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02/11/2012

Nicole Kidman dans les marais

The Paperboy

 

De Lee Daniel

 

Avec Nicole Kidman, Matthew McConaughey,

Zac Effron, John Cusak

 

 

N'était-il pas possible d'attendre mieux du réalisateur de "Precious" ?

Le film n'est pas sauvé par l'utilisation à contre emploi de Nicole Kidman et de John Cusak.

 

L'ambiance a beau être moite, poisseuse, parfois fangeuse, trois scènes "soft" à allusions sexuelles ne la rendent pas torride.

 

Ce n'est pas un "thriller" non plus : aucun suspens ! L'enquête des journalistes tourne court, et personne ne semble plus se préoccuper de la culpabilité ou de l'innocence de l'accusé.

 

Reste un petit tableau d'une certaine Amérique rurale des années 60.

 

Pour information : le "paperboy" est celui qui distribue les journaux à domicile : ce qui n'apporte rien au scénario.

08:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

26/10/2012

Hope Springs

Tous les espoirs sont permis

 

De David Frankel

 

Avec Meryl Streep et Tommy Lee Jones

 

 

Après plus de trente ans de mariage, la vie de couple ronronne. Monsieur après son travail,  s'endort en regardant le golf à la télévision. Il considère que tout va bien, puisqu'il a payé un nouveau frigidaire à son épouse à l'occasion de Noël.  Madame n'a pas de petits enfants pour s'occuper. En surfant sur le net elle trouve une publicité pour une thérapie familiale. Elle y traine son mari, pour le moins réticent.

Il s'ensuit quelques gags très soft sur la sexualité fantasmée des sexagénaires.

Et tout cela se termine par des engagements et des bonnes intentions qui permettront de vivre encore longtemps ensemble.

 

Cette comédie romantique, et qui s'assume comme telle,  vaut surtout par l'alchimie des deux acteurs. Tommy Lee Jones est bourru à souhait et Meryl Streep démontre qu'elle a du charme et un vrai talent comique.

Leurs deux personnages sont tellement caricaturaux qu'ils nous permettent de nous rassurer : aucune femme n'est aussi godiche, aucun homme aussi butor (pas moi en tout cas...).

 

 

 

08:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

21/10/2012

Ruby Sparks

Elle s'appelle Ruby

 

De Jonathan Dayton et Valérie Faris

 

Avec Zoe Kazan et Paul Dano

 

 

Toute l'équipe de "Little Miss Sunshine" s'est reformée pour nous raconter l'histoire d'un écrivain, en panne d'inspiration, après avoir connu le succès avec son premier roman.

 

Son psy lui suggère de décrire la femme idéale. Et sous sa plume, elle devient réalité. Y compris dans ses actions.

Zoe Kazan, petite fille d'Eli, a largement contribué à l'écriture du scénario, et elle s'est taillé un rôle sur mesures pour jouer tous les états d'âme, de la joie à la tristesse, de la dépendance à l'indifférence. Le film repose beaucoup sur ses épaules.

J'ai eu un peu de mal à adopter le prolégomène initial. Impossible fantasme de croire qu'une personne réelle peut devenir un jouet dont on tire les ficelles, comme Pinocchio.

   

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

19/10/2012

voyeurisme littéraire

Dans la maison

 

De François Ozon

 

Avec Fabrice Luchini, Ernst Umhauer,

Kristin Scott-Thomas, Emmanuelle Seigner

 

Meilleur film aux festivals de San Sebastian et de Toronto

 

 

Luchini joue parfaitement le rôle d'un professeur de littérature, fasciné par les dissertations d'un élève qui émerge de la banalité de ses camarades.

 

Ernst Umahauer, dont je ne sais rien, sauf qu'il a 21 ans, joue avec crédibilité le rôle de l'élève de 16 ans qui rend ses copies et attend les conseils de son professeur pour poursuivre l'écriture de sa fiction.

Où s'arrête la réalité ? Quand commence la fiction ?

Trouble au moment de distinguer la frontière de la normalité.

Quand commence la manipulation de l'élève sur le maître, et réciproquement, dans l'organisation du voyeurisme ?

 

Un film qui met souvent mal à l'aise, rehaussé par le jeu des acteurs.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

12/10/2012

Succulent

Les saveurs du palais

 

De Christian Vincent

 

Avec Catherine Frot et Jean d'Ormesson

 

 

Jean d'Ormesson est un grand acteur. Comment ne pas s'en douter depuis les années qu'il fréquente les radios et les télévisions ? Mais cette fois ci, c'est officiel. Il a manifestement pris un plaisir jubilatoire à jouer le personnage non seulement du Président de la République, mais surtout de François Mitterrand, que cet éditorialiste du Figaro a beaucoup fréquenté. Même amour et même nostalgie de la France d'autrefois, même enracinement, et même, probablement, nombre de valeurs communes.

Claude Rich avait été pressenti pour le rôle. J'aime beaucoup Claude Rich, mais il nous aurait privés de cette prestation.

 

Le film vaut beaucoup pour les dialogues savoureux échangés avec la cuisinière chargée des repas privés du Président, incarnée par Catherine Frot, toujours impeccable, crédible, humaine, touchante, qui met en valeur la véritable vedette du film : la cuisine française traditionnelle, telle qu'elle se savourait les jours de fêtes. Je parie sur la réédition du livre de recettes d'Edouard Nignon, dont je n'avais jamais entendu parler.

 

A l'ombre du pouvoir, il y a toujours les luttes pour des fragments de pouvoir, les jalousies et les petites batailles reflets des grands enjeux.

Quand la cuisinière "craque" elle part pour l'Antarctique. En réalité,  les scènes ont été tournées en Islande.

 

Christian Vincent, deux Césars en 1991 pour "La Discrète", devrait rencontrer l'appétit du public pour ce film succulent.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma