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10/01/2006

Des chiffres qui font mal !

 

 

La tristesse des chiffres
- 11% de la population du Nord-Pas-de-Calais dépendent des minimas sociaux (moyenne française : 7%)
- Taux de chômage : 13,3% (moyenne nationale : 9,7%)
- Foyers non imposés sur le revenu : 60% (moyenne nationale 50%)
- 110.000 RMIstes, avec les familles = 250.000 personnes = 6% de la population régionale (moyenne nationale 3,5%)
- 22.100 personnes reçoivent l'allocation "parent isolé"
- 61.600 reçoivent "l'allocation aux adultes handicapés"
- 25.800 reçoivent le "fonds de solidarité vieillesse"

 

En conclusion, une Région qui a besoin d'une organisation rigoureuse de la solidarité.

 

 

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09/01/2006

Solidaire avec qui ?


Solidaire avec qui ?
Lors de ses vœux à la population, notre Maire a annoncé qu'il avait signé "par solidarité" le "contrat de site" proposé par le gouvernement UMP, pour la revitalisation du bassin d'emplois de Saint-Omer, tout en soulignant que ce "contrat" ne nous apporte rien !
De qui est-il donc solidaire ?
De son parti qui, au gouvernement,  ne fait rien face aux suppressions d'emplois à Arc et à Ugine ?
De la conseillère générale du canton, sénatrice UMP qui soutient le gouvernement au Sénat et se déclare "satisfaite" ?
Pas solidaire, malheureusement, de tous ceux qui voudraient tant travailler dans notre secteur et qui voient les possibilités d'emplois se restreindre aussi bien à Aire qu'à Saint Omer et à Isbergues...
 

14:40 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)

26/12/2005

école de Pecqueur

 

 

Ecole de Pecqueur : une page de l'Histoire locale se tourne
Le Conseil municipal vient de décider la vente de l'ancienne école de Pecqueur, tournant une page plus que centenaire de l'Histoire locale.

 

En effet, c'est en 1866 que le conseil municipal s'est posé la question de la construction d'une école dans ce hameau.
Deux années de délibérations ont été nécessaires pour parvenir à une réponse positive, puis cinq années supplémentaires pour en achever la construction, sur fond de querelle entre partisans de l'école laïque et tenants de l'éducation chrétienne.
En effet, à l'époque, les seules écoles existant à Aire étaient tenues par des religieux et ceux-ci voient d'un très mauvais œil la construction d'une école laïque, concurrente, même si celle-ci est implantée dans un hameau,  et non dans le bourg. Les cléricaux mènent une obstruction systématique au sein du conseil municipal contre le projet.
Une décision positive est finalement prise en 1868. C'est la fin du Second Empire, mais à l'époque personne ne s'en doute.
En 1870 Napoléon III est battu par les Prussiens, la République est proclamée...et en 1871 Monsieur Danel, premier instituteur laïc d'Aire-sur-la-Lys,  est autorisé à ouvrir une école, non place d'armes où se trouve aujourd'hui l'école qui porte son nom, mais place Saint Pierre.
De ce fait, la construction d'une école laïque à Pecqueur devient beaucoup moins urgente, et ce n'est qu'en 1873 que celle-ci sera inaugurée.

 

(Renseignements tirés de la plaquette "des congréganistes aux laïques", de G. Aubert et J. Fournier -1997)

 

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23/12/2005

Pour une politique culturelle municipale

 

 

Politique culturelle municipale
Tout d'abord, il faut  qu'elle existe : ne pas dépendre entièrement de la Communauté de communes, ne pas assister passivement à des décisions prises par d'autres, et donc prévoir un % du budget communal qui y soit consacré.
Ce budget doit être également utilisé pour subventionner les associations qui, avec leurs bénévoles, font vivre la culture dans notre ville, sur la base d'un "contrat" passé entre elles et la municipalité.
Selon quels principes ?

 

Priorité à l'éducation, à la formation

 

Même si le Maire, en réunion du conseil municipal, a considéré que cela relevait de l'éducation nationale, nous considérons que la commune a un rôle complémentaire essentiel, en particulier dans l'offre d'activités périscolaires, en fin d'après-midi, les mercredis, les samedis.
De plus, cette formation aux activités artistiques doit également s'adresser aux adultes, y compris les retraités qui n'ont pas eu le temps ou l'opportunité de pouvoir plus tôt faire de la musique, du dessin, de la peinture, de la sculpture...de la photo artistique, du cinéma.
La bibliothèque et la ludothèque sont des outils d'éducation. Nous proposons de les compléter par une médiathèque, avec une initiation au MP3 (pour les sites de copie légale !) et par une logithèque. 

 

Accès à tous

 

L'argent ne doit pas être un obstacle. Déjà que certaines familles ne vont pas spontanément vers les activités "culturelles", les tarifs ne doivent pas être dissuasifs. Nous sommes contre la gratuité, mais nous considérons que l'absence de possibilités financières ne  doit pas pénaliser les possibilités artistiques.
Deux systèmes sont possibles, comme pour tous les tarifs communaux :
- soit l'application des coefficients de la Caisse d'allocation familiale

- soit ½ tarif pour les familles non imposées sur le revenu et tarif symbolique pour les "familles RMIstes".

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22/12/2005

Transfert de charges et solidarité

Transferts de charges = solidarité mise à mal
Le gouvernement UMP, soutenu par sa majorité parlementaire,  a décidé de transférer de nombreuses charges sur les collectivités locales. Pour l'année 2006, essentiellement :
- 422kms de voirie transférée au département (coût d'entretien 666 millions d'euros +720 millions d'euros de travaux à prévoir) ;
- transfert de personnels (en particulier les "TOS", le personnel technique et de service de l'éducation nationale = 5,7 millions d'euros) ;
- aide sociale à l'enfance (assistantes familiales = 2,5 millions d'euros)

 

Ce transfert du national vers les départements met à mal la solidarité entre les départements les plus riches et ceux qui le sont moins, le notre en particulier où les revenus des ménages sont inférieurs de 1.500 euros par an à la moyenne nationale, où le "Produit Intérieur Brut" est inférieur de 11% à la moyenne nationale.

 

De plus, ce transfert de charges va de pair avec une réforme fiscale qui va entraîner une perte de recettes de taxe professionnelle de 23,8 millions d'euros pour le Pas-de-Calais.
Les impôts locaux sur les ménages, parmi les impôts les plus injustes qui soient, puisqu'ils ne tiennent pas compte des revenus des contribuables,  vont donc subir de plein fouet les effets conjugués de ces réformes de Droite.
Les 149 millions d'euros qu'il va falloir trouver représentent 8,7% d'augmentation de la part départementale des impôts locaux.
Pour éviter cette augmentation de la fiscalité locale, l'UMP départementale propose d'avoir recours à l'emprunt. Mais l'emprunt, n'est-ce pas de l'imposition différée, qui devra être payée par les générations futures ?
Emprunter pour investir, bien entendu ! Mais emprunter pour "faire tourner la boutique", pour faire face à ses charges, même si elles sont décidées par d'autres, rien de plus dangereux !
Dans la Constitution il est écrit que chaque transfert de charges doit être financièrement entièrement compensé. Le gouvernement UMP ne respectant pas cette obligation, la majorité départementale a donc décidé de faire appel, avec d'autres départements, au Conseil constitutionnel.

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