensongère dans La Voix du Nord et la pression sur le Secrétaire de la section du canton pour annuler le vote.

 

 

 

Conclusions : tirez les vous mêmes !

 

 

08:20 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (7)

19/11/2007

Difficile de respecter la Loi...

Auto promotion

 

 

Le 2e alinéa de l'article L.52-1 du Code électoral stipule que "à compter du 1er jour du 6ème mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion des réalisations ou de la gestion d'une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin".

 

 

Le bulletin municipal d'octobre d'Aire-sur-la-Lys ne tombe-t-il pas sous le coup de cette interdiction, avec son "billet du Maire" et la photo de celui-ci à chaque page ?

 

 

L'interprétation de cet article du Code électoral est tellement restrictif que beaucoup de Maires renoncent à s'exprimer dans le bulletin municipal dans la période de six mois avant les élections.

 

Selon l'arrêté du Conseil d'Etat (Metz, 9 septembre 1993, Kiffer, Juris-Data n°1993-045909), "il convient d'éviter les formules laudatives et les adjectifs valorisant le travail de la municipalité en place".

 

Le bulletin municipal doit rester "informatif et consacré à des projets, manifestations ou évènements intéressant la vie locale (Conseil d'Etat, 29 juillet 2002, élections municipales de Chelles). Il doit donc avoir pour vocation "une information générale et dépersonnalisée sur la collectivité", "respectueuse du principe de neutralité".

 

Selon "le Courrier des maires et des élus locaux",  où j'ai trouvé ces informations : "les collectivités ne peuvent pas, de ce fait, publier de document présentant l'action de la municipalité sous un jour favorable, ou en dressant un bilan avantageux".

 

 

08:10 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)

18/11/2007

Aire sur Rwanda

Je retourne au Rwanda

 

 

 

Qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? Qui a commencé ?

 

Les réponses à ces questions varient,  selon les interlocuteurs...

 

Qu'est ce qui peut amener une telle haine entre êtres humains, au point de vouloir détruire l'autre ?

 

Pourquoi cette volonté de puissance et de pouvoir, au prix de la "terre brûlée" ?

 

Pourquoi les mécanismes de règlement du conflit ont-ils été inopérants ?

 

Pourquoi les institutions ayant la  responsabilité d'apaiser le conflit et de trouver des compromis,  ont elles préféré la politique du pire, jusqu'à la catastrophe ?

 

 

800.000 morts, cela relativise nos "bisbilles" airoises.

 

Je me pose une terrible question : la mécanique de l'affrontement est-elle si différente ?

 

 

 

08:15 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (6)

17/11/2007

La modiste de la Reine

La modiste de la reine

 

 

Catherine Guennec

 

 

Editions Jean-Claude Lattès

 

 

 

Abbeville 1747 / Epinay-lès-Saint-Denis (aujourd'hui Epinay-sur-Seine) 1813

 

 

Un retour en arrière un peu plus léger après "le boucher des Hurlus".

 

Plus léger (la mode) même si un monde alors s'écroule,  sans que les victimes n'y comprennent rien.

 

 

Ce roman se présente comme le journal de Rose Bertin, née en Picardie, "montée" à Paris comme couturière et qui y fait fortune, en passant, après "deux heures de carrosse et sept années de patience",  de Paris à Versailles ("ce n'était pas un château, c'était une ville"),  comme "ministre de la mode" de Marie-Antoinette, Dauphine puis Reine.

 

 

"L'essentiel de la vie de Cour : se montrer assidûment, être là, toujours là et travailler à se faire remarquer" (Les choses n'ont pas beaucoup changé. Ne se seraient-elles multipliées pas ?) ;

 

"A part s'ennuyer, mendier des faveurs et médire les uns des autres, leur occupation favorite était de se faire remarquer, de plaire. Aussi, avaient-ils l'ambition d'être "bien mis" et au goût du jour, pour tenir leur rang. Une des rares vertus qu'une marchande de mode pouvait leur trouver", mais très vite, "le château est un pays mort.  Trop de vieilles gens, pas assez de marmots, hormis les enfants royaux", "on ne dira jamais assez la responsabilité des nobles sans noblesse".

 

Elle défend son travail et le rôle de la Reine d'ambassadrice de la mode française et de l'industrie du luxe dont la réputation perdure aujourd'hui dans le monde entier, mais elle reconnaît qu'en 1788 "le pays crevait de faim".

 

 

A travers la couturière-modiste, l'auteur ne cache pas son affection pour Marie-Antoinette :

 

"Elle plaisait comme elle respirait" (c'était au début...), même si elle reconnait que " la seule pensée d'ouvrir un livre lui donnait la migraine" ;

 

"La vérité, c'est que l'on ne passe rien aux têtes qui sortent du lot",  et le Roi "mangeait comme d'autres boivent. Pour oublier".

 

 

Elle considère l'année 1793,  avec quelques raisons, comme "un année maudite", surtout pour la famille royale : 21 janvier : exécution de Louis XVI, 16 octobre : exécution de Marie-Antoinette. Pour les autres : Première coalition contre la France, soulèvement de la Vendée, le général Dumouriez qui passe à l'ennemi, Toulon livré aux Anglais par les royalistes, création du Tribunal révolutionnaire, massacres de contre-révolutionnaires,  dont les Girondins...

 

 

Citations tirées du livre :

 

"Le malheur invisible n'existe pas pour les imbéciles" ;

 

"Le souvenir de l'Amour, c'est toujours de l'Amour".

 

 

J'ai appris dans ce livre que la coutume de la robe de mariée blanche ne date que du Consulat.

 

 

08:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3)