20/09/2005
Vive la fête de l'andouille
Vive la fête de l'andouille !
J'aime la fête de l'andouille.
J'aime le cortège festif, j'aime le rituel du jet de l'andouille du haut du baillage, le concert, le feu d'artifice. C'est un moment essentiel de la vie de la commune, très important pour son "image" dans la région. J'aime cette ambiance populaire.
S'il faut y mettre plus d'argent, je voterai pour. Je l'ai dit en conseil municipal l'année dernière : pourquoi pas de vraies vedettes ?
C'est justement parce que j'aime cette fête que je ne veux pas qu'elle soit menacée par des maladroits imprudents qui s'amusent à ignorer les Lois.
Pas d'attaques personnelles.
Personne, et certainement pas moi, peut affirmer qu'il y a eu le moindre détournement d'argent.
L'affaire n'est pas pénale, elle est administrative.
Qui sait ? Des anciens élus de la majorité, ayant fait plusieurs mandats, m'ont confié n'avoir jamais pu obtenir les comptes.
Pourvu que la chambre régionale des comptes ne trouve aucune infraction...
Si le Maire veut nommer Mr Delpouve, adjoint chargé des fêtes, président de la commission du même nom, et président du festival par la même occasion, je n'ai aucune objection, du moment que tout reste dans les règles, du moment que c'est le receveur percepteur qui tient les comptes.
Légal ou pas légal ?
La réponse est indiscutable et n'a été contestée par personne !
Le Maire se dit "prêt" à revenir à un système légal ! A-t-il le choix ? Le sous-préfet lui a -t-il murmuré la solution à l'oreille, ou la lui a-t-il soufflée dans les bronches ?
Dire que les artistes devront attendre pour être payés est un mensonge : il est tout à fait possible de faire des avances par des mandats administratifs.
Il caricature en lançant "il faudra bientôt lancer des appels d'offre". Les appels d'offre, c'est à partir de 230.000 euros. Nous sommes loin du compte !
Ignorance ?
A aucun moment ni le Maire, ni son adjoint aux finances ne prétendent qu'ils ne savaient pas qu'ils étaient "hors la loi".
Moi qui, naïvement, croyait que c'était incompétence de leur part. Non, ils savaient, ils ont passé outre, en toute connaissance, mais en toute inconscience.
10:20 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2005
Sucre : ne pas s'en prendre aux pays pauvres
Dans l'Echo de la Lys, à deux reprises, en mai et en juillet, les betteraviers et fabricants de sucre ont attiré l'attention du public sur leurs problèmes.
Les betteraviers sont inquiets : ils ont raison.
Aujourd'hui, les producteurs de sucre bénéficient de prix garantis qui se situent, selon les années, entre le double et le triple du prix du marché mondial.
La Commission européenne propose de réduire, en deux ans, de 39%, ce prix garanti, ce qui représenterait encore100 euros la tonne au dessus du prix mondial. Le prix de la betterave diminuerait de 42,6%. Qui peut accepter une telle réduction de ses revenus ?
Les betteraviers refusent le jeu du marché mondial : ils ont raison.
Le libéralisme débridé ne donne jamais rien de bon. Dans ce cas précis, il doit être refusé pour au moins trois raisons :
- le prix "mondial" est un prix de braderie, pour écouler les excédents.
- la compétition est faussée par des pays producteurs, comme le Brésil, qui ne respectent aucune norme, ni sociale ni de respect de l'environnement et, qui plus est, se sont lancés dans la production de sucre par des "organismes génétiquement modifiés", comme l'Australie.
- La monnaie de plusieurs de ces pays est notoirement sous évaluée, ce qui fausse également la concurrence.
Les betteraviers craignent la fraude de pays tiers : ils ont raison.
C'est à juste raison qu'ils prennent l'exemple des fraudes intervenues dans les pays des Balkans qui servaient d'intermédiaires cachés pour importer dans l'Union européenne du sucre venu du Brésil ou d'Australie.
Mais la découverte rapide de cette fraude, et les sanctions qui ont suivi, prouvent que si le danger existe, il est possible de le combattre efficacement.
Les betteraviers ont raison de demander l'interdiction du commerce "triangulaire" du sucre entre les grands pays producteurs, les pays les moins avancés et l'Union européenne.
Les betteraviers s'en prennent aux pays producteurs les plus pauvres : il n'est pas possible de les suivre sur ce terrain.
L'Union européenne s'est engagée à laisser, à partir de 2009, un libre accès au marché européen aux produits en provenance des "pays les moins avancés". Pour le sucre, 19 pays, producteurs de canne à sucre, sont concernés, parmi les plus pauvres de la planète. Leur productivité n'est en rien comparable à celle de nos betteraviers (petites propriétés familiales, pas de mécanisation, enclavement, souvent insularité, qui rendent chers les coûts de transports). Pour ces pays très pauvres la production de la canne à sucre a une importance économique, environnementale et sociale telle que son arrêt entraînerait des explosions désastreuses pour la stabilité mondiale.
Pour eux, comme pour nos betteraviers, la diminution des prix garantis doit être moins sévère et plus progressive, de façon à ce que la transition soit moins douloureuse.
Le Parlement européen aura son mot à dire dans les prochaines semaines. Il donnera son avis, mais le projet de Traité constitutionnel ayant été repoussé, il ne sera pas "co-décideur" et le Conseil des ministres sera seul à décider.
Plutôt que d'envisager un combat contre les producteurs les plus pauvres, ne faudrait-il pas explorer d'autres pistes, par exemple relancer le bioéthanol, en particulier grâce à une fiscalité adaptée, alors que le prix du pétrole continue de s'envoler ?
16:56 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Fête de l'andouille
La "fête de l'andouille" est organisée, sur fonds municipaux, par un "comité des oeuvres sociales"
En fait, la seule oeuvre "sociale" qu'il organise est le repas des "aînés".
A part la fête de l'andouille, ce comité "social" organise le "concours d'animaux d'élevage" !!!
Sa composition semble un grand secret, puisque je n'ai pas encore pu l'obtenir.
Ce qui est certain, c'est que les élus de la minorité en sont exclus, ce qui semble bien un détournement du Code des communes qui prévoit la représentation de toutes les tendances dans les organismes municipaux.
De plus, le Président de ce "Comité" n'est autre que le maire adjoint chargé des finances.
La maire adjoint chargé des finances verse donc 62.000 euros de subvention (argent du contribuables !)au Président de ce comité...qui n'est autre que lui même !!!
Il existe pourtant un principe de base des finances publiques françaises de séparation entre l'ordonnateur (celui qui verse l'argent) et le comptable (celui qui le dépense)
Comment, et par qui, est contrôlée l'utilisation de cet argent public ?
La situation perdure, malgré nos remarques à l'occasion du vote du budget, chaque année.
Nous allons donc saisir le sous-préfet et la Chambre régionale des comptes...
14:15 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
MARS 2008
ça sera donc très probablement en mars 2008 que les électeurs devront renouveler le Conseil municipal, et par la même occasion la moitié du Conseil général
cela laisse un an de plus au Maire pour tenter de redresser son bilan, tellement pauvre à la mi-mandat qu'il s'est bien gardé d'en faire la présentation aux électeurs ;
un an de plus également pour tenter d'améliorer son image qui n'est pas des meilleures, à en croire le résultat des élections régionales à Aire, puisqu'il avait été assez imprudent pour être candidat, après avoir "viré" son premier adjoint, conseiller régional sortant ;
probablement un an de plus de refus de nos demandes d'agir pour l'école, le scolaire et le périscolaire ; un an de plus de refus de tenir compte des revenus des familles pour fixer les tarifs communaux, de façon à ce que l'argent ne soit un obstacle à la participation pour aucun enfant
mais un an de plus pour nous préparer, peaufiner notre programme et souder une équipe prête à prendre la relève ;
2008, ça veut dire un an après 2007 ; si la gauche gagne dans le pays (ce qui reste possible, car si elle tombe dans la faute de la division, la Droite se moque trop ouvertement des gens) elle gagnera probablement largement à Aire ;
30 ans de résultats locaux nous rappelent qu'il ne faut pas tomber dans l'eurphorie ; de même que l'histoire récente : après la victoire massive de la gauche en 1981, les élections cantonnales de 82 n'ont pas été fameuses et les municipales de 83 franchement mauvaises ; après la réélection triomphale de "tonton" en 88, les élections cantonnales ont été décevantes et les municipales de 89 plus que décevantes !
il faudra donc mettre ensemble toutes les énergies dopées par les résultats de 2007, sans se laisser griser !
13:15 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)