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05/11/2007

une nouvelle école à Delettes

inauguration du groupe scolaire avec 5 classes pour 1 189 157 euros HT en présence de Mme le sous-préfet , de l'inspecteur de circonscription  .

Le projet du maire date de 2001 et il a fallu 6 ans pour la réalisation . Si le maire d'Aire avait lancé le projet en 2001...

 

08:20 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (2)

04/11/2007

Gagne petit

Capital : les salariés

 

 

 

Le magazine "Capital" dresse le tableau des 50 patrons les mieux payés de France : ils gagnent, en moyenne, 3,8 millions par an chacun !

 

Pour un salarié qui gagne le SMIC, cela représente 316 années de travail...

 

 

"Travaillez plus pour gagner plus" disait le copain des patrons qui tentait de garder sa femme en lui offrant des vacances de milliardaire.

 

Il était temps, en effet,  de mettre en place un "bouclier fiscal" pour protéger ces pauvres gens.

 

C'est dimanche, ça donne envie d'aller se recoucher...sauf pour celles et ceux qui sont au boulot !

 

 

Ces chiffres ne sont malheureusement pas comparés aux revenus du capital.

 

 

03/11/2007

Sondage : la fin du secret de polichinelle

L'Indépendant de Saint Omer d'aujourd'hui, à l'occasion d'un interview de notre député, révèle publiquement ce que tout le monde savait : c'est la fédération socialiste du Pas-de-Calais qui a commandité le sondage, effectué dans notre ville.

Rappel : dans les deux questions sur les intentions de vote, pour les cantonales et les municipales,  les questions posées avançait un nom, et un seul, comme candidat de toute la gauche : le nom d'une personne peu connue, qui n'est pas candidat à l'investiture du PS...puisqu'elle n'en est pas membre !

Soit les résultats de ce sondage, remis à la fédération socialiste il y a maintenant une bonne semaine, sont aussi bons que le prétendaient les promoteurs de cettte opération politicienne, et la section locale du PS sera priée de s'aligner derrière ce personnage "charismatique et providentiel"

Soit les résultats ne correspondent pas à leurs attenttes,  c'est pour cela que le secrétaire de la section socialiste, que je suis, ,n'a toujours reçu aucune autre instruction que de laisser les socialistes airois(es) choisir librement leurs candidat(e)s...

 

16:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (5)

un combat pour l'intelligence

Sophie la libertine

 

 

(Die Philosophin : la philosophe)

 

 

Peter Prange

 

 

Editions du Rocher

 

 

Paris 1740 / 1794

 

 

Le titre français, nettement plus "accrocheur" que le titre original allemand, a probablement été choisi pour attirer les lecteurs. Sophie est "libertine" d'abord et essentiellement au sens philosophique du terme (voir "Les fêtes galantes", le billet de samedi dernier),  et les amateurs d'histoires croustillantes seront déçus,  car ce roman se veut d'abord le roman de la création de l'Encyclopédie, cette prodigieuse volonté de rassembler, et de publier,  toutes les connaissances de l'époque ("Sans l'idée de tout, plus de philosophie" Denis Diderot) : probablement l'entreprise d'édition la plus importante depuis l'invention de l'imprimerie : 17 volumes de textes + 11 volumes de planches publiés de 1747 à 1772, même si chez les Arabes et en Chine des entreprises d'ampleur comparable avaient été menées à bien.

 

Entreprise menée dans un combat sans relâche entre le parti des dévots, emmené par la Reine, contre les "philosophes", qui voudraient trouver le bonheur ici bas,  protégés par Madame de Pompadour,  et Malesherbes ("Garde des sceaux"). "Donner aux hommes le savoir revient à leur conférer le pouvoir de disposer de leur propre vie".

 

Arbitrage difficile pour le Roi, de droit divin, puisqu'il s'agit de "placer la liberté de penser au dessus de la liberté pour l'Etat de se défendre de ses ennemis".

 

Devait-il censurer ou considérer que "ce sont les désordres qui provoquent les dérèglements dans les écrits, et non les écrits qui provoquent les désordres" ?

 

Avec cette Encyclopédie, "la raison et l'expérience ont pris la place de la Révélation divine comme source de toute connaissance".

 

L'éclairage n'est plus la foi révélée et les dogmes mais l'investigation empirique et la raison. Les recherches et les analyses pour penser par soi même, plutôt que les prières.

 

On comprendra que les Jésuites supportaient mal ce désir d'éliminer "tout ce qui entrave le libre esprit,  osant penser par lui même,  et n'acceptant que ce qui lui est prouvé par l'expérience et la raison" et considérait, bien avant que nous entendions parler d'islamisme militant que "de l'ardeur religieuse à la barbarie, il n'y a qu'un pas".

 

Mais les accusations contre les Jésuites (blasphèmes, mensonges, magie noire, pédérastie) conduisant à la confiscation de leurs biens, ressemblent beaucoup à ce qui est arrivé aux Templiers quelques siècles plus tôt.

 

 

L'histoire est racontée à travers la vie, totalement imaginée, de Sophie Volland, dont les historiens connaissent l'existence, mais pas beaucoup plus,  par le testament de Denis Diderot.

 

Dans ce roman,  Sophie, qui ose être philosophe dans un monde où règne la misogynie, même parmi les philosophes, épouse le Lieutenant général de police Sartine (bien moins sympathique que dans les livres de Jean-François Parot,  dans lesquels il raconte les aventures du Commissaire Nicolas Le Floch), a un fils, adultérin, avec Diderot,  dont elle est amoureuse, mais qui ne veut pas quitter sa femme et ses enfants,  et devient la maîtresse du responsable de la censure, Malesherbes.

 

 

A noter, pour les Airoises et Airois, la description de la coutume du lancer de saucisses (de l'andouille ?), depuis le premier étage de l'hôtel de ville de Paris, à la Saint Jean.

 

 

Quelques citations tirées du livre, certaines étant de Diderot :

 

 

"La vie est trop courte pour la gaspiller à des choses que nous ne pouvons pas changer. Nous devrions,  en revanche, nous consacrer de toutes nos forces à des tâches pour lesquelles il nous reste le pouvoir d'agir" ;

 

"La politique n'est rien d'autre que l'art de distinguer ses amis de ses ennemis" ;

 

" La politique est la poursuite de la danse par d'autres moyens" ;

 

"Les hommes ne garderont de motifs de vivre que s'ils gardent la foi en un avenir meilleur" ;

 

"Je ne sais pas si je me plairai au ciel : j'ai bien peur de n'y retrouver que fort peu de mes connaissances" ;

 

"Seul l'argent que l'on possède est l'instrument de la liberté. Celui que l'on recherche est l'instrument de la servitude" ;

 

"L'amour n'existe qu'en fonction de l'imagination" ;

 

"Une femme est comme une table richement servie. La différence est grande selon qu'on la contemple avant ou après le repas".

 

08:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12)

02/11/2007

le compteur du blog (octobre)

Après les records de juin, la fréquentation du blog est d'une étonnante régularité :

- chaque jour,  une cinquantaine de visites, sans grandes variations : au total un peu plus de 1.600 visites dans le mois

- chaque jour,  une moyenne de plus de 170 pages consultées, soit un total mensuel de plus de 5.000 pages

- ce qui prouve que les 500 visiteurs qui sont venus sur ce blog ce mois ci, comme chaque mois,  ne se sont pas contentés de lire le billet du jour et ses commentaires...

08:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3)