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19/04/2010

pour un euro de plus

"Le Président de la République a décidé..." "Le Président de la République a annoncé..."

Les dernières décisions et annonces concernent le relèvement du prix de la consultation chez les généralistes.

Naïvement, je pensais que cela était de la responsabilité de la Sécurité sociale, et que celle-ci était gérée de façon paritaire par les partenaires sociaux.

Dans quel autre pays au monde, c'est le Chef de l'Etat qui décide de se genre de choses ?

Le, juste, retour des choses est que l'hyper-président est tenu pour responsable de tout, et donc de tout ce qui ne va pas...

Sur les tarifs des médecins, juste un mot : la dernière fois que j'ai fait venir un électricien chez moi, je l'ai appelé "docteur", car il m'a pris plus cher qu'une visite à domicile d'un médecin, pour le même temps de "consultation". Malheureusement, il n'était pas remboursé par la "sécu" !

Pour terminer une bonne nouvelle : Roselyne Bachelot parle du nuage de poussières volcanique sans nous proposer de vaccin !


08:17 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

18/04/2010

l'immortel

L'immortel

 

De Richard Berry

 

Avec Jean Reno, Kad Merad, Jean-Pierre Daroussin, Marina Foïs

 

 

Un vrai film de gangsters et d'actions, avec Marseille en toile de fond.

 

Jean Reno joue le rôle d'un gangster, surnommé "l'immortel" pour avoir survécu à une fusillade assassine,  qui ne veut que prendre sa retraite, mais "le sang appelle le sang" et une vengeance en entraîne une autre.

 

Marina Foïs, ancienne des "Robins des bois", et donc dans un rôle inhabituel,  est convaincante en flic, veuve et mère de famille.

 

Kad Merad et Jean-Pierre Daroussin sont également à "contre emploi" dans ce milieu de la pègre.

 

Richard Berry fait quelques apparitions sympathiques.

 

Et une morale : il ne faut pas toucher à la drogue !

 

 

08:09 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

17/04/2010

Paris blues

Paris blues

Maurice Attia

Editions « Babel noir »

 

Les années 69/70 comme vous y étiez, et, presque, comme nous aurions pu les vivre, entre l’université de Paris VIII, construite en quelques mois dans le bois de Vincennes, que j’ai bien connue,  et le quartier des Halles, que je connais bien aujourd’hui, qui,  alors,  risquait de mourir du départ des pavillons Baltard.

 Promenade littéraire et policière,  entre la « Gauche prolétarienne » et les relents de l’OAS, entre la naissance des sex-shops et des films pornos et les tendances de la nouvelle psychiatrie alternative.

Nous connaîtrons,  à la 500e page,  qui a assassiné le projectionniste du département « cinéma » de la fac, mais ça fait longtemps que l’on s’en fout un peu, emmenés sur de multiples chemins de traverse, ayant compris que là n’était pas l’essentiel.

Un polar politique et intello, qui cite Camus, Céline et quelques autres, et, bien entendu un certain nombre de cinéastes, à commencer par Godard. Bref, un polar sur mesure pour moi !

Les petits bémols :

1) Tout le monde sait maintenant que le ministère de l’intérieur n’avait pas besoin d’un flic du commissariat de Vincennes pour infiltrer la « Gauche prolétarienne », et l’utiliser contre la gauche parlementaire, en utilisant ses infiltrés comme provocateurs, justifiant ainsi les mesures répressives et parfois un peu liberticides.

2) Le cliché selon lequel les étudiants de Vincennes s’auto-attribuaient leurs diplômes est peut-être vrai pour le département cinéma, pas pour les départements habilités à délivrer des « licences d’enseignement », comme l’Histoire, la géographie, les lettres…

Jacques Marseille, qui vient de décéder,  ne bradait,  pas plus que les autres,  ses « unités de valeur » d’’histoire économique. Ce qui est vrai c’est que pour nous, les étudiants salariés, il y avait des cours jusqu’à 21 heures, et également le samedi.

La « GP » n’était qu’un des groupuscules gauchistes parmi d’autres, et le PC était assez puissant. Le PS n’existait pas encore, et j’avais autre chose à faire qu’à militer à la fac…

Mon seul regret, puisque nous avions l’obligation de sortir un peu de notre spécialité,  est de ne pas avoir pris quelques « unités de valeur » justement en cinéma, en informatique, en urbanisme, non pas pour avoir plus facilement mon diplôme, mais pour élargir mon horizon trop littéraire. Dans une autre vie ?

« N’était-ce pas légitime de rêver à 89 quitte à finir en 69 ? »

« Mes tripes se sont réchauffées à la mode de « quand ? »

« Les femmes allaient plus facilement vers les chefs, qu’ils soient gauchos ou fachos »

« Les femmes adorent les hommes fragiles, surtout s’ils ont l’air forts »

« Débandade du matin, chagrin »

« L’Histoire parle plus souvent des hommes politiques et des soldats que des gens »

 

« La révolution est un drame passionnel » (Mao)

« Est-ce que vous vous êtes aperçu à quel point il est rare qu’un amour échoue sur les qualités ou les défauts réels de la personne aimée ? » (Lacan)

« Parce que la vie n’a pas de sens, il faut lui en donner un » (Camus)

« Tout a été dit, mais il est important de répéter, car tout le monde a oublié » (Gide)

« La guerre n’est pas une aventure, la guerre est une maladie, comme le typhus » (Saint-Exupéry)

« Ne vaut-il pas mieux tomber entre les mains d’un meurtrier que dans les rêves d’une femme en rut ? » (Nietzsche)

08:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

16/04/2010

les invités de mon père

Les invités de mon père

D’Anne Le Ny

Avec Michel Aumont, Karine Viard, Fabrice Luchini

 

Il faudrait mettre « invités » au féminin, puisqu’il s’agit d’une « sans papier » moldave et de sa fille, que le père, magistralement interprété par Michel Aumont, octogénaire a « invitées » chez lui, avec l’esprit militant qui a caractérisé sa vie, allant même jusqu’à contracter un mariage qui aurait dû rester « blanc ».

Ses enfants, aussi bien celle qui a toujours tout fait pour qu’il soit fier d’elle (Karine Viard) que celui qui considère que ce « baobab » lui a pourrit son enfance (Fabrice Luchini) sont un peu perturbés, surtout quand le père leur annonce qu’il a décidé de les déshériter, puisque sa nouvelle femme a plus besoin d’argent qu’eux.

Une excellente comédie, sociale et sociétale, avec plein d’humour et de thèmes de réflexion : la fin de vie, les relations père/enfants, frère/sœur, les rapports à l’argent, aux idéaux,  l’immigration, le racisme, la délation…

 

08:48 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/04/2010

proposition équatorienne

Les Equatoriens ne manquent pas d'humour

 

Le gouvernement équatorien propose aux USA une aide de 2,5 millions de $ (1,8 million d'euros) s'ils ratifient, enfin, le protocole de Kyoto.

Le gouvernement équatorien souhaite un pacte climatique au niveau planétaire, réellement multilatéral, basé sur les normes et les protocoles de l'ONU.