29/07/2024
Le marketing Présidente
La face crashée de Marine Le Pen
Richard Malka : scénariste, dialoguiste
Riss : dessinateur, directeur de la rédaction de Charlie Hebdo
Saïd Mahrane : journaliste, rédacteur en chef du Point
Ptitluc : dessinateur, mise en scène
éditions Grasset
Ce livre date de quelques années mais il est toujours d'actualité. L'enfance, l'adolescence, la jeunesse dissolue, l'attachement à son père.
Il est d'actualité aussi parce qu'il se termine par une élection présidentielle au suspens insoutenable : va-t-elle , enfin, gagner ?
Il est dépassé dans sa partie qui montre beaucoup, trop, "le gourou" Phlippot, éphémère numéro 2. Il est vrai que chez les Le Pen les numéros 2 ne le restent jamais très longtemps, de Mégret à Gollnisch en passant par Carl Lang..
Il reste d'actualité avec la litanie des candidats d'extrême droite qui disent tout haut ce que les militants pensent tout bas, loin de la "normalisation".
Un électorat cyniquement basé sur l'immigration, l'anti-islam et la misère sociale. "Au coeur d'un système qu'elle déclare combattre."
Et pour gagner, la mise à l'écart de son père, mais les anciens du GUD sont toujours présents.
"Au fait, on fait quoi si elle est élue ?"
"Jésus n'est pas venu sur cette terre pour que son message soit remplacé par celui du prophète Mahomet" (Marion Maréchal)
08:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, le pen
02/05/2017
Marine, Trump, le Brexit
Marine était très contente de la victoire de Trump, son frère en mensonges et démagogie xénophobe.
Après 100 jours à la Maison blanche, ceux des classes populaires américaines sont désenchantés, et, à ce stade, aucun président américain n'avait été aussi impopulaire.
Comme Marine, Donald s'en prend aux journalistes.
Marine était ravie de la victoire du Brexit. Ce vote aussi était fortement marqué par la xénophobie. Le Brexit n'est pas entré en application que les Anglais déchantent déjà et découvrent que la campagne anti-UE était largement basée sur des mensonges. Leur pouvoir d'achat est en baisse, comme leur monnaie nationale. De nombreux emplois sont menacés. Il est devenu clair que sortir de l'UE n'est pas un chemin tapissé de pétales de roses. Seulement les épines !
Puissent les électeurs français tirer les leçons de ces deux mauvaises aventures !
Comment rester dans l'Euro (en plus du franc) sans rester dans l'UE ? Sans respecter les critères de la monnaie commune ?
Le vote en faveur du Front National serait un vote de révolte. Ne serait-il pas bon de commencer par se révolter contre ses aneries aventureuses ?
08:19 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : présidentielles, le pen
05/05/2015
Jeanne ne semble pas être d'un grand secours
Pathétique, de voir Jean-Marie Le Pen appeler au secours Jeanne d'Arc. "Félonie", un terme tout aussi moyenâgeux . Il ne peut y avoir de félonie que d'un vassal à l'égard de son seigneur. Ce qui en dit long sur ce qu'il considère comme devant être les relations de sa fille à son égard.
Dans mes années au Parlement européen, j'ai souvent croisé les Le Pen, plus souvent séparément qu'ensemble. Car, si je conteste tout à fait leurs idées, si je considère que leur présence au Parlement européen affaiblit la France, je dois reconnaître qu'ils sont présents, aussi bien à Bruxelles qu'à Strasbourg.
Il y a quelques années le patriarche était entouré d'une cour. Il a laissé expulser ses vieux compagnons, sauf Bruno Golnisch, et s'est retrouvé de plus en plus seul. Avant que quitter le Parlement européen, il y a bientôt un an, j'avais été frappé par sa solitude, alors que la nouvelle Présidente était entourée. Comme on dit à la campagne "les mouches avaient changé d'âne" ! Les mouches n'étaient généralement pas les mêmes. Celles de Jean-Marie avait été chassées par sa fille.
Jean-Marie pensait que Marine ne serait que son prête nom. Il n'est plus qu'un vieillard qui doit se contenter de chercher à nuire.
Pathétique...
16:38 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, le pen
16/04/2014
Marine et Vladimir
Les nationalismes, c'est la guerre
L'Union européenne, c'est le Prix Nobel de la paix
Les évènements en Ukraine nous rappellent que rien n'est jamais acquis pour la paix, même sur le continent européen.
Un des acquis de la construction européenne est la paix. Un acquis qui n'était plus un enjeu, surtout pour les générations pour qui la guerre est du domaine de l'histoire, celle de leurs arrières grands-parents.
Nous fêtons le centenaire du déclenchement de la première grande guerre civile européenne. Les 17 millions de morts de ces quatre années de ce qui aurait dû être "la der des ders", nous rappellent qu'il n'y a jamais de gagnant dans une tragédie.
Sarajevo 1914, Sarajevo 1990, Donetsk aujourd'hui ? L'Ukraine est une menace de retour au chaos sur le continent européen.
Crise financière se transformant en crise économique généralisée, chômage important, surtout chez les jeunes, creusement de l'écart entre les nantis et les démunis, provoquent tentation du repli national, xénophobie, violence latente, échec des mécanismes de résolution des conflits. Des éléments à la base de la seconde guerre mondiale, dangereusement présents aujourd'hui.
Le nationalisme ce n'est pas seulement la guerre, c'est également la récession économique.
En Ukraine, comme en Géorgie, Poutine créé de nouvelles frontières, en utilisant le nationalisme russe. Marine applaudit et est reçue avec les honneurs.
La réponse n'est-elle pas, au contraire, dans la solidarité ? Solidarité entre les États. C'est le rôle de l'Union européenne. Solidarité avec les plus démunis, c'est le rôle de la social-démocratie.
La mondialisation a rendu illusoire les souverainetés nationales qui doivent être partagées pour être efficaces.
Sans Union européenne, aucun pays individuellement, même l'Allemagne, n'aura plus sa place au G8, parmi les huit pays les plus riches du monde.
Sans la construction d'une défense commune de l'Union européenne, tous les États membres continueront à dépendre des USA pour leur défense.
18:12 Publié dans Affaires étrangères, EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, ukraine, le pen