25/03/2014
L'union européenne, les banques, les épargnants, les contribuables
Enfin, l'Union européenne s'occupe, un peu, des banques
Le Parlement européen et le Conseil, après de longues négociations tendues, se sont mis d'accord sur deux mesures qui touchent directement les citoyens européens, dans le secteur bancaire :
- Un système d'échanges de données entre administrations fiscales de tous les pays de l'Union européenne afin de lutter contre l'évasion fiscale dont le coût est estimé à 1.000 milliards d'euros par an.
L'argent récupéré au détriment des paradis fiscaux permettra de consolider les finances publiques des pays de l'Union européenne.
Ces rentrées fiscales devront être mises au service de l'économie réelle, et donc des services publics et des emplois.
La route vers l'harmonisation fiscale au sein de l'Union européenne sera encore longue...
- Un mécanisme européen de résolution des crises bancaires. Les contribuables, et les épargnants, n'auront plus à assumer les risques pris par les banques. Ce mécanisme permettra d'éviter les risques de déstabilisation profonde du système bancaire européen en évitant les conséquences systémiques des crises bancaires issues d'une prise de risque excessive, dans un but spéculatif, sur les marchés financiers.
Un Fonds européen de 55 milliards, alimenté par les banques elles-mêmes, donnera à ce mécanisme sa force d'intervention.
Ces accords marquent, enfin, le recadrage du système financier européen sur ce qui devrait être son rôle prioritaire : le financement de l'investissement pour la croissance et l'emploi.
13:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
24/03/2014
L'abstention des électeurs de gauche
Je me souviens des élections cantonales de 82 et municipales de 83, des cantonales de 88 et des municipales de 89. Chaque fois juste après l'élection triomphale de François Mitterrand.
Les électeurs socialistes n'étaient pas passés à droite. Ils étaient restés chez eux, et le différentiel d'abstentions suffit à faire pencher la balance.
Cela est vrai dans l'autre sens. Je ne vais pas reprendre la liste des villes gagnées par la gauche quand la droite était au pouvoir.
Ceux qui regardent au-delà de nos frontières savent que ce phénomène n'est pas propre à notre pays. Les élections intermédiaires ne sont bonnes nulle part pour les partis au gouvernement. Par différentiel d'abstentions.
Je voudrais croire à un sursaut au deuxième tour.
Dans un certain nombre de cas, il est trop tard.
Par exemple, la ville dont j'ai été l'élu pendant deux mandats, qui repasse à droite.
Par exemple, La Grande Motte, ville où je passe mes vacances, où la liste socialiste ne passe pas la barre des 5%. Ses candidats ne seront pas remboursés...
Les élections européennes, le 25 mai, risquent d'être pires encore, en termes d'abstentions, et donc du score du FN.
16:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipales
L'abstention des électeurs de gauche
Je me souviens des élections cantonales de 82 et municipales de 83, des cantonales de 88 et des municipales de 89. Chaque fois juste après l'élection triomphale de François Mitterrand.
Les électeurs socialistes n'étaient pas passés à droite. Ils étaient restés chez eux, et le différentiel d'abstentions suffit à faire pencher la balance.
Cela est vrai dans l'autre sens. Je ne vais pas reprendre la liste des villes gagnées par la gauche quand la droite était au pouvoir.
Ceux qui regardent au-delà de nos frontières savent que ce phénomène n'est pas propre à notre pays. Les élections intermédiaires ne sont bonnes nulle part pour les partis au gouvernement. Par différentiel d'abstentions.
Je voudrais croire à un sursaut au deuxième tour.
Dans un certain nombre de cas, il est trop tard.
Par exemple, la ville dont j'ai été l'élu pendant deux mandats, qui repasse à droite.
Par exemple, La Grande Motte, ville où je passe mes vacances, où la liste socialiste ne passe pas la barre des 5%. Ses candidats ne seront pas remboursés...
Les élections européennes, le 25 mai, risquent d'être pires encore, en termes d'abstentions, et donc du score du FN.
16:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : municipales
22/03/2014
Expionnage
Il y a à Paris une "bibliothèque de la littérature policière" , "BILIPO", située rue du Cardinal Lemoine. J'ai eu du mal à la trouver, car elle se cache derrière la caserne de pompiers, rue Lartigue.
En ce moment, une exposition consacrée à l'espionnage. La littérature, avec des livres qui ont rythmé mon adolescence : le monocle, Paul Kenny, OSS etc. Des affiches de films, mais aussi des objets utilisés par les espions : téléphones truqués, machine à crypter, etc.
Sympathique...et gratuit !
20:52 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo
19/03/2014
le retour humoristique du cinéma politique italien
De Roberto Ando
Avec Toni Servillo
Valeria Bruni-Tedeschi, Valerio Mastandrea
Le secrétaire général du grand parti de l'opposition, déçu par les sondages, et fatigué des critiques incessantes à l'intérieur de son parti, décide de disparaître pour voir comment "ces cons vont se débrouiller" sans lui.
Pour ne pas laisser la place vide, son épouse et son plus proche collaborateur ont l'idée de le remplacer par son frère jumeau, philosophe et poète, souffrant de troubles de la personnalité mais tout juste sorti de l'hôpital psychiatrique.
Sa sincérité fait merveille et les sondages remontent.
Un film sympathique, qui dynamite, avec intelligence et un humour subtil, les codes de la politique. L'inverse de Pepe Grillo !
Également une réflexion sur la gémellité, ses rapprochements et ses confrontations, illustrées par une histoire d'amour.
Toni Servillo est exceptionnel dans ce double rôle, comme il l'était dans "Il Divo" et "La grande Bellezza" qui vient de recevoir l'Oscar du meilleur film étranger, mais que je trouve moins bon que "Viva la Liberta".
Dommage que cela ne soit pas toujours crédible.
16:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma