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17/06/2023

La ligne des Cévennes

Rêveries d'une promeneuse ferroviaire

Véronique Béné

Martin de la Soudière & Pascal Desmichel

éditions de la flandonnière

 

Depuis le temps que je souhaitais "faire" la ligne des Cévennes. "La ligne aux cent tunnels et aux quarante-six viaducs".

Paysages superbes...en cinq heures de train !

"Nous vivons une ère de mobilités incessantes où le temps passé à bord d'un train n'est plus une parenthèse à écourter mais un temps de qualité à intégrer dans nos existences." Mais j'étais quand même bien fatigué à l'arrivée...

Je dois avouer que la partie que j'ai trouvé la plus spectaculaire n'est pas la partie cévenole mais la vallée de l'Allier au cours tumultueux entre deux "montagnes". "Une des dernières rivières sauvages d'Europe."

A partir de Langogne le nom des gares est écrit, en sous-titre, en occitan. Cette distinction linguistique correspond, quasiment,  à la ligne de partage des eaux.

A Chapeauroux, au coeur du village et au bord de l'Allier, le camping semble déjà avoir fait le plein de caravanes, et les bateaux attendent d'être mis à l'eau.

De nombreux randonneurs montent et descendent tout le long de la ligne.

"Ces altitudes sont de plus en plus bienvenues à l'ère des fortes chaleurs."

 

 

08:30 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage

07/09/2016

incendies et galère

8 heures pour aller de Perpignan à Montpellier

 

J'ai parlé hier de "Visa pour l'image", à Perpignan. Je ne regrette surtout pas d'y être allé, mais le retour à été problématique.

Incendie à proximité des voies = trafic bloqué.

Un petit mot en passant pour stigmatiser les fous incendiaires et les imbéciles inconscients qui ne le font même pas exprès.

Bref : train bloqué en gare de Perpignan pendant une heure. Puis bloqué en gare de Narbonne. Au bout d'un certain temps : tout le monde descend ! Le scénario se reproduira deux fois : "montez dans le train", "descendez du train".

Les agents SNCF sur le quai gentils mais débordés, ne sachant quelle information donnée, à part le fait qu'un incendie coupe les voies. Manifestement peu informés eux-mêmes, mais ne fuyant pas le contact avec les passagers en perdition.

Un train part pourtant, pour Nice, bondé après avoir été bloqué plusieurs heures. Impossible de savoir dans quelles gares il va faire un arrêt. 

A 7 heures et demie, pour nous faire aptienter ? on nous fait espérer un train pour 21 heures. A 22 heures, un "gilet rouge" m'annonce avec certitude qu'il n'y aura plus de train pour Lunel, mais que, comme tous les voyageurs qui vont vers Montpellier et au-delà, je peux prendre un TGV qui va vers Lyon. Dans le TGV, nous avons droit à une boite contenant une salade de thon, des biscuits, une petite bouteille d'eau. Bienvenue, car le buffet de la gare de Narbonne était dévalisé depuis longtemps.

23 heures 15 : huit heures après être monté dans le train, à Perpignan, j'arrive à Montpellier. En temps non perturbé, le trajet dure deux heures...

Bonne surprise en gare de Montpellier : à l'accueil, un taxi pour Lunel m'est offert par la SNCF. Je peux y récupérer ma voiture et rentrer chez moi, enfin.

Des regrets quand même :

- pourquoi ne pas avoir rapidement prévu des remplacements par cars ?

- pourquoi ne pas annoncer clairement où allait s'arrêter le seul train qui partait ?

- Pourquoi les tableaux électroniques d'affichage donnaient-ils de fausses indications ? Par exemple, un train annoncé, certes avec retard,  pour Barcelone, jusqu'au moment où un "gilet rouge" a annoncé, sans micro, qu'il n'y aurait plus de train pour Barcelone ce soir là ! 

- pourquoi ne pas avoir prévu, au moment du rétablissement du trafic, un train omnibus réservant toutes les gares de la frontière espagnole à Avignon, et réciproquement dans l'autre sens ?

 

15:15 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage

27/10/2014

Dans une ville moyenne américaine : tout pour la voiture !

Quelques jours à Raleigh, capitale de la Caroline du Nord. Rien de touristique. Rien qui incite à rester pour visiter. Un musée des sciences qui prouve que les creationistes ne font pas la loi absolue. Un musée historique qui tente de minimiser la coupure de la guerre de sécession. La Caroline du Nord vivait de ses plantations de coton et de tabac : la main d'oeuvre servile était indispensable à la fortune des maîtres. Un mini Capitole pour le Parlement de l'Etat. Pas vraiment de centre ville dans le sens où nous l'entendons en Europe. Très différent des villes européennes. Et même des grandes villes américaines . L'agglomération urbaine s'étend sur plus de 100km, traversée par des autoroutes urbaines de 6 ou 8 voies. Impossible de survivre sans GPS. Pas le moindre cycliste. Quasiment pas de piétons. Quelques bus. 10% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Mais je n'ai pas vu leurs habitations. Être "à coté" signifie être à une dizaine de km. Pas un endroit pour passer les vacances, mais qui ne semble pas désagréable à vivre car la nature est proche. interressant pour le contraste !

01:14 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage

21/07/2014

Plus qu'un château : un symbole

Promenade au Haut-Koenigsbourg

 

D’après les statistiques, ce château en grès rose des Vosges,  qui domine la plaine d’Alsace,  se classe 3ème au palmarès des sites de province les plus visités, après le Mont Saint-Michel et Chambord.

Il mérite le déplacement, d’abord pour sa route au milieu de la forêt domaniale qui monte à 755m d’altitude. J’y étais à l’ouverture, avant l’arrivée des hordes de cars. Je pense que c’est le bon choix.

Château du Moyen-âge modifié par la Renaissance, mais qui conserve des traces romanes préservées. L’évolution de l’artillerie rendait obsolète les « châteaux-forts ». La famille Tiersen en a fait aux XVe et XVIe siècles une résidence agréable, avec cheminées, poêles, puits, citernes à filtration, latrines, étuves, tentures, lambris, vitres, etc.

Après la guerre de Trente ans, et le Traité de Westphalie (1648) qui rattache l’Alsace à la France,  le château fut pillé et incendié, délaissé, pendant un moment refuge de brigands.

Quand l’Allemagne occupe l’Alsace, après la défaite de Napoléon III en 1870, les ruines sont offertes par la ville de Sélestat à Guillaume II qui décide d’en faire la borne symbolique ouest de son Empire. Par la même occasion, il rappelle l’ancienneté des Hohenzollern. Non pour en faire une résidence (il préfère loger à Strasbourg quand il vient en Alsace), mais un musée.

La restauration est remarquable, y compris pour ses décors et son ameublement, même si l’architecte a essuyé les mêmes critiques que Viollet-le-Duc à Carcassonne.

A noter le bel album de dessins consacré au Haut-Koenig bourg, de Mengus, Plateau et Martin,  chez Casterman, dans la collection « «Les voyages de Jehan ».

 

10:43 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, histoire

16/07/2014

CABU NEW-YORK

La marque d'un grand dessinateur est que son trait est immédiatement reconnaissable. Depuis le "grand Duduche", il y a un demi-siècle, Cabu fait partie de cette catégorie.

Il nous montre New-York, que manifestement il connaît bien, et les Américains, avec un certain humour. Pas besoin de caricaturer : tout est hors normes. 600.000 touristes français visitent chaque année la "grosse pomme". Feuilleter les dessins de Cabu fera sourire, avant de partir comme au retour.

L'architecture, avec ses tours et ses immeubles récents mais de styles décalés, "européens". La tendance est d'installer des pré-fabriqués sur le toit d'anciens entrepôts.

Ses rues, ses pauvres. "Tu dois être un personnage de roman qui doit se vendre. Si tu es un type normal, tu n'interesses personne."

"Chaussée défoncée partout".

Pas mieux en dessous ; "le métro est bruyant, vieillot. Il est courant d'y voir de gros rats."

19% de la population de Manhattan vit en dessous du seuil de pauvreté, 30% de la population du Bronx".

Cabu nous promène dans les lieux qui font rêver de New-York : Times Square, Central Park, Harlem, qui redevient à la mode, et où Blancs et Noirs cohabitent, enfin, le Bronx, Ground Zéro, Chinatown.

"Les enfants sont les rois. Les ados sont choyés, éduqués, formatés, et puis lâchés dans le monde des adultes avec des boulots inutiles, dangereux, ennuyeux.

"La "grosse pomme" a du cholestérol. 30% d'Américains obèses". Le dessinateur s'en donne à cœur joie.

"New-York, ville cosmopolite où les gens ne se regardent pas."

"La grosse pomme est casher.1 million 600.000 Juifs."

"Les New-Yorkais font peu de cuisine chez eux. On les voit transporter de la bouffe à toute heure." "Manger à toute heure, mais surtout manger vite".

"In dollar we trust" , c'est la religion monothéiste de tous les New-Yorkais, quel que soit le culte pratiqué."

"Le soir, la tendance est au bar d'hôtel perché au dernier étage d'un gratte-ciel". "New-York est une ville de célibataire". 

New-York est la ville "de tous les Jazz". Passage obligatoire au "Blue Note". Le "Swing 46" : le "Caveau de la Huchette de Manhattan". "Village Vanguard" : le "Carnegie Hall du jazz".

Avant de repartir, un petit tour au siège de l'ONU.

 

07:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, dessins