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18/06/2009

Premier Conseil européen après les élections européennes

 Le Conseil européen doit faire preuve de responsabilité et d’ambition dans la gestion de la crise 

 

 

 La communication sur la réforme de la supervision des marchés financiers en Europe,  présentée par la Commission européenne  à partir du rapport de Larosière constitue un premier pas indispensable vers un modèle de supervision efficace des marchés financiers. Le Parlement européen attend les propositions législatives de la Commission et veillera à ce que les recommandations du groupe présidé par Jacques de Larosière soient traduites de la manière la plus ambitieuse possible.

 

Une supervision effective et efficace appelle des moyens financiers et administratifs conséquents et la responsabilité du Conseil est de faire en sorte que de tels moyens soient déployés.

 

A voir les derniers chiffres sur la croissance et l’emploi,  l’heure de la stabilisation budgétaire n’est pas encore venue et il convient de faire un effort supplémentaire pour relancer l’activité économique. Les chefs d’Etat et de gouvernement sont responsables des réponses insuffisantes qui sont actuellement apportées aux conséquences sociales de la crise. Les effets  de cette crise en matière de répartition des revenus et de paupérisation persisteront à long terme. 

 

 L’abstention des citoyens européens lors des élections du 7 juin dernier est un message d’avertissement lancé à l’ensemble des formations politique. Nos concitoyens sont abasourdis par le poids des difficultés économiques et sociales qu’ils ont à surmonter et les réponses apportées jusqu’à présent ne les satisfont pas. Face à ce constat, la reconduction de José Manuel Barroso, qui a brillé par son manque de réactivité et de volontarisme, à la tête de la Commission serait incompréhensible. Il est de la responsabilité des chefs d’Etat et de gouvernement d’envoyer un message à la hauteur de la gravité de la situation.

Le Parlement européen ne votera probablement pas l'investure de Mr Barroso avant la ratification du Traité de Lisbonne.

 

08:39 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

17/06/2009

rénovation du PS et primaires

L'exemple italien

 

 

Il y a bien des années, nous aimions les communistes italiens : ils étaient si différents des communistes français, tellement moins inféodés à Moscou, tellement plus proches du socialisme démocratique.

J'étais présent, invité,  au congrès du PCI qui a décidé de se transformer en "Parti Démocratique de la Gauche", et j'ai assisté à la scission de ceux qui voulaient rester communistes.

Puis, par souci de rénovation, le mot "parti" a disparu. Probablement trop "stalinien" ? Ils sont devenus,  simplement,  "les Démocrates de gauche".

Mais être "de gauche" leur a semblé probablement de trop pour attirer à eux l'électorat centriste, anti-Berlusconi, qu'ils convoitaient.

Rêvant probablement d'Amérique, avant même l'élection d'Obama, ils sont devenus "les Démocrates".

Le résultat est effarant : ils ont perdu leur électorat traditionnel, populaire, ainsi que l'électorat intellectuel "de gauche", sans gagner les classes moyennes.

Désorientés, démobilisés, ces électeurs ne se sont pas reportés sur celles et ceux qui refusaient cette course vers le centre, et qui n'auront aucun élu(e).

Sur la vingtaine de parlementaires européens "Démocrates", un sur cinq seulement peut-être qualifié "de gauche".

 

Est-ce le même cheminement que propose Manuel Valls aux socialistes français ?

 

La question peut être posée également à propos des "primaires". Là encore l'exemple est américain, et là bas, il est entré dans les mœurs.

Les Démocrates italiens ont vécu l'expérience, plutôt réussie. Non pas pour l'élection présidentielle, qui ne se fait pas au suffrage universel direct, mais pour la "présidence du Conseil des ministres". Cela a été un grand moment médiatique et de mobilisation, sans enjeu interne car il y avait un archi favori. Cela n'a, malheureusement, pas empêché la victoire de Berlusconi.

Le PS français, connu pour sa démocratie interne, y compris avec ses inconvénients, peut-il tenter l'aventure, et faire voter tous ceux qui le souhaiteraient ?

Il me semble peu probable que les autres organisations de gauche renoncent à présenter un(e) candidat(e) au premier tour de la présidentielle.

 

08:00 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ps

16/06/2009

mémoires des deux rives

Mémoires des deux rives

 

Entre médias et pouvoirs

 

Georges Fillioud

 

Editions du moment

 

 

Il y a quelques mois, bavardant avec des socialistes de Romans (Isère), "là où commence le midi",  ils furent surpris que j'évoque Georges Fillioud, parachuté, avec succès,  dans leur ville par la volonté de François Mitterrand. Ils semblaient surpris que quelqu'un se souvienne de cet épisode qui ne remonte pourtant qu'à une trentaine d'années.

 

Georges Fillioud était un personnage important de la Mitterrandie. Journaliste connu d'"Europe n°1", il fut un des premier "martyr" de la liberté de l'information, puisque licencié en 1965 pour avoir soutenu publiquement la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle.

 

Au carrefour des pouvoirs médiatiques et politiques, surtout comme ministre "de la communication" de 1981 à 1986, il évoque donc ses mémoires issues de ces deux rives, ou de leur confluence.

 

Il rappelle le formidable chamboulement de 1981 dans le domaine de l'audiovisuel :la fin du monopole de l'Etat, les radios "libres", d'abord associatives et tombant petit à petit dans le secteur commercial, la création de la "Haute Autorité de l'audiovisuel", indépendante du pouvoir politique, la naissance de Canal +, première chaîne cryptée en Europe, le plus gros producteur français de films, d'Arte, de TV5 international,  de la "5" "paillettes",  et de M6. Un bilan que peu de personne peut afficher.

 

En 1990, il devint Président de l'"Institut National de l'Audiovisuel", "la plus importante banque numérique du monde", grâce à la mutation des archives analogiques.

 

Un parcours intéressant qui permet de mieux comprendre les relations entre médias et politique.

Nota : sur la photo de couverture, la femme qui parle à l'oreille de François Mitterrand, pendant que Georges Fillioud, reconnaissable à son noeud papillon, écrit, est, si je ne me trompe pas,  Marie-Thérèse Eyquem.

 

"Entre les mots, il faut choisir les moindres" (Paul Valéry)

 

"Il faut être économe de son mépris, il y a tant de nécessiteux"

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, médias

15/06/2009

Reconduction de Barroso ?

MISE EN GARDE DES SOCIALISTES EUROPEENS A LA NOMINATION DU PRESIDENT DE LA COMMISSION EUROPEENNE

 

Les eurodéputés socialistes ont mis en garde les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sur la reconduction de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne faisant valoir qu'une décision  précipitée serait rejetée par les eurodéputés socialistes lors d'un vote crucial au Parlement européen.

 

Ils demandent au Président en exercice du Conseil européen en lui demandant de reporter la décision et mettent en avant deux inquiétudes: la nécessité pour la Commission de présenter des politiques qui prennent en compte en priorité les citoyens et une base juridique claire pour sa nomination.

 

Avant les élections européennes, les socialistes avaient clairement indiqué qu'ils évalueraient la candidature du futur président de la Commission européenne en fonction de sa capacité à "donner une nouvelle impulsion, ambition et orientation à l'Europe, fondée sur un modèle social qui place les citoyens au coeur de son projet".

 

Toute tentative qui précipiterait une décision ne pourrait conduire qu'au rejet.

 

En ces temps difficiles, l'Union européenne a besoin d'institutions fortes, s'appuyant sur une totale légitimité politique, juridique et institutionnelle. Nous avons besoin d'une Commission européenne forte capable de donner une nouvelle impulsion pour permettre à l'Union européenne de faire face à la crise économique, sociale et environnementale.

 

Les Chefs d'Etat et de gouvernement doivent également clarifier la base juridique sur laquelle serait désigné le président de la Commission.

 

C'est une question de respect pour les représentants élus des citoyens européens. Les députés doivent élire le président de la Commission sur une base juridique claire et unique. C'est une condition préalable à cette nomination.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

13/06/2009

La voix

La voix

Arnaldur Indridason

Grand prix de littérature policière 2007

Editions Métalié, réédité Points policiers n°1831

 

Quelques jours avant Noël, le Père Noël d’un grand hôtel islandais est retrouvé poignardé dans sa petite chambre, le pantalon sur les chevilles, un préservatif, vide, au bout du sexe.

Le commissaire Erlendur Sveisson enquête, et ne rentrera pas chez lui avant d’avoir trouvé. Il a ses propres fantômes, ses propres problèmes et donc ses propres sentiments de culpabilité : la mort de son jeune frère, un mariage complètement raté, un fils alcoolique, une fille à qui il arrive de se prostituer pour se payer de la drogue.

Très vite,  il découvre que la victime a été un « enfant vedette », une « voix d’or », soliste dans une chorale de petits garçons, d’où le titre du livre. De petits garçons, trop souvent victimes innocentes, il est beaucoup question dans ce livre qui se passe en Islande, mais pourrait tout aussi bien raconter des aventures se déroulant dans n’importe quelle ville.

 

10:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature