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26/10/2008

Le visiteur du Sud

Le visiteur du Sud

 

OH YEONG JIN

 

Le journal de Monsieur OH en Corée du Nord

 

Editions Flblb, avec l'aide de la Région Poitou Charentes

 

 

Monsieur Oh est Coréen du Sud. Il travaille dans la construction. Son entreprise a été choisie pour un chantier de canalisations,  en Corée du Nord, et son entreprise l'a choisi pour y superviser les ouvriers nord-coréens.

 

Monsieur Oh est également, pendant ses loisirs,  dessinateur de Bandes Dessinées. Ce livre est son journal : le voyage d'un Coréen du Sud, ordinaire, qui découvre la Corée du Nord et ses pratiques spécifiques. Monsieur Oh ne fait pas de politique : il raconte, en dessinant,  pour montrer aux lecteurs, ce qu'il voit, ce qui l'étonne, dans un pays voisin, issu de la même matrice,  mais si différent.

 

Ayant fait une visite de quelques jours dans ce pays surréaliste, ce livre a réveillé en moi quelques souvenirs : le transit obligatoire par Pékin pour aller de Séoul à Pyongyang, le vol sur Air Koryo (le nom antique de la Corée), qui se trouve sur la liste internationale des compagnies déconseillées, tellement ses avions sont vétustes, Hamhung, la ville la plus industrielle,  aux installations "d'un autre âge", et au port désert, l'obscurité dans les rues, les routes à peine praticables, le culte de la personnalité du "Cher Leader", et plus encore de son père disparu .  

Ce pays vit-il dans les années 50, 60 ou 70 ? Monsieur Oh et ses collègues en débattent.

Combien de temps le système va-t-il encore "tenir", grâce à l'aide internationale,  avant effondrement complet ?

 

25/10/2008

Kosovo : de la tutelle internationale à l'intégration dans l'union européenne

Kosovo : de la tutelle à l'Union européenne ?

 

Compte-rendu de mission (1/4 octobre 2008)

 

 

La tutelle internationale

 

Au printemps 1999, les forces de l'OTAN ont reçu de l'ONU le mandat de mettre fin au processus de "nettoyage ethnique" entrepris un an plus tôt par l'armée serbe.

 

La résolution 1244 a placé le Kosovo sous "protectorat" international, un Haut Représentant de l'ONU assurant la transition (vers un Etat dont l'indépendance sera reconnue ?), l'OTAN, via la KFOR se chargeant du maintien de la paix.

En plus de l'ONU et de l'OTAN (KFOR) se trouvent au Kosovo une mission de l'OSCE (qui prépare les élections de 2009), le FMI,  qui veille sur l'orthodoxie budgétaire,  la Banque Mondiale, le PNUD...et, bien entendu, l'Union européenne !

Le Haut Commissariat aux réfugiés s'est retiré.

 

La résolution 1244 étant toujours en vigueur, l'UNMIK reste formellement responsable de la coordination de la communauté internationale...jusqu'à une décision formelle, éventuelle, du Conseil de sécurité. En attendant, ses effectifs devraient diminuer de 70% d'ici la fin de l'année.

 

Certains, comme les Serbes, n'acceptent pas la mission EULEX et remettent en cause sa légalité, considérant que la décision du seul Secrétaire général ne suffit pas.

Les albanophones préfèrent avoir affaire à l'Union européenne qui apporte son soutien et "tire vers le haut" le Kosovo vers des "standards" de qualité.

Nous avons entendu,  de leur part,  quelques réflexions à la limite du racisme à l'égard des représentants de l'ONU "venus du tiers monde".

 

Tout le monde est soucieux de la stabilité du Kosovo, car la situation n'est pas stabilisée dans la région, la Bosnie-Herzégovine, en particulier, restant fragile.

(à suivre)

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

24/10/2008

les insoumis

Les insoumis

 

De Claude-Michel Rome

 

Avec Richard Berry, Pascal Elbé, Zabou Brehman

 

 

Un commissariat pourri dans une banlieue qui ne l'est pas moins, quelle que part du côté de  l'étang de Berre. Des flics qui ont oublié leurs missions, sous les ordres d'une cheffe qui veut vivre tranquillement sa grossesse.

Dans ce qui ressemble à un cloaque,  débarque un flic expérimenté, de la fameuse brigade de répression du banditisme : Richard Berry. Il vient là pour fuir un passé trop lourd à porter, dont on ne devinera que des bribes.

Au moins redonne-t-il à ses collègues le sens de l'honneur.

A chaque moment du film on se demande si tout cela n'est pas exagéré, caricatural. Ce "polar" qui se laisse regarder sans ennui se termine par une apothéose de violence.

Nos banlieues, notre police en sont-elles à ce point de décrépitude ?

 

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/10/2008

Pourquoi les socialistes veulent-ils sauver les banques ?

CRISE FINANCIERE: LE "OUI MAIS..." DES SOCIALISTES  EUROPEENS AU PLAN DE SAUVETAGE EUROPEEN DES BANQUES

 

Les eurodéputés socialistes exigent des mesures drastiques et ambitieuses - telles que la fin des paradis fiscaux - pour éviter une répétition de la crise financière  et limiter son impact  sur la croissance et l'emploi en Europe.

 

Le plan de sauvetage des banques,  décidé par le Conseil européen,  était indispensable pour éviter la faillite de notre système bancaire et protéger l'épargne de nos citoyens. Le groupe socialiste européen ne donne pas pour autant un chèque en blanc à la Commission européenne et au Conseil.

 

Les Socialistes européens estiment que ce plan doit s'accompagner d'une action coordonnée des vingt-sept pour la sauvegarde des emplois en Europe alors que la récession menace.

 

Nous avons besoin d'une meilleure gouvernance économique de la zone euro pour accompagner la politique monétaire de la Banque centrale européenne. La Commission européenne devrait en outre être chargée de piloter la surveillance des plans nationaux mis en place pour sauver les banques. Si l'Etat devient actionnaire d'une banque, il doit rendre des comptes au citoyen.

 

Les Socialistes européens jugent en outre qu'il est grand temps de s'attaquer au problème des paradis fiscaux par lesquels transite plus de la moitié des flux financiers mondiaux,  dont l'argent de la grande criminalité.

 

On ne peut pas demander à nos citoyens de contribuer au sauvetage de leurs banques sans réclamer des comptes à ceux qui pratiquent la fraude fiscale et planquent leur argent dans des centres off shore.

 

Il n'y aura pas de stabilité à long terme du système financier mondial sans la fermeture de ces centres off shore. L'UE doit donner l'exemple dans ce domaine et faire pression sur les autres pays.

 

Les socialistes européens proposent d'inclure tous les acteurs financiers y compris les fonds d'investissement  spéculatifs dans les initiatives qui seront prises pour renforcer la supervision et la régulation des marchés financiers et du système bancaire.  

 

Les centres off-shore abritent 2/3 des hedge funds. Certes ces fonds spéculatifs ne sont pas responsables de la crise financière mais ils sont co-responsables d'une partie substantielle des dettes. Ils sont encore moins transparents que les autres acteurs du marché. Si ion veut éviter une nouvelle crise causée par un endettement excessif et le manque de transparence, ce serait une bonne idée de les inclure dans les nouvelles règles.

 

Sur tous ces points, les Socialistes européens regrettent amèrement que les Droites européennes n'aient pas soutenu ces revendications dans la résolution parlementaire.

 

Le Groupe socialiste européen continuera à apporter sa contribution à la réflexion globale sur la refonte du système financier mondial.

22/10/2008

une alliance contre le changement climatique

DEVELOPPEMENT: LES SOCIALISTES EUROPEENS EN FAVEUR D'UNE ALLIANCE GLOBALE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

Le Parlement européen a adopté le rapport portant sur la construction d'une "Alliance mondiale contre le changement climatique entre l'UE et les pays en développement pauvres et les plus vulnérables au changement climatique". L'objectif de cet instrument est de permettre à ces pays de s'adapter le mieux possible aux conséquences du changement climatique dont ils sont les premières victimes.

 

Les 60 Millions d'euros par an prévus par la Commission Européenne sont largement insuffisants pour répondre efficacement au défi immense que constitue la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.

 

Le groupe socialiste européen s'est par ailleurs montré très critique à l'égard de l'utilisation du Fonds Européen de Développement (FED) pour financer l'Alliance. Ce fonds qui n'est en effet pas inscrit au budget de l'UE, échappe au contrôle démocratique du Parlement Européen. Le FED a déjà été largement utilisé pour financer de nouvelles initiatives et la Commission doit donc respecter son engagement à trouver de nouvelles sources de financement afin de préserver le FED.

 

Les socialistes européens ont par ailleurs demandé que l'utilisation du FED soit strictement contrôlée, afin que ces fonds servent bien à  financer des actions de développement, et que le recours au FED soit limité à la première année de mise en œuvre de l'Alliance.

 

En outre, les socialistes se sont clairement prononcés pour qu'un lien étroit soit établi entre le changement climatique la crise alimentaire actuelle. L'Alliance doit s'attaquer aux causes profondes de cette problématique et proposer des pistes concrètes, comme la promotion de l'agriculture vivrière ainsi que la création de ceintures vertes autour des villes de moyenne importance.

 

Enfin, sur le sujet sensible des agrocarburants, les socialistes européens ont empêché la droite du Parlement d'utiliser l'Alliance pour donner carte blanche à leur production accrue dans les pays pauvres. Ils ont en effet demandé à la Commission d'élaborer des critères clairement identifiés, prenant en compte l’impact environnemental, social et économique de la production d’agrocarburants, ainsi que la priorité d’assurer la sécurité alimentaire avant de promouvoir l’agriculture d’exportation.

 

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe