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12/05/2012

De la Suède à la Chine, de la Chine à l'Afrique

Le chinois

 

Henning Mankell

 

Editions  du Seuil

 

 

Dans le nord de la Suède, toute la population d'un hameau est massacrée.

L'enquête n'est pas menée par le célèbre "commissaire Wallander", héros habituel de Mankell, mais par une juge, même pas chargée de l'affaire, même pas juge d'instruction,  et qui se retrouve mêlée à la lutte, au sein de la direction du Parti communiste chinois, entre les capitalistes et les partisans d'une politique plus égalitaire, héritée de l'idéal communiste.

 

Grande question de géopolitique : comment vont se comporter les millions de paysans pauvres, las d'attendre leur tour devant le spectacle de la richesse des villes ? "Existe-t-il une autre solution que la répression aveugle ?" En attendant la réponse, le régime augmente sensiblement ses dépenses militaires, alors qu'il n'y a pas de menace extérieure. Pour faire face à une importante menace intérieure ?

L'Afrique, ses richesses, en matières premières, en terres fertiles sous exploitées, est une piste pour permettre à la Chine de redevenir l'Empire du "Milieu", une grande puissance mondiale.

 

Un roman qui fait voyager, non seulement dans l'espace (les Etats-Unis, le Zimbabwe et Londres,  en plus de la Suède et de la Chine), mais également dans le temps, à l'époque de la construction du chemin de fer américain.

 

A la fin du roman, les méchants sont les perdants. Dans la réalité chinoise ?

"La question de l'avenir n'est jamais réglée une fois pour toute !"

 

 

"Le flic rationnel et complètement dénué d'imagination, c'est un mythe"

 

"Ils parlaient sans cesse de ce qui attendait l'homme après sa mort, jamais de la façon de changer le cours de sa vie"

 

"Pour lui, les affaires ou la politique étaient comme la guerre : hors du calcul froid et rationnel, pas de salut."

"On ne pouvait avancer qu'en identifiant clairement où se trouvait le pouvoir à un moment donné".

 

"Ce que nous avions en tête dans notre jeunesse. Ne pas seulement comprendre la réalité, mais la transformer"

 

"Vieillir exige de se méfier du sentimentalisme" ; "vieillir, c'est battre en retraite ; on ne va plus de l'avant. On revient lentement sur ses pas"

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

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