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21/09/2012

Qui est Hortense ?

Cherchez Hortense

 

De Pascal Bonitzer

 

Avec Jean-Pierre Bacri, Isabelle Carré, Kristin Scott-Thomas, Claude Rich

 

 

Un enseignant,  spécialiste des civilisations asiatiques, se voit fermement pousser par sa femme, metteur en scène au théâtre,  à intervenir auprès de son père, président d'une section du Conseil d'Etat,  en faveur d'une jeune femme sans papier qui risque d'être expulsée.

 

Cela donne une comédie intellectuelle et sentimentale agréable,  dans le monde bourgeois tel qu'il ne va pas.

 

Sont évoqués :

- la distance des puissants qui veulent se tenir à l'écart de "toute la misère du monde" ;

- la vie des sans-papiers (Isabelle Carré est adorable, mais pas crédible en réfugiée serbo-croate) ;

- les relations fils / père (extraordinaire duo de deux acteurs exceptionnels) ;

- les relations de couple (trop prévisibles) ;

- les relations entre un homme "mûr" et une jeune femme (sans surprise mais pas crédibles).

 

Si vous reconnaissez, dans certaines scènes,  l'intérieur du siège du PCF, vous ne vous trompez pas : le parti loue la salle de son comité central pour le tournage de films, afin d'arrondir des fins de mois devenus difficiles.

 

Le film a été présenté, hors compétition, à la Mostra de Venise.

 

J'ai déjà oublié qui est Hortense. Ne la cherchez pas,  allez voir le film.

 

 

12:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/09/2012

L'oeuf d'Ambroise, ou la recherche de l'éternelle jeunesse

Associés contre le crime

De Pascal Thomas

Avec Catherine Frot et André Dussolier

 

Inspiré d’une nouvelle d’Agatha Christie (« Le cas de la femme disparue »), mais l’atmosphère post- victorienne de celle-ci est bien loin et l’intrigue policière n’est qu’un prétexte. Cela se voit un peu trop et il en résulte des baisses de rythme qui rendent le film parfois longuet, même s’il nous sort du quotidien et des productions habituelles. Cela nous laisse le temps d’admirer les superbes paysages suisses.

Il s’agit de retrouver le secret de l’éternelle jeunesse, mythe séculaire. De l’argent à se faire pour une clinique suisse.

Il en résulte une comédie rendue loufoque par les accoutrements et les attitudes des deux principaux protagonistes.

 

11:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

07/09/2012

la campagne

Moi, député

 

Que le meilleur loser gagne

 

The Campaign

 

De Jay Roach

 

Avec Will Ferrell, Zach Galifianakis, Dylan Mc Dermott

 

 

Une parodie de campagne électorale, en Caroline du Nord, l'Etat où se tient cette semaine la Convention démocrate. Par Jay Roach, auteur des "Austin Power", ces parodies de James Bond. Réalisateur également de la série des "Beaux-pères" ("Mon beau-père et moi", "Mon beau-père, mes parents et moi", "Mon bon père et nous"), qui peuvent être considérés comme de lointaines parodies des films sur la mafia. Réalisateur également de l'adaptation américaine du "Dîner de cons". Un virtuose de la dérision.

 

Les rires ne manquaient pas pendant la projection, mais le message est sérieux : le rôle de l'argent dans la politique américaine. L'argent qui sert à payer, à prix d'or, des consultants sans scrupule, à payer des sondages qui décident de tout, y compris de la race du chien du candidat. Sondages qui déterminent les mots clés qu'il faut accommoder à toutes les sauces (America, Jésus, Liberté).

 

Des campagnes où les épouses sont mises en avant (voir les récentes Conventions républicaine et démocrate), où les candidats se doivent de faire la tournée des églises, et où les turpitudes sexuelles, secrètes, n'en sont pas moins réelles.

 

De l'argent pour payer des spots télévisés, diffusés y compris le jour du scrutin, dénigrant l'adversaire sans lésiner sur les coups bas.

 

Le trait est forcé, puisqu'il s'agit d'une caricature loufoque, mais la satire touche parce que le "fond de sauce" est vrai, et qu'il est au vitriol.

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, politique

31/08/2012

"La Ronde" adapté au cinéma

360

 

De Fernando Meinelles

Avec Anthony Hopkins, Jude Law, Rachel Weisz, Jamel Debouze, Maria Flor

 

Inspiré de "La Ronde" (1894) d'Arthur Schwitzer

 

 

Bratislava, Vienne, Paris, Londres, Denver, Phoenix, Berlin.

 

Des femmes, et des hommes, se rencontrent, ou pas. Les couples se défont, ou pas, d'autres se forment, ou pas.

 

A chaque bifurcation de la vie, les destins se croisent, ou non. Des relations amoureuses se nouent, ou non.

 

Nos destinées sont en transit, au fil de nos voyages et des correspondances aéroportuaires.

 

Après presque deux heures de film, la frustration vient du caractère incomplet de tous ces bouts d'histoire en quête d'amour.

360 : l'impression de tourner en rond...

 

Heureusement,  les interprètes sont excellents.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

24/08/2012

Strip-tease masculin

Magic Mike

 

De Steven Soderbergh

 

Avec Channing Tatum, Matthew Mc Conaughey, Alex Pettyfer, Cody Horn

 

 

Il a trente ans, il rêve de devenir créateur de meubles. Il n'arrive pas à obtenir un prêt de sa banque pour se lancer. Pour avoir trop prêté aux "subprimes", les banques sont devenues restrictives. Il n'est pas sans revenus, mais ceux-ci ne sont pas salariés.

En attendant,  il est "auto entrepreneur" : il pose des tuiles sur les toits, il lave des voitures, et surtout, il gagne bien sa vie comme stripteaseur, dans la petite ville de Tampa (Floride), en attendant la consécration à Miami.

 

Steven Soderbergh, Palme d'or à Cannes pour "Sexe, mensonges et vidéo", réalisateur, entre autres, de Kafka, Che Guevara et Erin Bockovich, nous amène dans l'univers des "Chippendales", avec comme vedette Channing Tatum, dont c'est le troisième film avec Soderbergh, et qui fut réellement stripteaseur.

 

Film sexy ? Il faudrait demander aux spectatrices, mais il faut reconnaître que les chorégraphies et les danses sont de haut niveau. Les numéros sont généralement écourtés, afin de donner du rythme au film.

 

Au delà de cette idée originale, le reste du scénario est plus quelconque : un brave gars sympathique qui va prendre sa retraite à trente ans par amour (incarnée par Cody Horn), et pour s'éloigner d'un milieu trop touché par le sexe sans amour, l'alcool et la drogue.

Moralité : il faut savoir voir les gens au delà de ce qu'ils font pour gagner leur vie...

 

Une idée de reconversion ? Puisqu'il semble que de plus en plus de retraités travaillent pour compléter leur pension ? Mes petits enfants ne semblent pas convaincus...

09:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma