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11/03/2010

et maintenant, la Jordanie

Pas de hammam à Amman

 

 

Ne dites pas à ma mère que je descends au Grand Hyatt Hotel, je lui ai promis que j'allais dans un endroit tranquille. Elle ne lit pas ce blog, et avec un peu de chance elle ne se souvient pas qu'en novembre 2005, des kamikazes (des martyrs ?) ont tué 60 personnes et blessé 115 autres,  lors d'attaques simultanées contre le Hyatt et le Radisson.

 

Très franchement ma préoccupation, après le travail qui m'amène à Amman, n'est pas le risque terroriste, mais de savoir si je pourrai dégager le temps d'aller à Pétra, sur les traces des Nabatéens (du Ve au IIe siècle avant JC),  avec une pensée pour Cécilia qui y avait fait une escapade avec son amant (son mari aujourd'hui), à la grande fureur de celui qui allait devenir Président de la République... 

 

Pour m'y préparer les "carnets de route Marcus", petit guide très pratique par son format, et dans lequel il y a l'essentiel, le guide "Lonely planete", avec plus de choses que je ne pourrai en voir, et, parce que je n'y vais pas pour rigoler : "Géopolitique de la Jordanie", d'Alain Renon, aux éditions "complexe", "Amman de pierre et de paix" de Myriam Ababsa, aux éditions "Autrement", et le "Que sais-je ?" (n°1823) de Louis-Jean Duclos.

 

Je reparlerai de tout cela dans ce blog (Inch Allah !).

 

09:05 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage

10/03/2010

vers un service diplomatique européen

Besoin d'un Service d'action extérieur indépendant

 

 

C'était prévu dans le Traité de Lisbonne : mettre en place un "Service d'action extérieur" de l'Union européenne, pour mettre en œuvre la "Politique Extérieure et de Sécurité Commune".

 

On ne part pas de rien, puisque des "délégations" de la Commission européenne sont présentes dans presque tous les pays.

Il est logique que ces délégations soient au service de l'ensemble des institutions européennes, et pas seulement de la Commission.

 

Mais les appétits sont féroces, aussi bien du côté du Conseil que des Etats membres,  dont les services diplomatiques rêvent de débouchés.

 

De plus, la nouvelle Haute Représentante a manqué de tact en oubliant d'associer le Parlement européen au groupe d'experts qui travaillent à la mise en place de ce nouveau service.

 

 Pour pouvoir jouer pleinement son rôle, le Service européen pour l'action extérieure doit  agir dans le cadre des  intérêts de l'Union européenne dans son ensemble et non pas dans le cadre des intérêts particuliers des Etats membres.

 

Ce service, pour être efficace et productif, doit être indépendant des services diplomatiques des Etats membres. Par conséquent, les Ministères des Affaires Etrangères doivent comprendre que ce Service ne peut pas devenir un instrument de pression des Etats membres de l'Union européenne. Ce service ne doit pas devenir une annexe du ministère de tel ou tel pays membre. En conséquent, il ne serait pas acceptable qu'il soit placé sous tutelle des ministères des affaires étrangères des Etats membres.

 

Sans oublier la nécessité d'un contrôle parlementaire effectif de ce Service, en précisant que c'est au Parlement européen, et personne d'autre,  d'assumer cette tâche.

 

Une belle bagarre en perspective entre le Conseil et le Parlement européen, avec, au milieu,  la Commission, et surtout Catherine Ashton qui n'en demandait pas tant...

11:59 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

09/03/2010

peine de mort et Constitution

Corée : la peine de mort n'est pas contraire à la Constitution

 

Par cinq voix contre quatre, la Cour constitutionnelle coréenne vient de décider que la peine de mort n'est pas contraire à la Constitution du pays.

Depuis 1998, aucune exécution capitale n'a eu lieu, ce qui fait que la Corée (du sud, parce qu'en Corée du nord...) peut être considérée "de facto" comme un pays ayant aboli la peine de mort, malgré les 57 condamnés  qui attendent dans "le couloir de la mort".

Mais n'est-ce pas au Parlement de légiférer sur la question, comme le Parlement français l'a fait sur proposition de Robert Badinter ?

 

Depuis janvier 2007 le Parlement européen demande un moratoire sur la peine capitale, appuyant les efforts en ce sens de l'ONU.

 

 

 

 

08/03/2010

le salon de l'agriculture est fini, et l'agriculture ?

UNE Politique Agricole Commune PLUS FORTE

 POUR RÉPONDRE A DE PLUS GRANDS DEFIS

 

 

Les eurodéputés socialistes et démocrates ont lancé un appel en faveur d'une réforme de grande ampleur de la politique agricole commune en réponse aux nouveaux grands défis de la planète notamment la sécurité alimentaire et le changement climatique.

 

Les socialistes européens ont identifié de nouvelles ambitions pour la réforme de la politique agricole commune qui s'appuient sur des éléments fondamentaux: compétitivité, durabilité, régulation des marchés, coordination européenne, équité et simplification.

 

La nouvelle PAC doit s'appuyer sur trois grands principes: réguler les marchés; compenser les handicaps et rémunérer les services rendus par l'agriculture à la société.

 

Aujourd'hui, 80% du budget de la PAC bénéficie à seulement 20% des agriculteurs. Nous proposons un nouveau système intégré qui prévoit un partage plus équitable des ressources entre agriculteurs et Etats membres.

 

En outre, il est essentiel d'alléger le poids de la bureaucratie qui pèse sur les agriculteurs européens et de commencer dès maintenant à travailler sur une simplification de la PAC qui garantisse la transparence, l'efficacité et la responsabilité.

 

Pour la première fois, le Parlement européen aura son mot à dire sur cette politique. Avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, nous sommes en effet co-législateur avec le Conseil des ministres sur la PAC.

 

Si nous voulons répondre aux attentes multiples des citoyens et des consommateurs, l'agriculture européenne doit être modernisée ce qui implique de passer d'un système de subventions non discriminatoires à l'innovation, la qualité et la durabilité. 

 

08:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

05/03/2010

An Education

Une éducation

 

De Lone Scherfig

 

Avec Carey Mulligan et Peter Sarsgaard

 

 

Quelle éducation peut recevoir une jeune anglaise au début des années soixante ?

Se préparer au mariage, bien entendu.

Quelle éducation pour faire un beau mariage,  qui soit un ascenseur social, quand on est une élève brillante ? Préparer son entrée à Oxford, pour y étudier la littérature, of course.

Mais pourquoi travailler d'arrache pied ses versions latines quand un prince charmant, plus âgé, mais tellement drôle,  vous offre une bague de fiançailles, après vous avoir emmené écouter du Ravel,  ou du jazz, avec quelques escapades inoubliables à la campagne ou à Paris ? En 1962 une jeune anglaise qui parle français par snobisme, lit Albert Camus, écoute Juliette Gréco en rêvant de Saint-Germain des près, n'est-elle pas prête pour la débauche ?

 

La vieille Angleterre était en train de craquer, mais elle ne le savait pas.

 

Peter Sarsgaard est parfait en baratineur absolu, charmeur, même avec les parents, assez charmant pour être un peu escroc.

Carey Mulligan, 22 ans dans la réalité, nous montre bien, tantôt écolière, tantôt femme fatale,  l'ambigüité de cet âge (17 ans) qui n'est plus l'enfance, plus vraiment l'adolescence non plus, mais n'est pas encore l'âge adulte.

 

Un film plein d'humour,  primé au festival du film indépendant de Sundance, tiré du roman de Nick Hornby, (en 10/18), lui même inspiré du récit autobiographique d'une journaliste, anglaise, of course !

09:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma