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01/01/2011

Boire, fumer, et conduire, en plus, vite

Boire, fumer, et conduire encore plus vite

Vanessa Demouy, Philippe Lellouch, Christian Vadim, David Brécourt

Comédie de Philippe Lellouch

Théâtre de la Renaissance

 

L’un a trop bu (le plus drôle), le second a fumé dans un lieu interdit, le troisième est un chauffard. Tous les trois ont insulté les forces de police et se retrouvent ensemble, et avec une avocate commis d’office, en garde à vue,  la nuit du réveillon de la Saint Sylvestre, alors qu’ils sont attendus par ailleurs.

Quand ils parlent de la « génération » de leurs parents, ils parlent de la mienne… C’est un peu l’histoire d’une génération d’enfants de 68,  qui a vu se mettre en place, dans leur vie quotidienne, des interdits toujours plus pesants, pour les protéger, comme pour contrebalancer nos jeunes années de découverte de la liberté...

Tous les trois ont des problèmes de couples.

Tout pour faire une comédie.

Comment va se terminer cette nuit du 31 décembre au 1er janvier ? De façon inattendue, bien entendu !

 

08:40 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, humour

28/11/2010

Théâtre de bonne humeur

Le technicien

 

D'Eric Assous

 

Avec Roland Giraud et Maaike Jansen

 

Mise en scène de Jean-Luc Moreau

 

Théâtre du Palais-Royal

 

 

Roland Giraud est le technicien...de surface, embauché, par pitié ou par vengeance, par son ex épouse, qu'il a abandonnée 25 ans plus tôt, alors qu'il était en pleine réussite.

La patronne, dans tous les sens du terme, comme actrice autant que comme personnage, c'est Maaike Jansen, qui mène rondement les affaires, avec une gouaille très parisienne, malgré son nom scandinave.

 

Le théâtre du Palais-Royal, construit en 1783 par le Duc d'Orléans (mais pourquoi tant de théâtres parisiens sont-ils tellement inconfortables ?) n'est pas sur les boulevards, mais la pièce qui s'y joue peut être qualifiée de "théâtre de boulevard" : il y est question d'adultère, avec situations sinon scabreuses ou moins embarrassantes, de secrets de famille, aisés à deviner pour le spectateur,  dévoilés après quelques quiproquos de bon aloi. Un théâtre de bonne humeur.

 Avec tout de même une réflexion sous jacente sur le temps qui passe, sur l'amour qui reste, malgré tout, sur la difficulté, sinon l'impossibilité,  de réinsertion après 55 ans, même comme "technicien de surface"...

 

07:58 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

17/10/2010

la parisienne

La parisienne

Théâtre Montparnasse

Avec Barbara Schulz

 

Une pièce de 1885 qui montre, assez sévèrement,  les mœurs de la bourgeoisie parisienne en ce début de IIIe République.

Tout tourne autour de la ravissante Barbara Schulz, qui porte à merveille des tenues d’époque. Elle est oisive, pense sorties et achats, rencontrer des amies après une visite au Bon Marché, ou chez la couturière et la modiste. Pour séduire.

Elle ne s’entend pas mal avec son mari, obsédé par sa promotion sociale. Elle va même l’aider grâce à ses relations très personnelles.

Il y a les amants, celui dont elle s’est  éloignée, qui le sent bien et qui s’accroche maladroitement. Et le jeune aristocrate qui ne fera qu’un passage, car il s’ennuie loin de son château, de ses chiens, de ses fusils et des courbettes que lui prodiguent ses gens.

Un monde disparu ? Peut-être pas entièrement… Le besoin d’être aimé(e) traverse les époques !

Dans la famille Schulz, c’est définitivement Barbara que je préfère.

 

 

10:16 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

03/10/2010

de la moquette sur le trottoir !

Désolé pour la moquette

 

De Bertrand Blier

 

Avec Anny Duperey, Myriam Boyer,

Patrick Préjean, Abbès Zahmani, Jean Barney

 

Théâtre Antoine

 

 

Imaginez que pour soulager la misère des sans abri, les trottoirs soient recouverts de moquette.

Cet humour noir, absurde comme l'est parfois la vie,  est fréquent chez Bertrand Blier.

 

Le dialogue s'engage entre la bourgeoise dans son confortable appartement (Anny Duperey, très "classe") et la "clocharde" sur la moquette du trottoir (Myriam Boyer, vue également dans "Le bruit des glaçons", le dernier film de Bertrand Blier).

A un moment,  elles échangent leurs rôles, pour bien montrer que la vie est faite d'aléas, de bons moments et d'autres plus difficiles, qu'il n'y a pas de prédestination ni de fatalité, dans le bonheur comme dans le malheur.

Les hommes ne sont là que pour servir de "faire-valoir" aux femmes.

Comme dans la vie ?

 

08:50 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

04/07/2010

un conseil très municipal

Un conseil très municipal

Théâtre Mélo d’Amélie

De Christian Dob

Mise en scène de Xavier Letourneur (qui joue également le rôle du maire)

 

Nostalgie de mes 19 années de conseils municipaux ? Je mes suis décidé à aller au « café théâtre » voir cette pièce qui date de 1985, manifestement réactualisée.

Très drôle ! Le public est mis à contribution. Pas toujours crédible dans les procédures. Le personnage halluciné du secrétaire de mairie (on dit aujourd’hui « directeur général des services ») appartient à  un autre univers que ceux que j’ai connus.

Mais il y a des situations que j’ai bien reconnues :

-      Les relations entre le maire est son premier adjoint, liés par nécessité mais rêvant de leur disparition réciproque ;

-      Les relations entre le maire et l’opposition : cause toujours, j’ai la majorité, et même les procurations des absents en cas de besoin ;

-      L’opposition accusée de dénigrer les belles traditions locales (dans la pièce la « fête du boudin », avec défilé de chars et de majorettes ; toute ressemblance avec la « fête de l’andouille » ne pouvant être que fortuite) ;

-      Les sigles incompréhensibles pour tout ce qui touche à l’urbanisme, mais parfaitement maîtrisés par ceux qui veulent rendre constructibles des terrains inondables ;

-      La défense, par certains élus,  mandatés pour cela, des intérêts des commerçants du centre ville ;

-      Les hommages rendus à l’ancien maire, inattaquable puisque décédé ;

-      La droite qui refuse toutes politiques sociales ou culturelles, avec les pires arguments réactionnaires.

Ceci étant la démagogie n’est pas toujours là où on le croit : pour la quasi-totalité  des élus municipaux l’accomplissement de leur mandat coûte bien plus qu’il ne rapporte, et le nombre de « mis en examen » est infinitésimal.

11:53 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, théâtre