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25/03/2010

faire perdre les spéculateurs

L'EUROPE DOIT FAIRE PREUVE DE SOLIDARITÉ VIS-A-VIS DE LA GRÈCE POUR DÉJOUER LA SPÉCULATION

 

En présentant un plan de rigueur sans précédent, le nouveau gouvernement de la Grèce, socialiste, ayant hérité d'une situation honteuse de la part de la droite,  a fait son travail,

 

Ceux qui ne font pas leur travail ce sont les membres de la zone euro et en tout premier lieu la chancelière allemande, pour des raisons électoralistes régionales.

 

Le recours au FMI n'est pas la solution. Il faut trouver une solution au sein de la zone euro.

 

Il ne s'agit pas de prendre l'argent des contribuables français, italiens ou allemands pour remplir les caisses de la Grèce mais de lui permettre d'emprunter sur les marchés internationaux à des taux semblables à ceux des autres pays.

 

En l'absence de solidarité européenne, l'argent ira dans la poche des spéculateurs.

 

Si on ne souhaite pas que le feu s'étende à d'autres pays, il faut faire preuve de solidarité à l'égard de la Grèce.

 

Les dirigeants européens doivent regarder au-delà de la crise grecque afin d'être préparés à l'avenir face à de telles situations.

 

Il faut faire baisser la pression pour traiter en responsabilité la question de la gouvernance économique de la zone euro qui est aujourd'hui clairement sur la table.

 

08:32 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

24/03/2010

des élections démocratiques au Soudan ?

Soudan

 

Thabo M'Beki au Parlement européen : les élections auront lieu à la date prévue (11 avril).

 

L'ancien Président sud-africain était présent en sa qualité de président du "panel" de l'Union africaine en charge du Soudan.

 

Ce sont les premières élections libres depuis 25 ans.

Certains, au Darfour, demandent le report des élections, afin d'organiser le vote des déplacés et des réfugiés.

Mais reporter les élections reviendrait à reporter la mise en place du gouvernement démocratique qui sera chargé d'organiser  le référendum d'autodétermination du Sud, prévu pour le 9 janvier 2001. Ce qui explique pourquoi les "Sudistes" sont contre tout retard.

 

Le "panel" de l'Union africaine est chargé d'assister le gouvernement du Soudan à mettre en application aussi bien l'accord Nord/Sud de 2005 que le récent accord de Doha sur le Darfour.

La stabilité du Soudan est essentielle pour toute la région. La Ligue arabe soutient les efforts de l'Union africaine.

 

Le gouvernement et tous les partis soudanais se sont engagés sur un "code de conduite" dont l'application sera suivie par des "moniteurs" de l'Union africaine qui serviront d'intermédiaires entre le gouvernement, la Commission électorale et les partis.

Il y aura de nombreux observateurs nationaux, généralement regroupés au sein d'ONG.

Le "code de conduite" prévoit le respect des résultats.

Personne ne veut une nouvelle guerre.

 

Le gouvernement issu des élections aura à mener deux négociations essentielles :

- sur le Darfour ;

- les différentes options proposées au référendum d'autodétermination du Sud.

 

La "Cour Pénale Internationale" n'est qu'un dernier recours,  en cas de défaillance du système judiciaire national. L'important est donc d'améliorer celui-ci, afin de rétablir un climat de confiance.

 

L'aide de l'Union européenne est sollicitée :

- pour améliorer les capacités du "panel" ;

- pour contribuer à la reconstruction ;

- pour participer à la coordination de l'action internationale.

15:32 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

22/03/2010

agriculture et changement climatique

UNE NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE POUR REPONDRE AUX OBJECTIFS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

 

Grâce à l'agriculture, le sol européen peut séquestrer jusqu'à 70 milliards de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 35 années de rejet d'émissions de toutes les autres activités économiques.

 

A la différence d'autres secteurs tels que l'industrie ou les transports, l'agriculture est un contributeur net vis-à-vis de l'environnement car le secteur nettoie davantage qu'il ne pollue.

 

En dépit des progrès récents, le secteur agricole est responsable de 9,3% des émissions de gaz à effet de serre.

 

A cela s'ajoutent les émissions indirectes causées, par exemple, par l'importation de produits destinés à l'alimentation animale.

 

La nouvelle politique agricole commune devra aider les agriculteurs à réduire un peu plus ces données car le secteur agricole sera parmi les plus touchés par le changement climatique.

 

L'augmentation de la sécheresse, la désertification et l'érosion des sols auront potentiellement un impact qui présentera un défi sérieux pour la qualité des produits européens, la sécurité et les prix.

 

L'agriculture européenne a besoin d'un  profond changement des modèles de production.

 

En réorientant la PAC vers un développement plus durable accompagné des ressources adéquates, l'agriculture peut jouer un rôle important dans l'atténuation du changement climatique et aider l'UE à respecter ses objectifs de réduction d'émissions.

 

09:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

19/03/2010

Une tombe à Gaza

Une tombe à Gaza

 

Une enquête d'Omar Youssef

 

Matt Rees

 

Livre de poche policier n°31583

 

 

"Elles portent le jean mais leurs cheveux sont couverts. Elles représentent 40% de la nombreuse population étudiante palestinienne. Les moins de 20 ans représentent 60% de la population. Elles ne vont plus au cinéma parce que les deux salles de Gaza ont du fermer, victimes des bombes du Hamas. Elles veulent construire un Etat indépendant et prospère." Voilà ce que j'écrivais il y a 10 ans,  après ma visite à Gaza. Le moins que l'on puisse dire est que la situation ne s'est pas arrangée depuis !

 

Le professeur Omar Youssef a quitté Bethléem pour aller inspecter les écoles de l'office des réfugiés de l'ONU à Gaza. Ecoles qu'il ne verra jamais, balloté par une succession d'évènements violents,  sur fond de luttes au sein des organisations palestiniennes, alimentées par la corruption.

 

Comme dans "Le collaborateur de Bethléem", l'enquête policière est surtout l'occasion de montrer la réalité de la vie des Palestiniens, mais cette fois l'intrigue est un peu plus complexe, plus proche du roman d'espionnage.

Comme le dit l'avant propos : "Tous les crimes relatés dans ce livre s'inspirent de faits réels survenus à Gaza. Les tueurs ont tué ainsi et c'est ainsi que les victimes sont mortes."

Une "tombe à Gaza" est la tombe profanée d'un soldat britannique de la première guerre mondiale, un Ecossais mort très loin des brumes d'Edinburgh et du whisky des Highlands. Les Britanniques ont du s'y reprendre à trois fois, en 1917, pour prendre Gaza aux Turcs.

Une tombe pour y enterrer toutes ces armes qui tuent beaucoup plus de Palestiniens que d'Israéliens ?

Un thème malheureusement toujours d'actualité.

 

 

"Cette petite bande de terre paraissait incarner la réalité désespérée des Palestiniens"

 

"Si l'on voulait vivre ici, il fallait accepter de suffoquer dans l'obscurité, de crever de chaleur dans des pièces privées d'air, de ravaler ses rancœurs."

 

"Les fusillades sont la musique des Palestiniens"

 

"L'homme, par son inhumanité envers l'homme, condamne des myriades innombrables à gémir" (Robert Burns)

 

"Lorsqu'on est une victime, on n'a pas de place dans sa vie pour accueillir la souffrance des autres"

 

"Les seuls Palestiniens qui ne pleurent pas sont les morts"

 

"Le respect se faisait encore plus rare qu'une bonne paie"

 

Proverbes : "C'est au muezzin d'appeler à la prière" ; "Baise la main que tu ne peux pas mordre" ; "Quand la vache tombe, les couteaux pleuvent"

14:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature

17/03/2010

échos de l'assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée

La question israélo-palestinienne

 

Du premier point de l'ordre du jour "le processus de paix au Moyen-Orient" il a peu été question : personne n'a en perspective ni la paix, ni même le processus pour y parvenir. Pourtant la question d'Israël,  et de la naissance de l'Etat palestinien,  se trouvait présente dans tous les débats, sur tous les thèmes : l 'UpM, Les femmes, l'eau, le patrimoine culturel...

 

C'est à l'occasion de la résolution sur "l'Union pour la Méditerranée" qu'est venu le message le plus clair, adopté à l'unanimité, avec la seule réserve des députés de la Knesset : "un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable, contigu, comprenant Gaza et la Cisjordanie et Jérusalem Est, et vivant côte à côte avec l'Etat d'Israël dans la paix et la sécurité, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale de ces deux Etats."

A l'occasion de l'adoption de ce paragraphe en commission politique, la représentante de la Knesset est sortie, en colère, mais l'adoption en plénière s'est faite sans esclandre.

 

Le ministre jordanien a également demandé le retour aux frontières de 1967, mais il ne faut probablement pas y voir une demande de réunification de la Cisjordanie et de la Transjordanie.

 

Les parlementaires égyptiens ont été les plus virulents dans leurs attaques à l'égard d'Israël. Durcissement de la part d'un pays ayant signé un traité de pays avec Israël, ou besoin de surenchère ?

 

La représentante de la Ligue arabe a demandé la comparution d'Israël devant la Cour Internationale de Justice.

 

Le tout nouveau Secrétaire général de l'UpM, Ahmad Mas'adeh s'est contenté, sur la question, de souhaiter l'établissement d'un climat de confiance.

 

L'ambassadeur espagnol auprès de l'UpM, représentant la Présidence de l'Union européenne a condamné toutes les initiatives unilatérales et souligné la responsabilité des Etats de la région. L'implication de l'Union européenne se faisant par l'intermédiaire du "Quartet".

 

Les député(e)s de la Knesset ont évoqué les souffrances séculaires du peuple juif, la reconnaissance des droits des femmes et des homosexuels (sous les applaudissements des parlementaires scandinaves). La paix passe par la reconnaissance du droit d'Israël à l'existence et par l'intégration régionale. Des négociations sérieuses se poursuivraient discrètement.

 

Le récent vote du Parlement européen sur le rapport Goldstone a souvent été mentionné, et l'Assemblée est arrivée à la même conclusion de demande de l'application des conclusions du rapport.

 

Le dernier mot est revenu à un député estonien : "le bonheur, c'est quand on est compris"