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18/10/2010

contre la pauvreté : un revenu minimum

UN REVENU MINIMUM EN EUROPE POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ

 

Les eurodéputés socialistes et démocrates vont demander, demain,  lors de la session plénière à Strasbourg, à la Commission européenne de proposer une législation qui garantisse un revenu minimum dans l'Union européenne  afin de lutter contre la pauvreté.

 

Dimanche sera la journée mondiale du refus de la misère. En Europe aujourd'hui, 80 millions de personnes vivent dans la pauvreté. Pour ces victimes de la précarité, le revenu minimum est une véritable bouée de sauvetage.

 

Il est donc grand temps de passer des discours aux actes, de la simple rhétorique contre la pauvreté à un véritable engagement de la part des autorités européennes.

 

Nous demandons à la Commission de proposer une directive-cadre sur le revenu minimum qui serve de référence pour les législations et les politiques nationales. C'est le moyen le plus efficace pour réduire la pauvreté et respecter l'engagement qui a été pris dans la stratégie UE 2020 de sortir 20 millions de personnes de la pauvreté d'ici à la fin de la décennie.

 

 

08:24 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

17/10/2010

la parisienne

La parisienne

Théâtre Montparnasse

Avec Barbara Schulz

 

Une pièce de 1885 qui montre, assez sévèrement,  les mœurs de la bourgeoisie parisienne en ce début de IIIe République.

Tout tourne autour de la ravissante Barbara Schulz, qui porte à merveille des tenues d’époque. Elle est oisive, pense sorties et achats, rencontrer des amies après une visite au Bon Marché, ou chez la couturière et la modiste. Pour séduire.

Elle ne s’entend pas mal avec son mari, obsédé par sa promotion sociale. Elle va même l’aider grâce à ses relations très personnelles.

Il y a les amants, celui dont elle s’est  éloignée, qui le sent bien et qui s’accroche maladroitement. Et le jeune aristocrate qui ne fera qu’un passage, car il s’ennuie loin de son château, de ses chiens, de ses fusils et des courbettes que lui prodiguent ses gens.

Un monde disparu ? Peut-être pas entièrement… Le besoin d’être aimé(e) traverse les époques !

Dans la famille Schulz, c’est définitivement Barbara que je préfère.

 

 

10:16 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre

16/10/2010

le pic du diable

Le pic du diable

Deon Meyer

Point policier P 2015

 

Un voyage en Afrique du Sud = un bon prétexte pour lire un roman policier de Deon Meyer !

J’avais bien aimé « Lemmer invisible » et plus encore son dernier livre « 13 heures ».

Le « pic du diable », nom d’un pic à proximité de la ville du Cap, porte sur la question de la justice. Avons-nous le droit de nous faire justice ? Et pour exacerber le problème, l’exemple pris est celui des enfants. Je n’ai, heureusement, pas eu à subir cette atroce expérience, mais je suppose que, comme tous les pères, j’aurais eu envie de faire souffrir horriblement le bourreau d’un de mes enfants, l’envie de meurtre n’étant pas la moindre. Surtout quand on est persuadé que « la société ne remplit pas ses devoirs envers nos enfants ». Et l’on sait que les violeurs et les pédophiles souffrent d’une pathologie qui porte à la récidive. Alors les violeurs pédophiles…

La question est encore plus tragique en Afrique, où le SIDA est très répandu, ainsi que cette croyance folle prétendant que faire l’amour avec une enfant peut guérir de cette maladie.

Bien entendu le livre pose la question de l’erreur judiciaire possible, encore plus irrémédiable quand on se fait justice soi même.

Le roman montre qu’il n’y a pas de réponses simples et définitives.

A part ça, il est beaucoup question (trop) d’alcoolisme, et de la lutte du héros, l’inspecteur Grissel, pour s’en sortir.

Et puis, il y a les problèmes de l’Afrique du Sud post apartheid : les énormes différences sociales, le racisme qui n’a pas disparu d’un coup de baguette magique, la discrimination positive, qui peut être perçue comme une injustice, les Afrikans, minorité à laquelle l’auteur appartient,  et qui tente de défendre sa langue.

  Je lirai d’autres livres de Deon Meyer, mais je n’oublie pas les conseils de lecture de l’ami Frédéric, pour, j’espère,  mon prochain voyage en Afrique du Sud…

12:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature

15/10/2010

Wall street

Wall Street 2

L'argent ne dort jamais

 

D'Oliver Stone

 

Avec Michaël Douglas

 

 

Oliver Stone est un cinéaste engagé. A gauche,  dirions-nous en Europe. "Liberal", donc gauchiste,  disent les Américains conservateurs. La crise financière, transformée en crise économique à répercussions mondiales lui donne une excellent occasion de dénoncer une nouvelle fois ce système dans lequel certains peuvent gagner des millions, avec l'argent des autres, en toute irresponsabilité, pouvant faire perdre leur emploi à des dizaines de milliers de travailleurs. "Le capitalisme a eu une crise cardiaque. On lui a fait un triple pontage", a déclaré le cinéaste.

 

Stone insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas uniquement d'argent, pour ces joueurs, mais de sentiment de puissance face aux prises de risques.

 

"Quel est le chiffre ?" A partir de combien de millions gagnés par la spéculation, est-il possible de s'arrêter,  et de vivre paisiblement, entre les siens, le reste de son âge ?

Bien entendu il n'y en a pas, car aucune cure de désintoxication, même en prison, ne peut venir à bout de cette addiction.

Au point de renoncer à tout amour familial, à toute réconciliation avec sa fille, de ne jamais connaître son petit-fils ? C'est la grande question de ce film, qui reste américain, et pour un grand public, et donc avec une fin heureuse...

 

 

08:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

14/10/2010

Des universitaires africains étudient les droits de l'Homme en Afrique

Les droits de l'Homme en Afrique

 

Dîner avec Joseph Diescho, professeur de droit à l'université d'Afrique du Sud de Pretoria.

Il vient de coordonner les travaux d'une douzaine de ses collègues, enseignants dans diverses universités africaines,  sur les perspectives de la promotion et la protection des droits humains en Afrique, d'un point de vue juridique.

 

Première constatation : le décalage, dans la plupart des pays,  entre les idéaux des luttes de libération et l'exercice du pouvoir.

 

Son leitmotiv : "c'est justement parce que nous sommes Africains que nous ne pouvons pas accepter toutes ces choses". Mais il insiste sur l'universalité de notre humanité. Il refuse le "relativisme" de valeurs universelles et se félicite des efforts de l'Union africaine dans ce domaine, au moins dans les principes.

Quand je lui parle de l'attitude de l'Union africaine à l'égard de la Cour Pénale Internationale, il me répond, fataliste : "dès que l'on touche au pouvoir...".

 

Il cite Obama : "l'Afrique a besoin d'institutions fortes, pas d'hommes forts". 

Mais il constate que la démocratie a du mal à fonctionner avec des partis qui sont essentiellement tribaux, avant d'être des regroupements idéologiques.

J'ai du mal à partager son optimisme quand il prétend qu'en Afrique du Sud "les townships ont fait disparaître les tribus", car personne n'a oublié les affrontements entre Xhosas et Zoulous dans les townships, du temps de l'apartheid.

 

Je souhaite que "son" livre, préfacé par Desmond Tutu,  soit traduit en français et largement diffusé en Afrique.

N'est-il pas bon que des universitaires africains se rassemblent pour synthétiser ces questions ?

 

18:28 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique