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10/01/2012

Sélection de dessins humoristiques sur les femmes

L’humour des femmes

 

The New Yorker

 

Editions des Arènes

 

 

 

Une sélection de 300 dessins, tirés du New Yorker, tous consacrés, avec humour, aux femmes.

 

Le titre n’est pas correct : il y est peu question de l’humour des femmes. Non que les femmes n’aient pas d’humour, mais probablement que les hommes y sont imperméables.

 

Humour au détriment des femmes ? Parfois, mais aussi au détriment de leurs maris et compagnons.

 

Des dessins qui n’ont pas de date tant ils semblent valables de tout temps.

 

Dessins sur toutes sortes de femmes : femmes de rêves, victimes de la mode, libérées, exigeantes, mères poules, etc.

 

Femmes dans toutes les situations : au bureau, à la cuisine, avec les enfants…

 

Femmes avec qui il faut vivre : les séduire, partager les tâches, communiquer, se disputer, et parfois en finir…

 

De l’humour fin, pour des dessins qui ne le sont pas moins.

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour

09/01/2012

taxer les transactions financières

La taxe sur les transactions financières

 

L'idée d'une taxe sur les transactions financières est une bonne idée, depuis 30 ans.

Elle serait d'autant plus justifiée que le déséquilibre est flagrant entre les taxations sur le travail et celles sur le capital.

Les spéculations financières sont la cause de la crise actuelle, et taxer les transactions pourraient les freiner un peu.

Il est, en tout cas, normal qu'elles contribuent à l'intérêt général.

Le groupe socialiste du Parlement européen, comme la Confédération Européenne des Syndicats, militent, depuis des années, pour une taxe de 0,05%.

 

Lorsque j'étais Secrétaire général du Parti Socialiste Européen, de 1994 à 1999, j'avais mis sur pied un groupe de travail d'experts pour étudier la mise en place concrète de cette taxe.

La principale difficulté vient des paradis fiscaux, y compris au sein de l'Union européenne. En effet, pour être appliquée la fiscalité ne doit pas pouvoir être détournée trop facilement, et les paradis fiscaux sont des poisons qui privent les Etats de ressources indispensables.

 

C'est pour cela que créer une taxe de ce genre dans un seul pays relève de l'esbroufe habituelle sarkozienne.

L'essentiel, pour lui,  n'est pas de faire, mais d'annoncer.

Sarkozy fait penser à un poulet sans tête, courant dans tous les sens, parce que l'essentiel serait de courir, alors que le couperet électoral ne tombera qu'en mai.

   

Voilà pourquoi, au niveau de l'Union européenne, Sarkozy est considéré plus comme un problème que comme une contribution aux solutions.

 

09:52 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

08/01/2012

Amanda Lear dans un théâtre du Boulevard

Lady Oscar

De Guillaume Mélanie

Avec Amanda Lear

Théâtre de la Renaissance

 

Adaptation, pour Amanda Lear, de la pièce « Oscar », un des rôles les plus célèbres de Louis de Funès. Des valises semblables changent de mains à la suite de quiproquos.

La pièce aurait pu être écrite il y a un siècle, tant les ressorts comiques sont éternels : la femme forte qui décide de tout, mais ne maîtrise rien, le mari perdu dans son monde, la fille un peu idiote, le collaborateur malhonnête, la collaboratrice qui fait un beau mariage, les conventions sociales, les apparences qu’il faut préserver…

Tout cela, sans prise de tête,  est mené à un rythme allègre par une Amanda Lear en pleine forme.

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

07/01/2012

Guerre secrète

Citoyens clandestins

DOA

Grand Prix de littérature policière 2007

Folio policier n°539

 

Qui est DOA (Death On Arrival = Mort à l’Arrivée) ? Un excellent auteur de « thrillers ». Probablement un homme puisqu’il affirme aimer le whisky et les cigares. Mais peut-être ne faut-il pas croire les images sexistes habituelles. J’ai déjà parlé, en bien, dans ce blog,  de son dernier livre, écrit avec Dominique Manotti : « L’honorable société », dans la « Série noire ».

L’action de « Citoyens clandestins » se déroule, sur plus de 700 pages, et un peu plus d’un an, essentiellement  en 2001, l’année de l’attentat de New-York contre les tours jumelles, entraînant la peur de nouveaux attentats, y compris en France.

Deux futs de produits chimiques ont quitté l’Irak pour notre pays, et les services spécialisés de la République voudraient bien remettre la main dessus. D’autant plus que les produits en question semblent être « made in France »… »La mise en circulation de ces composants chimiques militaires représenterait non seulement un grave danger pour les populations civiles du monde entier, mais une menace terrible pour la réputation du pays ». Pays signataire de tous les Traités de non-prolifération des armes chimiques depuis 1970. Alors que la campagne électorale de 2002 se profile à l’horizon.

Les « citoyens clandestins », ce sont à la fois ces terroristes fanatiques qui veulent tuer au nom d’un Dieu qu’ils proclament miséricordieux, et ceux qui luttent pour les neutraliser. Services « secrets », officiels, ou non, officines privées sous traitantes,  financées via le Luxembourg. Agent infiltré qui risque sa vie à chaque instant.

Au milieu de tout cela une jeune journaliste débutante, d’origine maghrébine,  qui rêve d’une grande carrière. Et puis, tout aussi perplexes,  les policiers du « 36 quai des Orfèvres » qui enquêtent sur des décès suspects.

 

« Ceux qui s’interrogent sur la moralité des conflits posent de mauvaises questions. Ils feraient mieux de se demander comment on a pu arriver à de telles situations et comment éviter de les reproduire ».

08:09 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

06/01/2012

Autant en emporte le racisme

La couleur des sentiments (The Help)

De Tate Taylor, d’après le roman de Kathryn Stockett

Avec Emma Stone, Viola Davis, Octavia Spencer, Sissy Spacek

 

Sud des Etats-Unis dans les années 60. Cela pourrait se dérouler dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. Ce régime du « développement séparé », même dans les toilettes.

Une histoire de femmes. Des blanches, plus ou moins bourgeoises, plus ou moins racistes, plus ou moins méchantes, avec ou sans mauvaise conscience.

L’une d’entre elles, apprentie journaliste, traumatisée par le départ de sa « nounou » noire, comme dans « Autant en emporte le vent », décide d’écrire un livre pour relater les expériences de toutes ces nounous noires qui travaillent au service des femmes blanches, délaissant leurs propres enfants.

Le thème est porteur puisqu’au même moment se développe la lutte pour les droits civiques, avec Martin Luther King et l’aide des frères Kennedy. Ce n’est pas un film militant, mais c’est un film plein de bon sentiments qui vont dans le bon sens : celui de l’égalité et de la fraternité.

C’est un film qui reste d’actualité : en le voyant il est plus facile de comprendre les « tea parties » des réactionnaires américain(e)s, et les primaires au sein du parti républicain, avec cette surenchère pour savoir qui sera le plus réactionnaire.

 

16:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma