15/01/2010
City Island
City Island
De Raymond De Felitta
Avec Andy Garcia
J’ignorais totalement qu’à côté du Bronx se trouve une petite île paradisiaque, ancien village de pêcheurs reconverti en petit port de plaisance, avec vue imprenable sur la grande ville.
Petit fils d’immigrés italiens, le chef de famille y gagne sa vie comme officier au centre pénitentiaire (avec quelques réflexions bien envoyées sur les soi-disant « prisons quatre étoiles »), sa femme travaille dans un bureau, et les deux enfants sont supposés suivre leurs études.
Dans cette famille, tout le monde a ses secrets, à commencer par le plus bénin : prétendre avoir cessé de fumer.
Andy Garcia a deux énormes secrets, y compris pour sa femme : il a eu un fils avant mariage, qu’il a abandonné en même temps que la mère de l’enfant, et il prend en cachette des cours de théâtre.
Les secrets des enfants sont également « gratinés » et, comme ceux de leur père ils ne vont pas manquer de surgir.
Il ne manque qu’un psy et un rabbin pour se croire dans un film de Woody Allen de la période newyorkaise.
Les rôles secondaires sont à la hauteur d’un excellent Andy Garcia.
On ne pourra plus dire « triste comme un gardien de prison ».
08:58 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
08/01/2010
Rapt
Rapt
De Lucas Delvaux
Avec Yvan Attal et Anne Consigny
Le scénario est inspiré de l'enlèvement du Baron Empain, patron du groupe industriel Empain/ Schneider, mais Delvaux situe l'action aujourd'hui, probablement pour montrer que les problématiques restent actuelles.
Et elles le sont effectivement à l'heure des "stock options" et autres parachutes dorés.
Le rapt va révéler au public ce monde de l'argent dans lequel il est possible de perdre au jeu, en une nuit, l'équivalent de plusieurs années de salaire ouvrier.
Est-on riche avec 20 millions d'euros ?
Un monde où l'avenir de l'entreprise et de ses salariés n'est pas la préoccupation principale, mais où les actionnaires haïssent les scandales.
Comme d'habitude, derrière l'histoire de gangsters et de policiers, Lucas Delvaux souligne les failles de la société.
Il montre également des personnages de grande densité que cette expérience involontaire va briser, joués magnifiquement par Yvan Attal, qui commence à ressembler à Samy Frey et Anne Consigny qui, de film en film, à la quarantaine lumineuse, s'affirme comme une des actrices les plus sensibles du cinéma français.
09:53 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
02/01/2010
Pas si simple
Pas si simple
(It’s complicated)
De Nancy Meyers
Avec Meryl Streep, Alec Baldwin et Steve Martin
Divorcés depuis dix ans, ils se retrouvent à l’occasion de la remise de diplôme universitaire de leur fils.
Il n’est pas heureux dans son nouveau mariage, elle est seule, ils ont plein de, bons, souvenirs en commun, ils ont envie l’un de l’autre…
C’est une comédie romantique américaine. Comédie, avec plein de gags. Romantique, puisque basée sur de, bons, sentiments, et sur la tendresse réciproque. Américaine, riche et blanche, y compris dans sa vision de la France, à travers les pâtisseries et les chansons populaires.
Le cinéma américain sait parfaitement segmenter le marché. Les comédies pour les adolescents sont légions. La courbe démographique rend inévitables les comédies pour les quinqua et sexagénaires. Celle-ci est réussie.
08:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
25/12/2009
Avatar et Alvin
Paul, Arthur et Hadrien (10, 11 et 14 ans) n'ont rien compris à Avatar et ont trouvé le temps long (2 heures 40) malgré les effets visuels.
Hadrien s'est dispensé d'Alvin et les Chipmunks 2. Paul et Arthur l'ont trouvé meilleur que le n°1.
Anna et Sunny, 4 ans, ont beaucoup ri...et ils étaient tellement contents d'être au cinéma avec les plus grands !
Et pendant qu'ils étaient au cinéma, le Père Noël passait chez grand-père = que du bonheur !
11:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma
18/12/2009
Le vilain
Le vilain
D'Albert Dupontel
Avec Albert Dupontel et Catherine Frot
Un braqueur de banque, blessé, va se réfugier chez sa maman, qu'il a laissée sans nouvelle pendant 20 ans.
Celle-ci découvre assez vite que son fils chéri a toujours été un "vilain" petit, ne reculant devant aucune "vilenies", poussant à son paroxysme les "blagues de potaches".
Un film pour celles et ceux qui aiment l'humour potache, l'humour noir, l'humour par l'absurde, l'humour débridé. Il y avait même dans la salle des gens qui riaient !
Un film, surtout, pour les inconditionnels de Dupontel.
08:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma