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28/02/2014

Davodeau adapté par Solveig Anspach

Lulu, femme nue

 

De Solveig Anspach

 

Avec Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac

 

D'après la BD d'Etienne Davodeau, Prix du public à Angoulême

 

 

 

J'avais beaucoup aimé la BD. Je n'ai pas été déçu par l'adaptation cinématographique, portée par le talent de Karine Viard.

 

Lulu a quarante ans, un mari, trois enfants qu'elle aime, mais elle en a "ras-le-bol" comme disent les gens de ma génération. Après un entretien d'embauche infructueux,  et une série de circonstances, elle fait une fugue, sans rage ni révolte,  simplement parce qu'elle n'a pas envie de rentrer tout de suite.

 

Elle rencontre un marginal au cœur d'or (le Belge Bouli Lanners), puis une vieille dame qui l'accueille (Claude Gensac, qui jouait toujours le rôle de la femme de Louis De Funès), et, bien entendu, c'est elle qu'elle retrouve.

 

C'est frais, c'est tendre, juste un peu irréaliste.

Changer la fin de l'histoire en modifie le sens, à mon avis.

 

 

08:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

26/02/2014

Et le roman, noir, devient graphique

L'homme qui assassinait sa vie

 

Vautrin par Moynot

 

Éditions Casterman

 

 

Moynot avait déjà mis "en bulles" Nestor Burma de Léo Mallet.

Il récidive avec un roman très noir de Jean Vautrin. Et le roman devient graphique.

 

François sort de prison et règle ses comptes de manière expéditive. Il "assassine sa vie", à commencer par les personnes qu'il rend responsable de sa condamnation.

En chemin, il croise Gus, détective privé, privé de talents, privé de clients, bénévolement à la recherche d'un autiste disparu.

 

Au fil des cadavres Gus, qui a besoin d'argent,  se met au service de François.

 

 

08:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

25/02/2014

Ukraine désunie dans la diversité

Ukraine : immédiatement d'autres difficultés !

 

1) Fin de la crise ?

Nous sommes tous heureux que les violences aient cessé.

Nous nous réjouissons tous que le Président, même élu, soit parti, tant sa corruption est évidente, même si nous craignons qu'il ne soit pas le seul dans ce cas.

Nous avons une pensée émue pour les morts et les blessés de la place Maidan.

Nous nous sentons solidaires des forces démocratiques, en sachant que parmi les protestataires, il n'y avait pas que des démocrates.

Nous nous réjouissons de la transition démocratique et non-violente qui commence, et nous espérons qu'elle sera démocratique jusqu'au bout du processus.

Personne en Europe n'aime Poutine, mais il me semble utopique de croire que toute cette transition peut se faire en douceur contre la Russie. Il faudra donc avoir des contacts permanents avec les Russes sur la question ukrainienne. Mais il faudrait que la Russie reconnaisse les nouvelles autorités ukrainiennes.

Les ministres des affaires étrangères polonais, allemand et français ont fait un excellent travail sur place. Ils seront peut-être appelés de nouveau comme médiateurs. Mais ils n'ont aucun moyen d'éviter les chasses aux sorcières et l'esprit de revanche.

Une des premières décisions des nouvelles autorités a été d'abolir la loi sur les langues minoritaires. Les russophones sont visés, mais les minorités roumaines, hongroises, bulgares, moldaves seront également victimes de cette abolition. Est-ce ainsi que pourra se construire la nouvelle Ukraine, pour tous, "unie dans la diversité" ?

 

2) La question européenne

A peine sortie de prison, Yulia Timoshenko, dans son grand discours place Maidan, a promis d'amener l'Ukraine au sein de l'Union européenne. Promesse populiste, puisque l'Ukraine, et l'Union européenne,  n'en sont pas encore à signer un accord d'association. Probablement un des plus gros mensonges depuis le début de la contestation.

Ne faut-il pas éviter de faire naître des espoirs qui seront déçus ?

 

3) La menace de banqueroute

Les problèmes de fond ne sont pas réglés. L'Ukraine est au bord de la faillite. A la fin de la semaine, donc fin du mois, l'Etat ukrainien est dans l'incapacité de payer les salaires et les retraites des fonctionnaires, y compris la police et l'armée,  et des retraités.

Comment éviter la banqueroute ?

Les nouveaux gouvernants demandent 35 milliards d'aide financière.

Seule une conférence des donateurs pourrait faire face à la catastrophe.

Poutine ne veut plus mettre la main au porte-monnaie. Le FMI et l'Union européenne ne veulent rien prêter tant que des mesures sérieuses ne seront pas prises pour contrôler l'utilisation de l'argent. Le budget de l'Union européenne, réduit, ne peut faire face qu'à la marge.

 

 

23/02/2014

Vingt toiles de maîtres à travers les yeux des Bidochon

Un jour au musée avec les Bidochon Christian Binet Éditions Fluide glacial "Y'a que des tableaux" ; "C'est que des viellieries"... Les Bidochon sont dans un musée imaginaire et les réflexions fusent, surtout de la part de Robert. En contrepoint, les explications sérieuses de Patrick Ramade, du musée des Beaux-arts de Caen, et Pierre Lacôte de celui de Lyon. Grâce À l'humour de Binet et de ses personnages, une approche pédagogique de quelques grands maîtres.

21:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

22/02/2014

Piraterie et terrorisme

Djibouti

 

Elmore Leonard

 

Éditions Rivages / thriller

 

 

Elmore Leonard n'est plus, mais nous avons toujours ses livres.

Était-il "le plus grand écrivain américain de romans policiers", comme l'affirme Newsweek ?

 

L'action de ce roman se déroule à Djibouti, carrefour de la lutte contre la piraterie navale. Le film "Captain Philips" raconte l'abordage d'un bateau américain par des "pêcheurs" somaliens. Dans ce roman il s'agit d'un super méthanier dont l'explosion libèrerait plus d'énergie que la bombe atomique d'Hiroshima, capable de détruire Djibouti, ou un port américain si les terroristes parvenaient à le mener jusque-là.

 

La piraterie est en régression au large des côtes somaliennes, grâce aux missions de l'Union européenne, sur mer et sur terre, mais le danger subsiste.

Les réseaux djihadistes s'entremêlent, comme au Sahel, avec les réseaux criminels calqués sur les réseaux de contrebande.

 

 

"Le cours actuel des rançons se situe entre trois cent mille et trois millions de dollars, pour des bateaux dont la cargaison peut représenter cent millions de dollars."

 

"Qui a besoin de ciment frais sur les murs s'il a du khat frais à mâcher ?"

 

 

 

 

 

 

08:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature