parler vrai

Parler vrai

 

 

"Nous avons merdé, pas un peu, beaucoup. Personne en Europe n'a fait de pareilles conneries, sauf nous".

 

Voilà ce qui s'appelle "parler vrai" et il est rare qu'un Premier ministre se lance dans ce genre de "bilan".

 

Pourquoi le Premier ministre hongrois, social-démocrate, fait-il une telle déclaration ?

 

Parce qu'il s'adresse aux députés de son parti et qu'il veut les convaincre, par un électrochoc,  de voter des mesures impopulaires pour diminuer le déficit public.

 

S'adressant à une centaine de personnes, il ne pouvait pas ignorer que ses propos seraient rendus publics.

 

Il est vrai que la dernière fois que les sociaux-démocrates hongrois ont été au pouvoir ils ont mené une politique de "rigueur" budgétaire...et ont été battus.

 

Il est rare de faire une campagne électorale sur le thème "du sang et des larmes".

 

Il n'est pas rare, après la victoire électorale, de faire une politique différente de celle annoncée.

 

Par exemple d'être élu sur "la réduction de la fracture sociale" et de charger Juppé de serrer la vis pour répondre aux critères de qualification pour l'Euro.

 

Ce qui est plus rare c'est de le reconnaitre : "il est évident que nous avons menti tout au long de ces 18 derniers mois. Il est clair que ce que nous disions n'était pas vrai".

 

Reconnaître que l'on a menti, est-ce parler vrai ?

 

 

 

prologomène à un programme municipal

Une base de travail

 

 

Les élections municipales sont dans un an, au moins, mais nous disposons maintenant d'une base de travail pour finaliser les propositions que nous présenterons aux Airoises et aux Airois.

 

Rien de sorcier pour y parvenir mais la mise en ordre des travaux réalisés réunions après réunions, conseils municipaux après conseils municipaux, articles après articles.

 

A l'arrivée un "bébé" de 25 pages (écrit gros avec beaucoup d'espaces), trop gros pour le mettre sur le blog mais qui peut-être envoyé par mail sur simple demande.

 

Ce n'est pas un produit "clé en main". Pour certains paragraphes il n'y même que le titre.

 

Nous avons un an pour le proposer comme base de discussion et alors le compléter, l'amender, le modifier.

 

A l'arrivée il ne restera peut-être plus rien.

 

Un texte martyr par nature !

 

 

Pour réfléchir à une nouvelle salle polyvalente

Toujours un désaccord sur la méthode
Jeudi prochain, réunion de la commission des "sports",  pour parler de la future salle des fêtes.
Malheureusement, les responsables d'associations sportives ne sont pas invités, malgré ma demande auprès du maire-adjoint responsable, "à ce stade de la réflexion".
Et pourtant nous devrions peut-être commencer par cela : demander l'avis des utilisateurs potentiels, déterminer les coûts de leurs demandes, dégager des options possibles et, à partir de là, prendre nos responsabilités d'élus...

 

Parking champuin

Quand le contribuable est mis à contribution
A propos du stationnement sur le parking de Champion, l'Echo me fait considérer "que la solution des barrières était la plus appropriée".
En vérité, horodateur ou barrières, le problème me semble être celui du financement de l'installation, de l'entretien, de la surveillance du dispositif.
Dans le Pas-de-Calais, en France et à l'étranger j'ai déjà vu des centres commerciaux ayant instauré un système de stationnement payant (avec période de gratuité pour les clients), mais,  à ma connaissance, jamais à la charge des contribuables.

Les inégalités dans le monde

Inégalités dans le monde et en Europe
C'était le thème de "l'atelier" que je devais animer.
Un rapport de l'ONU, paru il y a deux semaines, résumait "la situation sociale dans le monde" par ce titre "la crise de l'inégalité", avec en conclusion "on ne peut faire de progrès sur le front du développement sans s'attaquer aux inégalités à l'intérieur des pays et entre ceux-ci".
Quelques chiffres : si on prend une moyenne mondiale de 100, la moyenne de l'Union européenne est à 400 et l'Afrique subsaharienne (donc y compris les pays qui ont du pétrole est à 10 !
Concernant la moyenne des revenus de l'Union européenne, un autre chiffre : les nouveaux pays membres sont entre le ¼ et la moitié de la moyenne.
Et ce n'est que pour les inégalités de revenus : tout va avec : l'espérance de vie dans les pays pauvres est, en moyenne, la moitié de ce qu'elle est dans les pays riches...
Ce qui est terrible, c'est que ni le "marxisme tropical", ni le libéralisme, avec les injonctions du FMI (dérégulations, privatisations, disparition des structures étatiques alors que les Etats ont bien du mal à exister etc.) n'ont fonctionné.
La mondialisation ignore l'Afrique : à peine plus de 1% du commerce mondial (même en comptant le pétrole) et pareil pour les investissements.
Une économie de prédation plus qu'une économie capitaliste, puisque le capitaux, y compris ceux de l'élite africaine,  s'investissent ailleurs, sauf pour le pétrole.
Comment ne pas voir que la cohésion sociale est moteur de développement ?
Elle implique des services publics performants, accessibles à tous (éducation, transports, santé).
Le logement,  et ce qui va avec (eau et électricité) ne peuvent être laissé aux seules lois du marché.
En aval,  il faut des péréquations et des redistributions.
En amont, il faut des protections, des régulations, de la sécurité.