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19/03/2017

littérature en BD

Voyage au centre de la terre

Jules Verne

adaptation : Curd Ridel

Dessins : Frédéric Garcia

Couleurs : Jacky Robert

Le Monde et éditions Glénat

 

Poursuite de la série des grands classiques en BD avec un autre roman de Jules Verne, à l'imagination fertile reposant sur sa curiosité scientifique.

Le livre s'ouvre sur une grande leçon de cryptologie. Quelques années plus tôt, Champollion était parvenu à déchiffrer les hiéroglyphes. Alors, pourquoi pas les runes islandais ?

Tout le long du voyage, le professeur Lidenbrock nous abreuve, et nous fait profiter,  de ses connaissances historiques et scientifiques, en particulier en géologie, science relativement neuve au XIXe siècle.

Ce voyage est également une illustration de l'évolution de la terre et des espèces. Les "créationnistes" pourront toujours dire qu'il s'agit de science-fiction...

 

14:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, livre

15/09/2009

Le livre qui fait parler, en mal, du PS

Hold-UPS , arnaques et trahisons

 

Antonin André et Karim Rissouli

 

Editions du moment

 

 

Tout le monde est au courant des fraudes qui ont entachée l'élection de Martine Aubry au poste de leader du PS.

Il n'y a qu'au PS que cela peut arriver, puisque c'est le seul parti où le/la numéro 1 est élu(e) directement au suffrage universel des militant(e)s.

Mince consolation, je l'avoue, car jamais, pour un démocrate, la fin ne peut justifier les moyens.

Je suis bien content de ne pas y avoir participé, ni au vote, et encore moins aux fraudes.

Après plusieurs décennies au PS, je n'ai pas attendu ce livre pour savoir que, la nature humaine étant ce qu'elle est, certain(e)s n'hésitent pas à utiliser des méthodes de voyous pour parvenir à leurs fins, dès que le moindre poste est en jeu, tout en ayant les mots "camarade" et "gauche" à la bouche. J'ai cru comprendre que ce n'était guère mieux dans les organisations non politiques, malheureusement...

 

Puisque tout le monde est au courant, j'ai donc lu ce livre en "sautant" le premier chapitre, dont tout le monde parle.

 

Le problème, de fond,  avec ce livre, c'est que les auteurs n'ont pas fait le travail de base de doivent faire tous les bons journalistes : vérifier et recouper les informations recueillies. C'est long et ça évite les scandales, c'est déontologique, donc ce n'est pas payant.

 

Trois exemples, et il y en a probablement beaucoup d'autres :

 

1) sur un sujet que je connais bien : l'Europe : ils reprennent l'affirmation selon laquelle "pour la première fois les socialistes européens avaient un "Manifeste" commun", alors qu'il n'était pas difficile de vérifier que les socialistes européens ont eu un Manifeste commun pour chaque élection européenne depuis 1979. Le fait que des socialistes aient répété cette sottise, ne me semble pas être une excuse valable, car cela n'en fait pas une vérité !

 

2) Les auteurs racontent un affrontement entre Martine Aubry et le journaliste de Libération chargé de suivre le PS. Celui-ci a non seulement démenti, mais regretté que ses confrères ne se soient pas donné la peine d'entrer en contact avec lui avant d'écrire.

 

3) Dans un autre chapitre, les auteurs font entrer en scène le mari de Martine Aubry, à Reims, où il n'était pas...

 

L'impression qui en ressort, à mes yeux, est que ces deux jeunes journalistes (28 et 35 ans) ont voulu faire un "coup",  double,  médiatique (ils font le "buzz !", le livre se vend bien, même moi je l'ai acheté !) et politique (belle attaque contre le PS en général et Martine Aubry en particulier qu'ils nomment "la maîtresse d'école", "la tsarine", "cette femme qui n'est pas à sa place", etc.. J'espère que la Droite sera reconnaissante), et pour cela ils répètent tout ce qu'ils ont pu entendre, et qui peut faire vendre,  sans chercher à vérifier le moins du monde la véracité des faits rapportés, sans utiliser le conditionnel.

 

09:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, politique

17/05/2009

Photos de Don McCullin

100 photos de

 

Don McCullin

 

Pour la liberté de la presse

 

Reporters sans frontières

 

 

Les photographes de guerre constituent une catégorie à part de photographes. Pour être présents "là où ça se passe", pour être des témoins gênants et nous rapporter des images, et déjouer les volontés de contrôler l'information,  ils prennent presque autant de risques que les paparazzis. Chroniqueurs travaillant pour l'Histoire, chaque année plusieurs d'entre eux sont tués, blessés ou pris en otage. 

Selon Raymond Depardon, Don McCullin "est le plus grand photographe de guerre vivant".

 

Cet album, "pour la liberté de la presse", nous permet d'admirer 100 superbes photos en noir et blanc.

Des photos de guerre : Vietnam, Cambodge, Biafra, Chypre, Congo, Cisjordanie, Irlande du Nord, Liban, Kurdistan.

Mais aussi des photos des victimes de guerres nommées sida ou pauvreté, ou simplement des photos de la vie ordinaire, en noir et blanc, de gens ordinaires, ou  célèbres comme les Beatles,  en Angleterre, ou ailleurs.

 

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, photos

11/12/2008

Vanuatu ("notre pays")

Les pouvoirs de la coutume à Vanuatu

 

Traditionalisme et édification nationale

 

Marc Kurt Tabani

 

Editions L'Harmattan

Collection "connaissance des hommes"

 

 

A Vanuatu,  d'où je reviens, et qui s'appelait avant "Les Nouvelles Hébrides", la coutume, la "kastom" comme on dit là bas en "pidgin", est toujours très importante.

 

Probablement parce qu'elle est un des signes tangibles de l'indépendance. "Elle sert aux Mélanésiens à se démarquer radicalement de la culture des Européens" ; "la transformation de survivances culturelles en des symboles identitaires ; servant à "souligner la différence entre nous et les autres".

 

Elle a été utilisée comme telle par la classe dominante autochtone, occidentalisée,  mais qui veut montrer qu'elle reste proche du "peuple" ; "la légitimation d'élites nationales au moyen de l'illusion d'une continuité politique avec un passé ancien ou d'une pseudo-contestation des valeurs occidentales et modernes".

Ainsi ai je vu le Président de l'Assemblée nationale, ancien de l'armée française, "tuer le cochon", de façon rituelle, entouré de guerriers en armes (rudimentaires).

 

Cet attachement à des coutumes que l'on voudrait ancestrales, est "concomitant d'une modernisation accélérée" et d'un exode rural qui justifient d'autant la recherche de "traditions dont les origines se perdraient dans la nuit des temps".

 

La "République démocratique, socialiste et coutumière de Vanuatu", dont la devise est "En Dieu nous nous réalisons", a cherché, dès sa naissance, à abolir le clivage entre "kastom" et christianisme, ce qui n'était pas évident, puisque le christianisme a été apporté par les colonisateurs.

C'est pourquoi, pour le parti dominant, "la mauvaise "Kastom" est celle qui ne se réalise pas en Dieu".

"La "Kastom" devint, pour les nationalistes, une revendication dirigée contre toute interférence d'une autorité extérieure". Une façon également de "travestir la pauvreté en une glorification culturelle".

Pour la classe dominante, la "Kastom" permet d'"éviter la question du partage des richesses, en substituant au problème de l'exploitation de classe, celui de la normalisation culturelle nécessaire à l'édification nationale".

 

Dans un pays où 70% du PNB vient du tourisme, l'exotisme "traditionnel" est devenu,  pour l'extérieur, un argument de vente. Pour l'amusement des touristes australiens, les autochtones abandonnent, le temps de quelques danses,  leurs jeans et leurs T-shirts, éteignent, ou non, leurs téléphones portables pour évoquer, sans danger, leurs ancêtres anthropophages. Rêveries, et éventuellement frissons, tarifé(e)s...

 

"L'île idéale du Pacifique, je crois qu'elle doit rester un beau rêve. Le rêve en est infiniment plus beau que la réalité" (Flechter, 1923).

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, ethnologie, voyages

14/08/2008

L'Afrique des idées reçues

L'Afrique des idées reçues

Georges Courade

Editions Belin

Nous avons plein d'idées toute faites, reçues ou que nous pensons tirées de nos réflexions et de nos observations. Sur l'Afrique en particulier, continent pour lequel les lieux communs se multiplient, généralement dévalorisants. Ce livre en présente une cinquantaine, traitée de manière claire et rapide, par une trentaine d'auteurs spécialistes des questions soulevées. Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, chaque chapitre contient une biographie et une liste de sites internet où aller chercher des renseignements complémentaires.

 

Toutes ces "fiches" sont regroupées en cinq parties dont les titres sont emblématiques des "idées reçues" : -"L'Afrique est riche...mais les Africains dilapident les ressources" ; - "Lire le passé pour comprendre le présent et construire l'avenir" ; - "Comportements irrationnels, mentalités rétrogrades" ; - "Le progrès doit être imposé à des paysans archaïques" ; - "L'Afrique est partie...dans quelle direction ?"

Extraits

"L'inefficacité de l'aide, sous toutes ses formes, est aujourd'hui patente" ; "L'image dévalorisante de l'Afrique est diffusée dans le sous continent lui même" ; "80% des revenus nigérians ne bénéficient qu'à 1% de la population"

"La fuite des capitaux privés (285 milliards de $) doit être comparée à la dette externe (178 milliards)" "70% du patrimoine privé est placé hors du pays"

"Un enfant sur deux, privé de scolarité et de loisirs, est forcé de travailler"

"L'ethnie est d'abord un sentiment d'appartenance, conforté par le regard des autres. La modernité brasse les peuples ; c'est dans le sang que se construisent les identités collectives." "Les conflits africains récents se sont construits sur des conditions économiques extrêmement dégradées et des Etats déliquescents"

"L'Afrique compte 1/3 des réfugiés et la ½ des conflits dans le monde" "Ce ne sont pas les frontières qui posent problème, mais l'Etat dans sa capacité à intégrer diverses populations" "L'homme qui a plusieurs femmes ne dort jamais affamé"

"On oblige l'homme à dépenser pour limiter le nombre des co-épouses"

"Les anciens, auréolés de sagesse ou investis de pouvoirs occultes, sont à la fois admirés et craints"

"La réduction des inégalités et la lutte contre la pauvreté passent certainement par la confrontation avec le réel"

Idées reçues ? Valables ou dépassées ? Les réponses sont dans le livre...

07:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, livre