19/02/2010
a serious man
A serious man
De Joël et Ethan Coen
La bande annonce est engageante.
Le film un peu plus long.
Il commence par une scène, en yiddish, en Pologne il y a, au moins un siècle.
Puis nous passons aux Etats-Unis, dans les années 70, pour suivre les malheurs familiaux et professionnels d’un professeur de physique.
Pendant le film j’ai entendu des rires complices, mais aussi des ronflements discrets de spectateurs endormis devant les tribulations des vicissitudes de la vie.
Et Dieu dans tout ça ?
08:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
12/02/2010
Millénium 2
La fille du rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
Millénium 2
De Daniel Alfredson
Avec Michael Nyqvist et Noomi Rapace
Ce deuxième volet de Millénium est beaucoup plus centré sur Lisbeth la rebelle, et beaucoup moins sur la critique du système économique.
Noomi Rapace tient donc, très bien, la vedette sur le thème des violences infligées aux femmes.
Comme toujours, il y a beaucoup moins de choses dans le film que dans le livre : si vous n'avez pas encore lu Millénium (120 millions d'exemplaires vendus dans le monde), n'hésitez pas, n'attendez plus.
Reste un très bon film "policier", au rythme rapide, qui ne peut laisser personne indifférent, et donne envie de voir le troisième, et malheureusement dernier, volet.
08:51 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
05/02/2010
Up in the air
Up in the air
De Jason Rehman
Avec George Clooney et Anna Kendrick
Jamais facile de faire de l'humour avec des drames sociaux et humains.
Et pourtant ce film est une réussite.
La toile de fond est une Amérique en crise, où les entreprises licencient par paquets, et dont les dirigeants utilisent les services de spécialistes, chargés d'annoncer la nouvelle aux futurs chômeurs.
C'est toute une technique que d'expliquer à des gens qui vont perdre leur situation que "c'est une nouvelle chance qu'ils doivent saisir", en leur offrant une brochure supposée contenir tous les conseils pour "rebondir".
George Clooney joue, avec beaucoup d'humour et de finesse, le rôle d'un de ces mercenaires. Sa vie, consiste à passer d'un Hilton à l'autre, entre deux avions, deux "salons" d'aéroport, deux vagues de licenciements, avant de se retrouver, le moins souvent possible, "chez lui", dans la solitude d'un appartement vide.
Sa vie (de rêve ?), risque de basculer lorsqu'apparaît une brillante étudiante, sortie major de sa grande université (l'ENA n'existe pas aux USA) qui invente le licenciement par vidéoconférence.
Le rythme ralentit un peu quand le film quitte son sujet pour s'attarder dans les poncifs de la comédie américaine (il l'aime, elle l'aime, ils s'aiment...). Un homme amoureux n'est généralement drôle que dans le ridicule !
Mais la fin "remet les pendules à l'heure".
George Clooney : "who else ?"
08:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
29/01/2010
Invictus
Invictus
De Clint Estwood
Avec Morgan Freeman et Matt Damon
"Inspiré d'une histoire vraie", comme il est possible de le lire parfois au début de certains films.
Une histoire vraie comme seule l'Histoire peut les imaginer : Nelson Mandela, pendant 27 ans prisonnier politique en raison de sa lutte contre le système d'apartheid, élu Président de la République, a l'intelligence de comprendre que la construction d'une nation "arc-en-ciel" suppose une réconciliation et des symboles forts.
Ce symbole sera l'équipe nationale de rugby, les "Springboks".
Comme dans de nombreux autres pays, en Afrique du Sud, le rugby était un sport pratiqué dans les universités (blanches), les classes populaires (noires) préférant le foot.
La Coupe du Monde devant se dérouler en Afrique du Sud, Mandela a l'intuition que cela constitue une formidable occasion d'unifier le pays dans une même ardeur patriotique, même si l'équipe est constituée presque exclusivement de blancs.
Il va galvaniser cette équipe, avec l'aide de son capitaine, blanc, François Pinaard.
Film émouvant de deux heures que l'on ne voit pas passer. A aller voir et à recommander à nos enfants et grands petits enfants. Idéal pour les professeurs d'instruction civique et d'Histoire. Pas mal non plus pour les entraîneurs de rugby...
J'ai eu la chance de rencontrer Nelson Mandela, en Afrique du Sud, il y a une quinzaine d'années, j'ai été stupéfié par la façon dont Morgan Freeman incarne totalement Nelson Mandela, même s'il est plus grand que le vrai.
C'est le, tout petit, bémol : Matt Damon n'est pas assez grand pour porter le n°6 qui correspond au poste de 3ème ligne. Mandela, le jour de la finale, a symboliquement porté le même maillot que celui du capitaine des Springboks : contrairement à Morgan Freeman, Nelson Mandela est peu crédible à ce poste, alors que Morgan Freeman est tout à fait crédible en Président !
09:17 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma
23/01/2010
les chèvres du Pentagone
Les chèvres du Pentagone
De Grant Heslov
Avec George Clooney, Jeff Bridges, Ewan McGregor, Kevin Spacey
Titre original : “The men who stare at goats” : “les hommes qui fixent les chèvres” !
Au sortir de la guerre du Vietnam, l’armée américaine a-t-elle constitué une unité spécialisée dans la guerre “psychique”, s’entraînant sur des chèvres ?
C’est le point de départ de ce film qui se moque allègrement de l’armée américaine, et, au moins autant, de la philosophie « new-âge », appelée également « philosophie tête vide », basée sur l’amalgame d’anciennes philosophies orientales et l’ingérence de substances hallucinogènes (« Puisque je fais confiance à l’Univers, je n’ai plus besoin d’armes réelles pour faire la guerre »).
Jeff Bridges, complètement allumé, est le seul qui semble croire à cette histoire. Ewan McGregor, le journaliste narrateur, y met le scepticisme incombant à sa fonction. George Clooney et Kevin Spacey ne font aucun effort pour rendre crédibles leurs personnages.
Et c’est la grande faiblesse de ce film : impossible d’y adhérer une minute. Et toutes les critiques de la satire perdent leurs forces, contre Reagan, W. Bush, la guerre en Irak, les sociétés de « sécurité », la hiérarchie militaire, les gourous, etc. Autant de causes qui donnent pourtant l’envie de les moquer.
08:54 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma