Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2015

Union des forces progressistes

Les négociations battent le plein pour la répartition des postes de responsabilités dans les exécutifs régionaux. Ce que les électeurs aiment le moins...

Dans les régions gagnées par la gauche, socialistes, communistes, écologistes et autres gouverneront généralement ensemble les régions, comme ils le faisaient avant les élections.

S'ils avaient été capables de faire une liste commune dès le premier tour, ils n'auraient pas été obligés de se désister pour faire barrage au FN. Ils auraient peut-être gagnés. Au moins, il y aurait des élu(e) de gauche dans tous les conseils régionaux.

Il est normal de présenter ses idées et candidat(e)s au premier tour d'une élection...sauf s'il y a un danger "brun".

S'il n'y avait pas eu multiplication des candidats à gauche (Taubira, Chevènement, etc.), nous n'aurions pas été obligés de voter Chirac contre Le Pen...

La leçon n'a donc pas été retenue...

 

20:21 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales

14/12/2015

il n'y a pas eu de Front républicain

Dans deux régions, la liste socialiste s'est retirée, permettant la défaite du Front National.

Dans le même temps, Sarkozy proclamait qu'il mettait sur le même plan la gauche et le FN.

Dans la région Bourgogne, le score était serré entre les trois listes. La liste de droite, arrivée troisième , n'a pas envisagé une seconde de se retirer au profit de la liste de gauche arrivée devant elle, afin d'éviter la victoire du FN. Il s'en ait fallu de peu.

Donc, il n'y a pas eu de "Front".

En Île de France, la candidate de Droite l'a emporté, de justesse, grâce au report d'une partie des voix du FN du premier tour. Elle a tout fait pour ça, axant sa campagne sur les questions sécuritaires sur lesquelles la Région n'a pas de compétence. Exemple : elle a promis l'ouverture d'une nouvelle prison dans la région. Sauf que la compétence de la Région, ce n'est pas les prisons, mais...les lycées. Si elle a lu Victor Hugo, elle veut l'ignorer : il n'est pas assez compatible avec les idées du FN.

La porosité des idées et des discours entraîne une porosité des électorats.

 

 

21:18 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales

16/03/2010

chaque scrutin...

Grâce à "TV 5 monde", j'ai pu suivre les résultats des élections régionales, et les premiers commentaires.

 

Si le PS a doublé son score depuis les européennes, ce n'est pas qu'il a doublé en un an son attractivité, mais que chaque élection à ses caractéristiques :

- Surtout en période de crise, les collectivités locales sont perçues comme autant de "boucliers" de protection ;

- Ce n'est pas le cas de l'Europe et, rétrospectivement, il est clair que le message du PS sur l'Europe est incompris, peut-être incompréhensible, peu crédible. Probablement que la division du PS au moment  du référendum sur le Traité constitutionnel n'y est pas étrangère ;

- Les résultats en Languedoc montrent l'importance des Présidents sortants. Contrairement à ce que prétendait l'UMP, les majorités sortantes avaient bilans et programmes. La Droite s'est trompée de cible : elle en paye le prix.

 

La Droite a également fait une erreur en insistant sur l'abstention et en refusant d'analyser le message adressé par les électeurs qui se sont déplacés.

Quand le porte-parole du gouvernement refuse d'y voir un message des électeurs à l'égard de la politique suivie, il nous encourage à aller voter dimanche prochain pour lui mettre les points sur les "i".

En multipliant les déplacements électoraux dans les régions, le Premier Ministre contredit complètement cette thèse : soit Chatel n'est pas le porte-parole de son Premier ministre, soit il dit le contraire de ce que fait son patron, et les électeurs croient d'avantage ce qu'ils voient que ce qu'ils entendent !

 

 

22/02/2010

régionales en Languedoc-Roussillon

Le fond de l’air est Frêche

 

1)   Frêche est un despote : c’est incontestable : qui n’est pas avec lui à 100% est contre lui ; seul problème : le système politique, au moins en France, est ainsi fait que la cooptation est la règle quasi absolue…jusqu’à ce que les électeurs en décident autrement. Combien de, plus ou moins,  despotes parmi les Présidents de Régions, de départements, les maires, les députés ? La faiblesse de Mandroux, c’est que tout le monde sait bien qu’elle est devenue maire de Montpellier par cooptation de Frêche. La tête de liste des écologistes est également un ancien adjoint de Frêche…

2)   Face à Frêche : l’émiettement ! Ceux qui sont en faveur du Président sortant se retrouveront sur un nom, ceux qui sont contre auront l’embarras du choix. Rien qu’à gauche au moins trois possibilités ; résultat : Frêche est certain d’arriver largement en tête au premier tour et personne d’autre à gauche n’est certain de passer la barre des 10% pour être au second tour. Si la direction nationale du PS ne voulait plus de Frêche, c’était en juin dernier qu’il fallait le dire, avant le vote des militants, pas moins de deux mois avant le scrutin, Frêche n’a pas radicalement changé en six mois !

3)   Paris contre « les purs » : Aubry comparé à Innocent III prêchant la croisade contre les Cathares, son bras droit comparé à Simon de Montfort : Frêche et les siens jouent à fond la carte de l’anti-parisianisme. Parler de Midi Pyrénées et non de Languedoc Roussillon est un lapsus qui passe mal : il y a des écarts de langage qui se pardonnent plus facilement que d’autres...Quand Jean-Luc Mélanchon traite Frêche de "vieillard claudiquant", il fait un bel effet de tribune, mais insultent les vieillards et les claudiquants. Quand Dany, qui connaît pourtant bien la région, compare Frêche à Mussolini, n'est-il pas, lui aussi, contre productif ?

08:42 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales