Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/04/2016

Le premier polar de Vincent Peillon

Aurora

Vincent Peillon

éditions Stock

 

J'ai bien connu Vincent Peillon au Parlement européen. Homme très sympathique. J'ai été déçu qu'il ne réussisse pas au ministère de l'éducation nationale. D'autant plus que je trouvais bonne l'idée d'organiser plus d'activités péri-scolaires. Le système éducatif français se trouve dans les profondeurs du classement de l'UNICEF, et les pesanteurs semblent trop lourdes...

Aurora se lit beaucoup plus facilement de le libre précédent de Vincent Peillon, sur la laïcité.

C'est un "thriller" géopolitique. Je n'ai pas compté, mais le total des morts doit approcher de la cinquantaine.

Il s'agit d'une lute pour les ressource gazières du Groenland. Les USA considèrent que c'est leur chasse gardée, depuis la guerre, mais le consortium Aurora, basé à Hambourg, a passé un accord avec le Danemark, ancienne puisance tutélaire du Groenland.

Le consortium Aurora est dirigé par un ancien nazi qui n'a pas renoncé à ses convictions. Il profite de ses énormes ressources pour financer ceux qui partagent ses convictions. 

Une équipe d'anciens du Mossad est donc volontaire pour faire un grand nettoyage.

Pour ne pas laisser de traces, elle est menacée dès le travail terminé. Mais "vieux de la vieille", ils ne se laissent pas surprendre...

J'espère ne pas vous en avoir pas trop dit...

 

18:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, polar

12/04/2016

Oui à la prévention et à la guérison, non à la prohibition

Le débat sur la prohibition de la drogue n'est pas nouveau, et certainement spécifique à la France.

J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer mon avis sur cette question : la prohibition a fait la fortune et le bonheur d'Al Capone. Et n'a jamais empêché les Américains de boire de l'alcool !

Je suis persuadé que les drogues, comme l'alcool, sont nocives pour la santé.

N'est-il pas possible d'imaginer que l'argent mis dans une répression qui ne sert à rien soit mis dans la prévention et les soins, avec la formation de spécialistes des addictions ? 

 

Médecin de campagne

Médecin de campagne

de Thomas Lilti

avec François Cluzet, Marianne Denicourt

 

J'ai beaucoup aimé les films précédents de Thomas Lilti : "Télé Gaucho" (avec Sara Forestier), "Mariage à Mendoza", et surtout "Hippocrate" qui montrait la vie d'internes d'hôpitaux .

Thomas Lilti a été médecin, généraliste. Il a fait des remplacements dans les Cévennes. Dommage qu'il n'ai pas fait ce film dans les Cévennes, l'hiver. Son propos en aurait été renforcé.

Mais il ne s'agit pas d'un film documentaire. Le docteur est bien plus que médecin. Il est également assistante sociale, conseiller, etc. Le docteur est en empathie avec ses "patients". Nous aussi, avec lui et avec les gens qu'il va "visiter", ou qu'il reçoit. Film d'autant plus émouvant que le docteur est lui même malade. Indispensable...mais pas irremplaçable !

Marianne Denicourt fait mieux que donner la réplique à François Cluzet. Dommage qu'elle ne soit pas plus souvent sur les écrans !

 

08:02 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

11/04/2016

Décrypter l'accord transatlantique

Pourquoi Bruxelles brade l'Europe ?

Charlotte Dammane

éditions Hikari

 

J'ai connu Charlotte à une époque où elle portait son nom de jeune fille...puisqu'elle n'était pas encore mariée. Elle était l'assistante de Kader Arif, alors parlementaire européen, membre actif de la commission du commerce extérieur. Elle l'a suivi à son cabinet de ministre des anciens combattants. Beau symbole pour ce fils de harki !

Quand Charlotte m'a informé de la sortie de son livre, je lui ai répondu "Bruxelles", je ne sais pas qui sait. Raccourci habituel, et agaçant, des médias.

A la lecture du livre, la charge porte clairement contre la Commission européenne, bouc-émissaire bien pratique. 

Je n'ai jamais travaillé à la Commission européenne. Je travaillais au Parlement européen. Il me faut donc préciser que la Commission ne décide de rien. Elle propose au Conseil (les représentants de nos 28 Etats membres), ainsi, dans la plupart des cas au le Parlement européen.

La Commission est chargée de négocier au nom de l'Union européenne. Est-il possible d'imaginer 28 négociateurs européens ? Sans parler des ONG qui rêvent d'être présentes pour surveiller les négociateurs.

Les Etats membres donnent à la Commission un mandat. Et elle rend compte à chaque étape, au Conseil et au Parlement. Si la Commission parvient à un accord avec un éventuel partenaire, celui-ci est soumis à l'approbation de chaque Etat membre + du Parlement européen. L'exemple récent de l'accord avec l'Ukraine montre que rien n'est acquis d'avance, et qu'un seul Etat, ou le Parlement européen, peut tout bloquer.

Concernant les négociations avec les USA pour un accord transatlantique, les partis, ONG et médias opposés par principe se sont déjà largement déchaînés. En particulier au moment des élections européennes. Comme si, par principe, un tel échange ne pouvait être que mauvais. Comme si, par postulat, l'Europe était "bradée". Comme si les Etats membres allaient oublier leurs intérêts économiques, et la sensibilité de leur électorat sur ces questions.

Charlotte pose d'entrée la question : "qui gagnera ?". Vraiment pas possible d'imaginer un accord gagnat/gagnant ?

Principaux problèmes : respect des normes, en particulier sanitaires, européennes, "exception culturelle", service public, produits "sensibles" qui seraient en difficulté face à une concurrence américaine, protection des "indications géographiques", accès aux marchés publics et surtout la question de l'arbitrage en cas de désaccord.

Charlotte Dammane a raison d'attirer l'attention sur tous ces problèmes...loin d'être résolus ! Au point que je me demande si je verrai de mon vivant la conclusion positive de ces négociations.

 

10/04/2016

100 photos pour la liberté de la presse

Sebastiano Salgado

Reporters sans frontières

 

La mésaventure du Monde dont les journalistes ont été interdits de visas en Algérie en raison des "Panama Papers" montre que la liberté de la presse est loin d'être acquise partout !

L'Algérie se trouve en rouge ("situation difficile") sur la carte publié dans l'album. La Russie et la Chine sont en tête d'affiche. Le Burundi et l'Iran ont droit chacun à un article spécifique. Ainsi que deux pays membres de l'Union européenne, ce qui n'est pas admissible : la Hongrie et la Pologne.

100 superbes photos de Sebastiano Salgado, Brésilien ayant étudié et vécu longtemps en France. Photos en noir et blanc , de la nature et surtout des gens ordinaires. En Amérique latine, et surtout au Brésil, en Afrique, en Inde. Des photos prenantes, souvent terribles.

 

15:48 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos