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26/08/2007

Smout Rock Festival

Pour ou contre le "Smout rock festival" ?

 

 

 

Première édition à Aire du "Smout rock festival", qui a quitté Hazebrouck qui n'en voulait plus sur sa Grand place.

 

Les réactions airoises sont partagées, surtout parmi les commerçants de notre Grand Place.

 

Le Président de l'Union commerciale n'y va pas par quatre chemins : "si la municipalité nous consulte, nous nous y opposerons. Si elle ne nous consulte pas, nous ferons savoir que nous y sommes défavorables". Lourdes menaces à quelques mois des municipales, alors que le contentieux, entre le Maire et les commerçants,  né du projet d'implantation d'un hypermarché à Saint Martin n'est pas oublié.

 

Les plus gros reproches portent sur le niveau sonore et sur la difficulté à se garer.

 

Le Maire a promis une réponse pour septembre.

 

Il n'a pas consulté le Conseil municipal pour la première édition, le fera-t-il pour la seconde ?

 

Sous réserve de vos arguments, que j'attends avec impatience, j'ai plutôt tendance à penser que :

 

- tout ce qui anime la ville est bon (sous réserve de troubles), surtout quand cela se déroule sur  la Grand Place ;

 

- tous les genres de musiques doivent pouvoir être entendus à Aire, pour tous les âges ;

 

- les animations dans les lieux publics et les cafés doivent être encouragées (cf. "quand l'Art prend l'Aire" ; pourquoi pas de "fête de la musique" à Aire ?) ;

 

- le problème du niveau sonore doit pouvoir se régler à l'amiable : le rock ne s'écoute pas en sourdine, mais ce n'est pas la peine de faire trembler nos vieux murs...et nos vieilles oreilles...et cela dépend aussi de l'heure ;  

 

 - le problème du parking ne doit pas empêcher l'organisation de manifestations sur la Grand Place dont la vocation première est d'être le cœur de la cité, pas le parking central.

 

 

Et vous, qu'en pensez vous ?

 

 

09:00 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

23/08/2007

l'empreinte du souvenir

L'empreinte du souvenir

 

 

 

Passionné d'Histoire locale, c'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu l'article de l'Echo sur les noms de nos rues.

 

Peu de ces noms se réfèrent à d'anciens élus de notre ville, et quand c'est le cas, je ne suis pas certain que beaucoup d'Airois(es) savent qu'Henri Velay était adjoint au Maire dans les années cinquante.

 

 

Je suis d'accord avec François Bouscatié pour considérer que le nom de François-Xavier Bécuwe mériterait d'être honoré, puisqu'il a été Maire de notre ville,  et son représentant au Conseil général,  pendant 30 ans.

 

J'en ai d'ailleurs fait, en vain puisque minoritaire,  la proposition au Conseil municipal le jour où nous avons décidé de donner à notre stade le nom de Paul Nestier.

 

 

Puisque "la plus belle des rues n'y suffirait pas" (je cite François Bouscatié) peut-être faudrait-il donner le nom de François-Xavier Bécuwe à une réalisation de ses mandats successifs ?

 

 

 

La salle des fêtes n'étant plus, le maire-adjoint chargé des sports pourrait-il proposer le stade en synthétique ? A moins que le maire adjoint chargé de la culture ne propose de donner le nom de François-Xavier Bécuwe  à l'AREA ?  (Avec l'accord de Madame Charmet ?)

 

 

Cela soulignerait ce que les successeurs ont fait de l'héritage !

 

09:50 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

30/07/2007

Petite histoire des élections municipales récentes à Aire (constatations)

Constatations :

 

 

 

1) Depuis 1965, la Gauche n'a jamais présenté deux fois de suite le même candidat aux cantonales, ni la même tête de liste aux municipales, probablement parce qu'il était difficile de militer contre Bécuwe.

 

Le nouveau mode de scrutin municipal, depuis 1983,  permet à l'opposition d'être au Conseil municipal, d'exister, et de préparer la prochaine échéance.

 

Dès l'élection suivante, en 1989, puis en 1995, et en 2001, la liste de gauche a été conduite par un(e) conseiller(e) sortant(e), probablement parce qu'il en était au moins un(e) qui n'avait pas démérité !

 

Jamais la totalité des élus sortants ne s'est représentée pour un mandat supplémentaire.

 

 

2) Une seule fois, en 1988/89, le candidat socialiste aux cantonales a été tête de liste aux municipales, alors que le doublé permet de faire deux fois campagne sur le même nom.

Après la retraite de FX Becuwe, la Droite n'a pas non plus "couplé" les deux candidatures.

 

3) Toutes les élections sont différentes, les municipales ne sont pas les européennes ni les présidentielles. Chaque type d'élection possède sa logique propre. Le poids électoral de Bécuwe n'a jamais empêché les Airoises et les Airois de voter Mitterrand puis Jospin, sans parler de Roland Huguet.

 

 

4) Quand la droite est au pouvoir, au niveau national, le vent souffle plutôt à gauche,  pour les élections locales. On le voit très bien,  surtout  en 1977, mais aussi en 1971 et en 1995,  sauf à Aire. On le voit très bien aussi aux régionales de 2004. Malheureusement, les municipales n'étaient pas cette année là !

 

Quand la gauche est au pouvoir, les élections locales ne sont pas très bonnes pour elle : 83, 88, 2001.

 

 

5) Il y a, aux élections municipales,  partout, plutôt une stabilité et une prime au sortant, à Aire plus qu'ailleurs.

 

 

6) Quand on lit les articles de L'Echo de la Lys au moment des municipales, on voit le rôle actif de propagande en faveur de Bécuwe joué par l'Echo.

 

Il faut saluer le courage des candidats et des candidates qui se présentaient contre Bécuwe, sans espoir de victoire.

 

Ils n'ont pas attendu d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. Ils et elles se sont battus pour leurs idées.

 

Par rapport aux périodes antérieures, l'Echo de la Lys n'est plus un instrument de propagande à sens unique au service de l'équipe en place. Les comptes-rendus des conseils municipaux  permettent à tous les élus d'exister aux yeux de la population.

 

 

7) La gauche est majoritaire à Aire, entre 50 et 55%,  à presque toutes les élections, depuis la présidentielle de 1974,  sauf aux municipales.

 

Le PS tout seul se situe habituellement à presque 30% et atteint  37% contre Raffarin.

 

A l'élection présidentielle de 1974, gagnée par Giscard, Mitterrand fait 53,6% à Aire, malgré le soutien de Bécuwe à Giscard, 54,80% en 81. Avec Jospin, en  95,  de nouveau à 55%,  et à 53% au 2ème tour des régionales de 2004. Ségolène Royal vient de dépasser les 55% au deuxième tour de la présidentielle. Le candidat socialiste aux législatives, il est vrai député sortant,  presque 50% dès le premier tour !

 

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23/07/2007

Petite histoire des élections municipales récentes à Aire (1995)

1995 :

 

 

En 1993, la gauche, dont les socialistes sont au fond du trou : le groupe parlementaire le plus petit depuis des lustres. Michel Lefait qui remplace Roland Huguet comme candidat,  et bien qu'il ait été son suppléant, est battu et ne fait, à Aire,  que 19% au premier tour et 36% au deuxième face au maire de Saint Omer qui a pris François Bouscatié comme suppléant.

 

 

En 1994, aux élections cantonales, le candidat du PS, Gérald Verroust,  a fait 22,9%, mieux que le score du PS aux européennes (16%). Bécuwe a été réélu triomphalement au conseil général.

 

 

En 1995, le PS commence à se redresser. Jospin est arrivé premier au premier tour de la présidentielle, déjouant les pronostics qui annonçaient un duel Balladur / Chirac (A Aire : 27% au premier tour, 55% au deuxième pour Jospin).

 

Les élections municipales ont lieu en juin, tout de suite après la présidentielle.

 

 

Les résultats nationaux sont relativement bons pour le PS avec la reconquête de Grenoble, le gain de Tours et Rouen, plusieurs arrondissements à Lyon et Paris, où Chirac ne fait plus le "grand chelem".

 

 

A Aire :

 

 

La liste "d'union des forces de gauche action et changement" conduite par Maurice Miaux, conseiller municipal sortant, n'obtient que 28%, c'est à dire le score de Jospin seul au premier tour des présidentielles, loin du score du total gauche de 1995, mais mieux que le total de la gauche aux cantonales. Un score qui donne droit à 4 élus (-1) : Maurice Miaux, Gabrielle Chovaux, tous deux élus pour un deuxième mandat, Francis Valentin, dont c'est le retour et Odette Selosse qui entre au conseil municipal.

 

Sur la liste : Yves Ballanfat, qui entrera en cours de mandat après la démission de Francis Valentin, André Dellis, Jean Joly, Philippe Colle, Philippe Meurin, Françoise Wident, 11 femmes. Tout le début de la liste est paritaire.

 

 

La victoire est  encore pour la liste "ensemble assurons l'avenir de notre commune et de nos enfants" de François-Xavier Bécuwe qui compte,  parmi les nouveaux noms : Odile Cousin, Marie-France Duriez, Bernard Toulotte, Eric Joly et André Delpouve.

 

André Démaret passe de 7ème à 6ème adjoint. Bouscatié devient 7ème adjoint et Jean-Marie Cattez 8ème adjoint.

 

 

La participation est de 78%. C'est la première fois qu'elle tombe en dessous de 80%, pour une municipale à Aire.

09:45 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)

16/07/2007

Petite histoire des élections municipales récentes à Aire (1989)

1989 :

 

 

En 1988, François Mitterrand a été réélu Président de la République sur le thème de "la France unie".

 

A l'automne 88, aux élections cantonales, le candidat du PS, Jean-Claude Selosse,  atteint 37% à Aire.

 

 

Les résultats nationaux ne sont pas mauvais pour le PS qui remporte plusieurs grandes villes comme Strasbourg, Avignon, Aix, Quimper, Béziers etc. Villes qui sont repassées à Droite depuis

 

Dans la région, c'est la continuité. Etaples et Wimereux passent à Gauche. Les grandes nouveautés régionales viennent de la victoire de Michel Delebarre à Dunkerque...et de la défaite de Guy Lengagne à Boulogne sur mer.

 

 

A Aire :

 

 

La liste "vivre et agir autrement" est  conduite par le Docteur Jean-Claude Selosse, conseiller municipal sortant, qui avait représenté le PS l'année précédente aux cantonales. Elle  revendique " un maire socialiste à Aire-sur-la-Lys"  et pour que l'on ne s'y trompe pas, la rose figure sur les documents distribués à la population. Elle obtient  34% donc 5 élus (+1)

 

Aux européennes en Juin, le PS obtiendra 31%.

 

 

Le score est décevant car pendant toute la durée du mandat précédent,  un gros travail militant a été effectué, avec la distribution mensuelle d'un bulletin d'informations.

 

Sur cette liste : Jean-Claude Wident, en deuxième position,  Maurice Miaux, autre conseiller municipal sortant, Jean-Claude Crowyn, Gabrielle Chovaux, Bernard Dernoncourt, Claudine Marien. Il y  8 femmes.

 

Bernard, qui était sur cette liste, m'a raconté qu'il avait été difficile de la "boucler" et que la qualité des candidats était inégale.

 

 

La cellule du PCF d'Aire a publié un communiqué pour dénoncer le refus du PS de faire une liste commune et réfuter  son appellation de liste "de gauche".

 

On peut penser que la liste a peu mobilisé l'électorat de gauche non socialiste.

 

Il y a 4% de bulletins blancs (les communistes ?).

 

 

L'élection est  largement remportée par la liste d'union pour la poursuite de l'expansion d'Aire-sur-la-Lys, conduite par  François-Xavier Bécuwe, qui fête ses 60 ans.

 

François Bouscatié fait son apparition, juste derrière André Démaret qui devient 7ème adjoint.

 

 

09:40 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (4)