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25/11/2013

Quelques heures à Addis

La pollution est terrible à 2.500 mètres d'altitude. Camions et bus s'en donnent à coeur joie pour empêcher de respirer. Pas vraiment de possibilités de promenades. Des constructions nouvelles poussent partout, mais les bidonvilles ne sont pas loin. Les entreprises chinoises ont le quasi monopole des travaux publics. Paradoxe : les travaux publics constituent le premier poste de l'appui budgétaire de l'Union européenne à l'Ethiopie. Musée national : une copie de Lucy, notre ancêtre de trois millions d'années. 1m20, 40kg, un squelette presque entièrement reconstitué. Dans les étages des vêtements et des instruments de travail du siècle dernier. Cathédrale devla Sainte Trinité . Il faut se déchausser à l'entrée . Aucun charme particulier sauf les vitraux. A coté un petit musée du dernier empereur. Des couronnes, des livres sacrés... Un mémorial aux victimes de la "terreur rouge". De l'autre côté le tombeau du Premier ministre décédé l'année dernière. Restera-t-il dans l'Histoire. Shopping sans enthousiasme, en étant harcelé par les mendiants, majoritairement des enfants. Chacun montre ses difformités : la cour des miracles !

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29/10/2013

En république de Moldavie

Passage à Chisinau

 

 

Selon les statistiques officielles, la Moldavie est le pays le plus pauvre d'Europe. À voir la circulation automobile, les embouteillages où se mêlent non pas de vieilles Lada ou Dacia, mais Mercedes, Volvo et Toyota de grosses cylindrées, j'en suis venu à imaginer une économie souterraine importante. L'envoi d'argent par les nombreux émigrés n'explique pas plus le phénomène que le fait que ces voitures seraient d'occasion.

 

Ville aérée, aux nombreux parcs. Les "Champs Élysées" locaux sont vite parcourus. Ils portent le nom de Stefan cel Mare (Etienne le Grand), héros local qui a combattu les Turcs au XVe siècle, surnommé "l'athlète du Christ",  allié puis adversaire de Vlad Teples "l'Empaleur", qui a inspiré le personnage de Dracula.

 

La cathédrale est une église orthodoxe classique, avec enluminures et fortes odeurs d'encens. Les femmes n'y entrent pas tête non couverte.

 

Je n'ai, malheureusement, pas eu le temps de visiter la maison, transformée en musée, dans laquelle Pouchkine a vécu en exil.

 

Soirée dans les caves de Cricova, 500 hectares, 120 km de galeries, dont 60 dédiés à la conservation du vin, entre 35 et 80 mètres en dessous du sol, avec une température constante entre 12 et 15°. La bouteille la plus ancienne date de 1902.

Au cours du repas, j'ai testé huit vins différents. Le seul que j'ai apprécié,  et bu, était un "vin de collection", Cabernet-Sauvignon de trente ans d'âge.

 

Pour aller à l'essentiel, en raison de la brièveté de mon séjour, et de mes occupations sur place, j'ai utilisé "Le petit futé", en français.

 

 

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04/08/2013

La Rochepot, en Bourgogne

Du Moyen-âge à la famille Carnot

 

 

Un peu au sud de Beaune, à côté du bourg de Nolay, se situe un château pas très grand, mais superbement restauré : La Rochepot.

L’esprit médiéval n’a pas complètement disparu avec le donjon du seigneur Pot. Mais l’essentiel est Renaissance, en particulier les toitures vernissées dans le style des hospices de Beaune.

La partie visitable est des plus intéressantes, par son ameublement et sa décoration, si l’on accepte la continuité des siècles.

 

Une occasion de se souvenir de la famille Carnot, dont la descendante occupe toujours les lieux. Lazare Carnot, natif de Nolay, organisateur des armées républicaines, membre du Comité de Salut public, puis du Directoire, ministre sous le Consulat, opposé au principe de l’Empire napoléonien, mort en exil. Son fils Nicolas-Sadi (en témoignage d’admiration pour le poète persan Saadi), physicien, inventeur du « principe de Carnot ». Son autre fils, Hippolyte, ministre, refusant de prêter serment à Napoléon III. Le petit fils Sadi Carnot, président de la République, assassiné à Lyon. L’arrière petit fils Sadi Carnot junior, Saint-Cyrien qui terminera sa carrière comme colonel, initiateur de la restauration du château (probablement pas avec sa solde…) qu’il a reçu en « étrennes ».

Le vaste parc est conçu comme un passage symbolique des ténèbres à la lumière.

 

Un conseil : arrivez à dix heures, à l’ouverture, afin d’éviter les hordes de touristes…

 

 

 

12:55 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage

28/11/2012

Au Surinam

Quelques jours à Paramaribo

 

 

Le Suriname est le plus petit des Etats d'Amérique du Sud.

Lors du Traité de Breda, en 1667, l'Angleterre avait échangé ce territoire contre la "Nouvelle Amsterdam", qui deviendra "New-York".

Les Pays-Bas étaient attirés par les plantations de cannes à sucre.

Qui dit "cannes à sucre", dit "esclaves", venus d'Afrique, après la quasi disparition des populations indigènes. Après l'interdiction de l'esclavage, la main d'œuvre est "importée" d'Inde, ou de la colonie hollandaise d'Indonésie, en particulier de Java. Plus quelques Chinois. Au total : une société multiculturelle.

 

Indépendant en 1975, le pays, qui a une frontière commune avec le département français de la Guyane, connait, en 1980,  son premier coup d'Etat, mené par le Lieutenant-colonel Dési Bouterse.

De 86 à 88, une guérilla, financée par la CIA...et la cocaïne survit dans la jungle.

Les civils reviennent au pouvoir en 1988, et sont renversés de nouveau par Bouterse en 1990. Il accepte d'organiser des élections, et les perd, en 1991

Sous sa dictature, quinze opposants sont massacrés. La polémique demeure pour savoir s'il était personnellement présent, ou pas. Pour éviter tout problème, il a fait voter par le parlement une loi d'amnistie.

Mais le parlement du Suriname ne peut pas amnistier sa condamnation, "in abstentia",  à onze ans de prison, pour trafic de cocaïne, par un tribunal hollandais. Néo-colonialisme,  réfutent ses partisans...

 

Bouterse est revenu au pouvoir en 2010, par les urnes cette fois. Les missions d'observation électorale de l'Union européenne et de "l'Organisation des Etats Américains" ont déclaré que les élections s'étaient déroulées de façon satisfaisante.

Mais les parlementaires européens ont décidé de ne pas le rencontrer lors de leur séjour à Paramaribo.

 

 

08:09 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage

27/10/2012

Temps superbe à Erevan

Promenade à Erevan

 

 

Temps superbe à Erevan. Le long de la voie rapide qui relie l'aéroport à la ville, une rangée de "casinos" spécialisés dans les machines à sous. Pour recycler quel argent ?

Les quelques "Lada", dont certaines en panne, sont numériquement supplantées par les Japonaises et les Coréennes. Les seules automobiles européennes sont allemandes.

 

Relatant un voyage effectué en 1990, Nicole Péry, alors vice-présidente du Parlement européen, écrit dans son livre de souvenirs : "Erevan dégageait une impression de tristesse à laquelle je ne m'attendais pas." Ce n'est  plus u tout le cas aujourd'hui !

 

En ville toutes les boutiques d'une économie mondialisée : d'Adidas à Zara, d'Armani à Zegna. Une grande rue piétonne toute neuve dans l'axe Nord/Sud. Certains immeubles ne sont pas terminés. Deux sortes d'investisseurs : les Russes d'origine arménienne, qui peuvent attendre que les appartements et bureaux se vendent, et les Américains eux aussi d'origine arménienne qui, victimes de la crise américaine,  ont besoin de liquidités et cassent les prix.

A chaque extrémité, d'une part la place de la République, ancienne place Lénine, avec le Musée national, de l'autre l'opéra et la place de la liberté.

Partout dans le centre des immeubles de tuf rose, local, qui fait irrésistiblement penser à Strasbourg.

 

Sur les hauteurs de la ville, le mémorial du génocide de 1915 ("la forteresse des hirondelles"), plus loin un monument au sommet duquel une statue de "la mère patrie", armée d'un glaive,  a remplacé l'immense statue de Staline.

 

Au loin, si proche, le mont Ararat, en territoire turc, d'où furent chassés les Arméniens.

Erevan, petite ville provinciale, n'a pris de l'importance qu'en devenant capitale d'un petit Etat se devant d'accueillir les Arméniens chassés de Turquie et d'Azerbaïdjan,  franchissant ainsi le cap du million d'habitants.

Des immeubles collectifs de qualité médiocre ont été construits,  en périphérie, dans ce cas obligatoirement en hauteur.

 

Plus récemment, également sur les hauteurs, dans des endroits boisés, de superbes villas, aperçues derrière de hauts murs, signalent la présence des nouveaux riches.

 

Entre la ville haute et la ville basse, une "cascade",  inachevée en raison de la crise économique américaine, contenant des escalators et des pièces d'art moderne léguées à la ville par un riche américain d'origine arménienne. Dans le parc en bas de la "cascade" des sculptures modernes de bonnes factures, dont trois "Botero". Comme partout l'art moderne crée la polémique.

 

A quelques kilomètres, tout près de la frontière avec la Turquie, fermée par ce pays, le Saint-Siège, depuis le Ve siècle,  de l'Eglise arménienne, catholique, mais indépendante de Rome.

08:00 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage