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08/10/2007

Développement touristique

Moulin-le-Comte : le gîte va fermer,

 

La boîte à idées est ouverte !

 

 

 

Le gîte de groupes de Moulin-le-Comte va fermer et être mis en vente (environ 500.000 euros, si vous avez les moyens).

 

Contrairement à sa vocation initiale, il n'a jamais pu être la vitrine de l'artisanat local, un centre d'animation et d'expositions.

 

 

Son déficit n'était pas  énorme, mais représentait, quand même, 1/3 de son budget, ce qui n'est pas une saine gestion. Des investissements importants (plusieurs centaines de milliers d'euros) auraient été indispensables pour le rendre plus attractif, dans les "normes touristiques" actuelles, en particulier pour les groupes de retraité(e)s, car la concurrence est rude. Il aurait également été nécessaire de faire de la publicité.

 

 

Ce gîte était placé sous la responsabilité du "Syndicat Morinie-Lys", présidé par le Maire d'Isbergues, qui a d'autres priorités, pour sa ville et son "Pays Artois-Flandres".

 

La Directrice se plaint d'avoir été "abandonnée par les élus airois".

 

Seuls deux élus airois siégeaient au conseil d'administration : le maire et son adjointe chargée du tourisme. Elle se réveille, bien tard, pour proposer une association avec le "Pays de Saint-Omer".

 

Le Conseil municipal,  jamais consulté, les deux élus airois nous représentant, au delà de leurs discours sur le développement touristique,  n'ont jamais brillé par leurs propositions.

 

Le Maire, Président de la "Communauté de communes",  semble surtout préoccupé de récupérer,  au plus vite,  une partie de l'argent de la vente.

 

Si le gîte se vend, si des investisseurs privés ou associatifs sont prêts à investir pour donner vie au bâtiment, pas de problème.

 

 

Mais si personne n'en veut ? Pourrons-nous laisser cette maison devenir une ruine ?

 

Si la ville, ou la Communauté de communes l'achetait, que pourrions nous en faire ?

 

Reprendre le projet initial, qui n'a pas fonctionné,  de vitrine de l'artisanat local ? Un centre d'animations et d'expositions ? Nous n'en manquons pas dans le bourg (les anciennes chapelles désaffectées, par exemple).

 

 

La boîte à idées et à propositions est ouverte : dans le cadre de la "démocratie participative",  ce blog est ouvert à vos réactions !

09:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)

01/10/2007

Stationnement dans le centre ville

L'installation des "horodateurs" a été un des premiers dossiers examinés par le Conseil municipal au début de notre mandat. Pourtant cela ne figurait pas au programme de la liste de Droite. Mais il semble que les commerçants les réclamaient, pour leurs clients...et pour eux mêmes !

La majorité avait osé affirmer alors que l'installation serait rentabilisée en 1 an...

Nous avons proposé (car nous ne restons jamais muets, et nous ne nous contentons pas de critiquer : nous proposons !) une carte de résident pour les Airois (qu'ils le soient "de sang", comme dirait Alexandre, ou simplement comme contribuables) . Cette carte pourrait être gratuite ou d'un faible montant d'abonnement, de façon à éviter la petite histoire racontée par Maïtena qui mérité bien de sortir des "commentaires" :

Il pleut des cordes depuis ce matin, je suis garée face à mon habitation...!
je suis en repos hebdomadaire..... ceci évidemment parce je travaille les w-end ... en conséquence mes repos sont en semaine....!
J'ai envie ce jour de rester chez moi à me reposer... ..!
Mais .....cela n'est nullement pris en compte par les horodateurs..!
je n'ai nullement l'opportunité de me garer dans un parking gratuit... évidemment trop petit et pris d'assaut le matin....(pour ceux qui travaillent en semaine.... en centre ville) je sais..... je reconnaîs que c'est un plus que  notre  ville ait une activité...... mais..... cela commence fortement à m'agacer ... et oui... je n'ai donc d'autres choix en tant que riveraine que de me garer sur des rues qui sont payantes...! (tout ce qui est non payant est pris d'assaut)
j'ai 2 choix.... je vais me stationner plus loin pour être sur un parking gratuit.. mais ils sont tous pris... ou alors je descend toutes heures pour mettre un ticket gratuit... ou j'éccope d'une amende si je ne mets pas de ticket gratuit...!
Finalement c'est stupide de  mettre un ticket gratuit (évidemment à la seule condition de descendre toutes les heures) 
Tout citoyen résidant en centre ville agit ainsi... donc (consommation de ticket gratuit d'une heure alors qu'il suffirait d'une pastille attestant le lieu de résidence du riverain... ce qui lui permettrait de se garer à proximité de sa résidence (sans pour autant être taxée...!)
C'était mon "coup de gueule du jour...! et oui ...!
quand je dois descendre mettre un ticket alors qu'il pleut.. c'est pour moi l'horreur..!
D'autant plus que la circulation est à double sens.. et que les ruisseaux pour l'écoulement des eaux est "limite"
LORSQUE JE SORS re-mettre un ticket j'ai intéret à attendre que la circulation soit moins dense.... sinon je suis "arrosée" pour ne pas dire "éclaboussée" par les voitures qui bien évidemment ne peuvent faire autrement que de rouler à la limite des ruisseaux....!

06:00 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (8)

24/09/2007

Rajouter de la vie aux années qui se rajoutent à la vie

Bien vieillir à Aire-sur-la-Lys

 

 

Deux mille + de 60 ans vivent à Aire-sur-la-Lys, soit 20% de la population, un sur cinq ! Et ce chiffre ne va pas diminué car nous avons tous l'intention de vivre longtemps. Et comme la vie nous donne plus d'années, nous voulons plus de vie pour ces années.

 

Au-delà du repas annuel, nous voulons multiplier les actions au bénéfice de nos aînés :

 

. Un "Conseil des anciens" (consultatif, en particulier pour définir les souhaits et leur mise en œuvre).

 

. Etendre le service minibus : quatre jours au lieu de deux,  les midis pour aller prendre les repas au foyer restaurant et les après-midis pour profiter des activités, avec animateur, aller faire des courses, en ville ou au centre commercial, avec,  éventuellement, un accompagnement à la banque, aller au cinéma (AREA), aller aux ateliers municipaux de théâtre, d'arts plastiques, aller à la piscine - éventuellement faire de l'aquagym,  etc.

 

. Que l'organisation des sorties, excursions, vacances, se fassent avec tarifs différenciés selon les revenus.

 

. L'organisation d'activités spécifiques (exemple : grâce à la mise en place de matériel spécialisé  pour pratiquer une gymnastique adaptée).

 

. L'organisation de rencontres entre générations (exemple : yoga pratiqué en commun avec les enfants, tournois d'échecs avec les enfants, de cartes avec les jeunes,  participation aux activités théâtre, arts plastiques etc.)

 

. La mise en place de bancs pour les promenades

 

 

"Papy lofts" : l'expérience des béguinages

 

 

Le Conseil général de notre département a lancé un programme expérimental de 7 "béguinages", bénéficiant d'un soutien financier.

 

Il s'agit d'îlots d'habitations sécurisées, protégées, adaptées à la population âgée, avec un service de personnel  de proximité pour répondre aux besoins. Des activités sont proposées.

 

Pourquoi pas dans notre ville ? Pas trop loin du centre : c'est pour cela qu'en Conseil municipal nous avons voté en faveur du projet immobilier qui prévoyait des logements pour les personnes âgées,  sur l'emplacement de l'ancien hôpital Saint Jean Baptiste, mais contre le projet de construction de logements pour personnes âgées derrière le centre commercial.

 

 

09:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

17/09/2007

L'importance de l'initiation aux langues étrangères

Initiation aux langues étrangères : penser globalement, agir localement

 

 

 

 

L'éducation est notre priorité absolue, parce qu'elle conditionne l'avenir de nos enfants, de nos petits enfants, de notre ville,  de notre pays.

 

C'est pourquoi nous sommes inquitets de l'information donnée par Dominique sur ce blog concernant la menace qui pèse, à l'école du centre,  sur les cours d'initiation aux langues étrangères .

 

Plusieurs raisons à cela :

 

- dans le monde du XXIe siècle la connaissance des langues étrangères devient une quasi obligation pour trouver un emploi. Dans notre région voisine de la Grande Bretagne, de la Belgique, et des Pays-Bas plus qu'ailleurs.

 

- l'initiation à une langue étrangère n'est pas seulement linguistique,  elle est également ouverture à une autre façon de voir les choses, ouverture aux autres, aux cultures différentes et donc une ouverture d'esprit.

 

- toutes les études montrent que l'apprentissage d'une langue étrangère est d'autant plus productif qu'il est précoce. Il renforce l'apprentissage de la langue maternelle.

 

Le plan mis en place quand la gauche était au gouvernement prévoyait d'avancer chaque année d'une année scolaire cet apprentissage. Cette année,  dans la France entière,  les écoliers commenceront l'initiation à une langue étrangère à partir du CE1 pendant qu'à Aire ils ne commencent qu'en CM1 (si ces cours ne sont pas supprimés),  soit deux ans plus tard !

 

N'est ce pas inacceptable ?

 

Chez nos voisins envers lesquels nous avons si facilement un complexe de supériorité, les Belges,  qui ont compris que le multilinguisme peut être un avantage et non un inconvénient, l'initiation commence en grande section de maternelle !

 

Dans l'enseignement privé conventionné de notre ville l'initiation aux langues étrangères commence dès la première année du primaire.  Les enfants de l'enseignement public n'ont ils pas les mêmes droits ?

 

Notre rôle d'élus est d'assurer un minimum d'équité pour tous les petits écoliers airois, qu'ils soient dans le  public ou le privé.

 

Nous ne pouvons accepter un recul et nous devons protester vigoureusement.

Nous devons souligner les conséquences néfastes de la politique gouvernementale qui défait ce qui avait été fait, dans le sens de l'égalité.

 

Nous sommes conscients du danger qu'il y a à prendre en charge localement les lacunes de l'Etat. Nous condamnons ces transferts de charges sans transferts de ressources.

 

Mais, pour l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants, parce que, pour nous,  l'éducation est la priorité absolue, y compris à notre niveau,  local,

 

nous proposons la prise en charge, par la commune, des cours d'initiation aux langues étrangères pour les élèves des cours élémentaires de notre ville.

 

09:25 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)

12/09/2007

C'est l'histoire d'un préfabriqué

C'est l'histoire d'un préfabriqué

 

 

 

...installé dans les années 60 dans l'école maternelle du centre, en attendant de construire de nouvelles classes.

 

 

Au fil des années, la situation provisoire a perdurée et le préfabriqué est resté, et le préfabriqué s'est peu à peu détérioré.

 

 

Il y a déjà quelques années, les parents d'élèves ont commencé à protester. Mais dans une école maternelle les petits, et leurs parents,  ne restent que trois ans.

 

Ils ont quand même proposé,  au conseil d'école,  de construire sur le terrain voisin.

 

Dès le début de notre mandat d'élu(e)s,  minoritaires,  au Conseil municipal, il y a bientôt 7 ans, nous avons été leur relais. Posant le problème, à chaque rentrée des classes, à chaque vote du budget. Et chaque fois, il nous était répondu que la majorité préparait un beau projet de nouveau groupe scolaire regroupant la maternelle et le primaire. Les contribuables ont payé des études,  qui n'ont fait que renforcer nos craintes de voir partir les écoles du centre de la ville et de voir disparaitre les écoles des hameaux.

 

 

Dans ce préfabriqué, il n'y a pas de toilettes pour ces "bouts de choux" de 3 à 5 ans.

 

L'hiver dernier n'a pas été très froid, mais lors du précédant, il fallait garder le manteau en classes, car il ne faisait que 10° dans le préfabriqué.

 

Comme a dit le Maire : "J'ai été enseignant : quand on veut travailler, on travaille !".

 

Et puis se posait déjà le problème de l'amiante,  dans ce préfabriqué.

 

 

Et puis,  cette année, pour la rentrée des classes, c'est fini, le pauvre vieux préfabriqué a été déclaré (enfin ?) : "insalubre".

 

Il aura quand même duré plus longtemps que la salle des fêtes, "l'une des plus grandes du département"...

 

La Maire s'est bien gardé de mentionner le problème lors du dernier Conseil municipal : pourtant il ne pouvait ignorer que les enfants n'allaient pas, de nouveau, pouvoir entrer dans le préfabriqué.

 

Et maintenant, alors que les enfants sont rentrés, il va falloir le faire détruire, par une entreprise spécialisée, en prenant des précautions, à cause de l'amiante.

 

Et le remplacer,  par un autre préfabriqué,  que nous allons louer.

 

Si nous le louons pendant 40 ans, peut-être l'entreprise de location nous en fera finalement cadeau, comme les échafaudages autour de la chapelle Baudelle ?

 

 

La construction de deux classes supplémentaires coûte environ 1 million d'euros.

 

1 million d'euros, c'est que qu'a coûté aux contribuables airois la réfection des anciennes casernes CM625, pour qu'un promoteur en reprenne, avec profit (de combien ?) l'aménagement.

 

1 million d'euros, c'est ce que coûte aux contribuables airois l'aménagement de l'ancienne caserne des pompiers en salle "polyvalente" pour banquets.

 

1 million d'euros, c'est moins que le coût d'aménagement, irréprochable, des trottoirs du centre ville (1,7 million d'euros).

 

C'est moins que l'opération de sauvetage de la chapelle Baudelle (1,5 million).

 

 

L'histoire du préfabriqué, c'est une histoire de choix et de priorités qui ne sont pas les nôtres...