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20/03/2012

Qui sème le racisme récolte la folie

La violence du racisme

 

Ils s'appelaient Mohamed, Imad, Abel. Ils étaient militaires. Ils ont été tués de sang froid. Pas en Afghanistan, pas en opération. Simplement dans leur vie quotidienne.

 

Il a fallu que des enfants juifs soient froidement assassinés pour que les médias nous révèlent la couleur de leur peau.

Ils étaient des hommes, tout simplement.

 

Les races n'existent pas, mais le racisme peut être meurtrier.

Il n'y a pas de "race" juive. Il fallait donc que l'assassin se rende dans une école confessionnelle hébraïque pour trouver ses innocentes victimes.

 

Comment ne pas penser à la tuerie du conseil municipal de Nanterre, en pleine campagne électorale de 2002, à la psychose sécuritaire qui s'en est suivie, aux résultats du premier tour de l'élection présidentielle ?

 

Nous  ne savons pas encore qui est l'assassin, mais j'ai déjà des craintes pour deviner à qui pourrait profiter les crimes.

 

L'heure, en France, doit être au rassemblement autour des valeurs de la République, et non à la division entre ceux qui mangent hallal, casher, et les autres.

 

 

11:44 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (1)

19/03/2012

le modèle social européen fait partie de notre identité européenne

LE MODELE SOCIAL EUROPEEN N'EST PAS MORT.

NOUS DEVONS NOUS BATTRE POUR LE CONSERVER COMME FAISANT PARTIE DE NOTRE IDENTITE EUROPEENNE.

 

La décision du Conseil européen de ne pas élargir l'espace Schengen à la Roumanie et à la Bulgarie est éminemment politique. Elle s'inscrit en cela dans la regrettable approche de Nicolas Sarkozy qui demande une révision des accords de Schengen. Ses déclarations sont purement anti-européennes et nationalistes, et inacceptables dans l'Europe dans laquelle nous vivons.

 

Sarkozy souhaite-t-il réellement réintroduire les contrôles de passeports pour voyager en Europe? Ce n'est pas ce pourquoi nous nous battons. Notre vision de l'Europe est celle d'une Europe qui avance et non qui recule. 

 

Lutter contre le chômage des jeunes et la crise financière

 

Face à la vision sarkozienne, nous voulons une Europe plus juste et plus responsable au plan social, conformément à l'appel des Socialistes et Démocrates européens à s'attaquer au taux grandissant de chômage  des jeunes. Il faut souligner le manque d'initiative, lors du dernier sommet Européen, pour fournir des solutions pratiques à la crise et aux taux de chômage élevés. Il faut également insister sur la nécessité d'aide aux catégories les plus vulnérables. 

 

Nous ne sommes pas sur la bonne voie. Se focaliser sur l'austérité nous conduit précisément à l'inverse de ce dont nous avons besoin: au lieu de générer plus de croissance et d'emploi, nous en avons moins, ce qui se traduit également par moins de taxes et revenus. Il nous faut changer cela et nous concentrer sur une politique qui soutienne la demande.

 

Les jeunes, qui vivent souvent avec moins de 1000 euros par mois, n'ont aucune chance en Europe aujourd'hui. Nos jeunes Européens émigrent au Brésil ou en Argentine pour trouver des emplois et nous devrions avoir honte de ne pas pouvoir, aujourd'hui, en Europe, résoudre ces problèmes.

 

Il nous faut ici une garantie d'éducation et d'emploi. Les institutions européennes devraient prendre en considération tout aussi sérieusement l'échec à agir sur l'emploi des jeunes que n'importe quel autre manquement à se conformer à la discipline budgétaire.

 

D'autre part, il n'est que temps de s'attaquer à l'évasion et autres niches fiscales.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

18/03/2012

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11:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

17/03/2012

L'itinéraire d'Octavio Paz

Itinéraire

 

Octavio Paz

 

Prix Nobel de littérature 1990

 

Editions Gallimard, collection "Arcades"

 

 

Autobiographie politique, et intellectuelle qui commence avec la révolution mexicaine et se termine avec l'effondrement du communisme, en passant par la guerre d'Espagne.

Un condensé de l'histoire du XXe siècle par un de ses témoins écrivains, à cheval sur plusieurs continents.

 

 

"En ce temps là, contrairement à notre époque, les institutions scolaires de l'Etat jouissait d'un grand prestige"

 

"On nous apprenait à nous servir du langage comme d'un outil, une arme, une prolongation de la main"

 

"Peut-être la véritable imagination - à l'opposé de la fantaisie - consiste-t-elle à voir la réalité de tous les jours avec le regard du premier jour"

 

"Tâche d'être modeste, mais pas humble. L'humilité appartient aux Saints ; la modestie aux gens bien nés"

 

"Depuis la Contre-réforme, le combat engagé par l'Eglise contre le corps n'a pas été moins impitoyable que sa lutte contre les hétérodoxies"

 

"Que cherche le voyageur ? Peut-être cherche-t-il son destin ? Peut-être son destin est-il de chercher ?"

 

"La femme est la porte de la réconciliation avec le monde"

 

"L'orthodoxie idéologique et l'orthodoxie sexuelle sont toujours les alliées de la xénophobie"

 

"Toutes les visions de l'histoire sont un point de vue, mais il est clair que tous les points de vue ne sont pas nécessairement fondés" ; "l'histoire est une intersection entre un temps et un lieu"

 

"L'opposition entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons n'est pas rare"

 

"La culture est une hybridation"

 

"Le remède au nationalisme n'est pas l'Empire, mais une confédération de nations"

"La tolérance implique que nos convictions religieuses et morales ne s'imposent qu'à ceux qui les partagent avec nous"

 

 

"Moi j'allais de par le monde. Mes paroles furent ma maison"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

16/03/2012

Adaptation au cinéma de "Bel ami"

Bel ami

 

De Declan Donnellan et Nick Ormerod

 

Avec Robert Pattinson, Uma Thurman, Kristin Scott Thomas, Christine Ricci

 

D'après le roman de Guy de Maupassant

 

 

Guy de Maupassant (en 1885) : "J'ai voulu simplement raconter la vie d'un aventurier pareil à tous ceux que nous coudoyons chaque jour dans Paris, et qu'on rencontre dans toutes les professions existantes" ; "Voulant analyser une crapule, je l'ai développée dans un milieu digne d'elle" (journaliste) ; "Il est simplement affamé d'argent et privé de conscience" ; "Il n'a aucun talent. C'est par les femmes seules qu'il arrive" ; C'est aux femmes qu'il devra son avenir" ; "De quoi se plaint-on ? De ce que le vice triomphe à la fin ? Cela n'arrive-t-il jamais ?" ;

"Mon aventurier marche vers la politique militante, vers la députation, vers une autre vie". Effectivement on peut lire, à la dernière page du livre, cet aspect,  occulté dans le film : "Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui. Le peuple de Paris le contemplait et l'enviait. Il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des députés. Et il lui sembla qu'il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon".

 

Je ne vais jamais voir les films de vampires, je ne connaissais donc pas Robert Pattinson qui, avec "Bel ami" joue le rôle d'un vampire symbolique, puisqu'il "vampirise" les femmes,  pour se sortir de la misère et devenir un "parvenu".

Le trio d'actrices est sublime, chacune dans un rôle très différent.

 

Cela fait, quand même, un peu bizarre d'entendre parler anglais dans une histoire qui se passe à Paris...

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma