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22/04/2014

Traité commercial transatlantique

Une campagne se développe actuellement contre les négociations entre les USA et l'Union européenne concernant un traité commercial. Rien de moins que la démocratie serait en jeu. Première question, sur le principe : l'Union européenne de son côté, les USA de l'autre ont des accords commerciaux avec de nombreux pays. En quoi un accord entre ces deux grands ensemble serait, dans son principe, néfaste pour les Européens ? N'avons nous rien à leur vendre ? Les producteurs français n'ont-ils jamais été victimes de mesures discriminatoires de la part des Américains ? Un accord gagnant / gagnant n'est-il pas envisageable ? Le commerce est-il mauvais en soi ? Deuxième question : "l'opacité " de ces négociations . Rappel du fonctionnement de l'Union européenne : le Conseil (les 28 ministres) ont donné, unanimement, un mandat à la Commission de négociations . Exclus des négociations : les entreprises culturelles ( à la demande de la France), la viande aux hormones, les OGM... Pas négociables, donc pas de risques. Les négociateurs doivent rendre compte régulièrement au Conseil et au Parlement européen , ce qu'ils font très ponctuellement . Les négociateurs savent que tout projet d'accord devra être soumis au Conseil (unanimité ) et au Parlement européen. Il est peu probable qu'ils prennent le risque d'un vote négatif . Rappel : les Européens auront, le 25 mai, la possibilité de choisir leurs représentants qui devront se prononcer lors des différentes étapes de cet éventuel accord commercial

13:59 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

18/04/2014

De la photo à la peinture

Le peintre des batailles

 

Arturo Pérez-Reverte

 

Points n°1877

 

 

Ancien photographe de guerre, en particulier dans la Yougoslavie en train de se déchirer, "le peintre des batailles" a entrepris une fresque guerrière évoquant les batailles de toutes les époques, dans leur concept.

 

Mais la mort rode.

 

Une grande réflexion sur la vie et la mort, sur l'art, sur la peinture et la photographie, à l'occasion d'un récit, agrémenté d'une histoire d'amour,  qui ne peut laisser indifférent.

 

Arturo Pérez-Reverte, ancien journaliste ayant couvert la guerre en Bosnie, est surtout connu pour les aventures du capitaine Alatriste, portées à l'écran.

J'ai déjà parlé de "Cadix : la diagonale du fou" et du "Tableau du maître flamand".

 

 

"Croire que nous ne mourrons pas nous rend faibles".

 

"La guerre ne peut être photographiée correctement que si ce qu'on voit ne vous affecte pas."

 

"Un élément de base de la mécanique quantique était que l'homme créait la réalité en l'observant".

 

"La photographie est le refuge des peintres ratés".

 

"Impossible de photographier le bâillement indifférent de l'Univers"

 

"N'importe quel amateur possédant un Polaroïd se sent l'égal de Man Ray ou de Brassaï"

 

"Elle savait lire un tableau, comme on lit une carte, un livre, ou les pensées d'un homme"

 

"Le hasard serait le nom que nous donnons à notre ignorance"

 

 

 

08:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

17/04/2014

Resnais et la mort

Aimer, boire et chanter

 

D'Alain Resnais

 

Avec Sabine Azéma, Sandrine Kimberlain,

André dussolier, Hippolyte Girardot, Michel Vuillermoz

 

 

Dernier film du Maître, avant son décès. Il y est beaucoup question de la mort.

Pas vraiment de l'amour. Trop désabusé...

 

Au premier degré, une question résume ce film de presque deux heures, inspiré d'une pièce de théâtre, et qui semble en avoir gardé les décors : de toutes les femmes qui aiment, ou ont aimé George, et qui l'aiment encore un peu, qui partira en vacances avec lui à Ténériffe, alors qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre ?

 

 

11:32 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

16/04/2014

Marine et Vladimir

Les nationalismes, c'est la guerre

L'Union européenne, c'est le Prix Nobel de la paix

 

 

Les évènements en Ukraine nous rappellent que rien n'est jamais acquis pour la paix, même sur le continent européen.

Un des acquis de la construction européenne est la paix. Un acquis qui n'était plus un enjeu, surtout pour les générations pour qui la guerre est du domaine de l'histoire, celle de leurs arrières grands-parents.

 

Nous fêtons le centenaire du déclenchement de la première grande guerre civile européenne. Les 17 millions de morts de ces quatre années de ce qui aurait dû être "la der des ders",  nous rappellent qu'il n'y a jamais de gagnant dans une tragédie.

 

Sarajevo 1914, Sarajevo 1990, Donetsk aujourd'hui ? L'Ukraine est une menace de retour au chaos sur le continent européen.

 

Crise financière se transformant en crise économique généralisée, chômage important, surtout chez les jeunes, creusement de l'écart entre les nantis et les démunis, provoquent tentation du repli national, xénophobie, violence latente,  échec des mécanismes de résolution des conflits. Des éléments à la base de la seconde guerre mondiale, dangereusement présents aujourd'hui.

 

Le nationalisme ce n'est pas seulement la guerre, c'est également la récession économique.

 

En Ukraine, comme en Géorgie, Poutine créé de nouvelles frontières, en utilisant le nationalisme russe. Marine applaudit et est reçue avec les honneurs.

 

La réponse n'est-elle pas, au contraire, dans la solidarité ? Solidarité entre les États. C'est le rôle de l'Union européenne. Solidarité avec les plus démunis, c'est le rôle de la social-démocratie.

 

La mondialisation a rendu illusoire les souverainetés nationales qui doivent être partagées pour être efficaces.

Sans Union européenne, aucun pays individuellement, même l'Allemagne, n'aura plus sa place au G8, parmi les huit pays les plus riches du monde.

Sans la construction d'une défense commune de l'Union européenne,  tous les États membres continueront à dépendre des USA pour leur défense.

 

15/04/2014

Harlem Désir maltraité

Pas une sinécure

 

 

Être Premier responsable du PS n'est manifestement pas une sinécure. Surtout quand les socialistes sont au pouvoir.

Tout le monde sait que Jospin a connu des moments difficiles dans cette responsabilité quand Fabius était Premier ministre, et il n'a pas caché sa joie de quitter la fonction pour entrer au gouvernement.

Après lui, le mandat de chaque Premier Secrétaire était moitié plus court que celui de son prédécesseur.

 

Tout cela pour dire que j'ai trouvé la presse honteusement injuste à l'égard d'Harlem Désir, militant dans l'âme et gros travailleur.

Scandaleusement injuste de nier ces connaissances européennes alors qu'il travaille depuis si longtemps comme Parlementaire européen, y ayant eu des responsabilités éminentes.

Je le connais assez bien et j'ai été choqué par cette démolition systématique.

 

Je ne connais pas Cambalédis. Un petit-fils d'émigré grec remplace le descendant d'un esclave affranchi. Le PS a encore quelques racines saines.

J'espère que son expérience de l'OCI, le même groupuscule trotskyste que Mélanchon, lui permettra de surnager au milieu des courants et sous-courants du PS.

 

Mais les problèmes du PS ne sont-ils pas beaucoup plus profonds ?

 

  

15:09 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ps