Une ville attrayante

Une ville attrayante
Depuis 25 ans la population de notre ville stagne, ou même diminue, et vieillit.
Pour rendre notre ville plus attrayante, pour que les jeunes, si nombreux, qui y étudient restent, il faudrait des emplois, il faut des services, publics et commerciaux, il faut de l'animation, de la vie, il faut des équipements et des logements.

 

Les équipements :

 

Il y a ce qui existe et qui n'a pas encore d'affectation : l'ancienne annexe du lycée, les anciennes chapelles Baudelle et de l'ancien hôpital Saint Jean Baptiste, l'ancienne caserne des pompiers etc.

 

Il y a ce qui existe et qui a un besoin d'urgent d'être rénové : l'école maternelle du centre, la salle des fêtes etc.

 

Il y a les besoins : terrain(s) de foot, équipements d'athlétisme, local pour l'ADEP, ludothèque plus grande, médiathèque etc.

 

Les logements

 

Il faut que l'offre soit suffisamment diversifiée.

 

J'entends souvent qu'il y a trop de logements sociaux à Aire. En fait nous ne sommes qu'à 16% de logements sociaux, alors que la Loi impose, il est vrai bien mollement, un minimum de 20%.
C'est que les gens confondent "logement social", géré par un organisme spécialisé (par exemple Logis 62, quasiment hégémonique dans notre ville) et logements pour les "cas sociaux" qui prolifèrent dans certaines rues de notre ville. Les propriétaires ne sont pas des philanthropes mais des investisseurs qui profitent des arcanes de la législation fiscale pour faire prospérer leurs placements.
L'actuelle majorité municipale n'a rien fait pour empêcher une telle situation qui a entraîné la dégradation de la situation.
Pourtant, la Loi donne à la Municipalité un droit de préemption dans les zones qu'elle délimite. Elle pourrait donc préempter, soit pour installer, ou construire,  des équipements collectifs, soit pour rétrocéder à de véritables bailleurs sociaux...ou à des promoteurs proposant un accès à la propriété.
Cela permettrait de "reconquérir" le centre ville et de le rénover, puisque la moitié des habitations date d'avant la guerre et un quart ne dispose pas du chauffage central. 

 

Concernant les maisons individuelles, nous les voyons se construire dans beaucoup de villages voisins.
N'est-il pas temps de proposer un lotissement communal ?
L'actuel plan d'occupation des sols, qui date d'il y a 10 ans, prévoyait une extension de la ville dans deux secteurs : d'une part entre le Petit Neufpré et le canal, d'autre part entre Saint Quentin et Moulin-le Comte.
Rien ne s'est fait.  La ville n'a pas connu de croissance, et les constructions se sont réalisées, dans les hameaux, essentiellement le long des routes.
L'actuelle majorité a fait changer partiellement "le Plan d'occupation des sols" pour autoriser les constructions autour de Carrefour, et l'on perçoit bien la tentation d'en faire un nouveau "centre ville".

 

Il est temps de revoir notre plan d'urbanisme et de faire des choix, en y associant largement la population, sans oublier les conséquences en matière de transports, de stationnement, d'écoles etc.

 

Sale jeu de mots ?

Sale jeu de mots ?
Le Maire, et un de ses adjoints,  m'ont reproché en séance du Conseil municipal,  d'avoir, dans un "billet" de ce "blog",  parlé de "sale défaite pour les contribuables" à propos des problèmes de la salle des fêtes.

 

Comme la presse locale s'en ait fait l'écho (c'est le cas de le dire), la chose se sait, se répète et se commente.
Fallait-il oser le jeu de mots ? La question se discute. La preuve en est que nous en avons discuté. L'une l'a proposé, l'autre était réticente, la majorité,  silencieuse. J'assume ma responsabilité de l'avoir accepté, parce que c'est une réalité : pour les contribuables airois, la facture sera lourde.

 

Une satisfaction : le Maire lit ce "blog", au moins les billets qui sont sélectionnés par d'autres.
Un seul regret : que l'adresse du "blog" n'ait pas bénéficié du même "écho" !

 

 

 

Parking

Parking payant


Conséquence logique de l'instauration d'une zone payante, sans parkings de dissuasion à proximité : le parking du super marché Champion devient payant à son tour.

Tout commerçant peut décider de rendre son parking payant, et installer, à ses frais, horodateur, barrières, vigiles de surveillance etc.
La particularité de notre ville est que tous ces frais seront pris en charge par les contribuables, à commencer par l'horodateur (7.500 euros).

Il est loin le temps où l'actuelle majorité municipale nous assurait qu'il faudrait moins d'un an pour rentabiliser l'achat et la pose des horodateurs, sans même compter le salaire des "agents de surveillance de la voie publique" qui pourraient être rebaptisés "agents de surveillance du stationnement payant sur la voie publique...et sur le parking de Champion" !

Affaires immobiliaires

Affaires immobilières

 

Nous avons posé, en réunion du Conseil municipal, les deux questions suivantes, sans obtenir de réponse :

 

Ancien hôpital Saint Jean Baptiste :
Un programme immobilier a été lancé, mais la chapelle reste à la charge des contribuables airois(es). A combien est estimée sa remise en état ? Quelle sera sa destination et son utilité pour les habitant(e)s ?

 

CM625 :
Une fois tout terminé, une fois tout payé et les subventions éventuelles perçues, nous ne saurons pas combien l'opération a rapporté au promoteur, mais saurons nous combien cela a coûté aux contribuables airois(e)s ?

 

Ancienne annexe du lycée

 

Que faire de l'ancienne annexe du lycée ?
Les préfabriqués qui servaient d'annexe au lycée devraient revenir à la commune dans les mois qui viennent.
Le débat est donc lancé sur leur affectation.
Les propositions de la majorité : y mettre l'ensemble des services "jeunesse", y compris l'enfance, la ludothèque, la bibliothèque et les ateliers d'arts plastiques.
Nous refusons de "déshabiller" le centre ville car nous ne considérons pas que le centre commercial doive devenir le futur centre ville d'Aire-sur-la-Lys.
Nos propositions : les services qui s'adressent spécifiquement à la tranche d'âge des 15/25 ans, une annexe de la bibliothèque,  spécialisée dans les livres pour les lycéens et une médiathèque, y compris avec une possibilité de chargement de musique sur les sites légaux.