Franquin à Paris

M'enfin ?

 

Exposition Franquin

 

Centre Wallonie / Bruxelles de Paris

 (En face du centre Pompidou / Beaubourg)

 

 

Du monde pour cette exposition d'œuvres du célèbre créateur de Gaston Lagaffe, Fantasio etc.

 

Des "planches" agrandies, en particulier des albums d'"Idées noires", d'un humour de la même couleur.

Des dessins préparatoires qui montrent bien le travail de l'artiste.

 

Pour tous ceux qui lisaient "Spirou"...et les autres !

 

 

Photos, 1950/2000

La photographie en France

1950/2000

Maison européenne de la photographie, Paris

 

La photographie, reflet de la société, à la fois dans les magazines et dans la publicité. Et c’est peu dire que la société change entre 1950 et 2000.

La photographie également, du noir et blanc à la couleur.

L’exposition est chronologique et permet de constater les changements.

Des photographes connus, d’autres moins, des photos archi vues, d’autres que j’ai eu plaisir à découvrir. Certaines qui m’ont laissé indifférent.

 

Hopper au Grand Palais

Jusqu'au 28 janvier L'originalité de l'exposition est de commencer par des peintures et des photographies ayant influencé l'artiste. Gravures, puisque Hopper a commencé comme illustrateur, aquarelles, puis peintures. L'exposition est chronologique. Plus de lignes droites que de courbes, mais surtout les jeux de lumière. Conseil : ne pas y aller sans réservation , car les files d'attente sont longues. J'y suis allé à l'ouverture, mais me suis laissé dire que le moment le plus favorable est le soir...

pouvoir et humour

Le roi et son bouffon

 

Pierre Kroll

 

Ses caricatures d'Albert II

 

Au centre "Wallonie Bruxelles" de Paris (en face du Centre Pompidou)

Jusqu'au 30 septembre ; entrée gratuite

Catalogue aux éditions "Renaissance du livre"

 

 

J'aime le Centre "Wallonie Bruxelles" de Paris. Pas seulement en raison de mes allers et retours entre les deux capitales. Les expositions y sont généralement intéressantes et très bien présentées. Et parfaites pour moi qui n'aime pas faire la file trop longtemps.

 

Kroll est l'alter-ego de Plantu. Même talent pour disséquer l'actualité.  En 1993 (prière de prononcer nonante trois), quand le sixième roi des Belges succède à son frère Beaudouin, Kroll le dessine couronne sur la tête mais en robe de chambre, pyjama et pantoufles, en bermuda l'été.

 

L'exposition regroupe 150 dessins incisifs qui montrent un roi que la politique belge emmerde. Mais tout le monde dans le royaume semble appréhender le jour où l'aîné de ses fils, Philippe, devra prendre la succession.

 

Des dessins moqueurs pour le roi, mais aussi pour la famille royale (la fameuse "liste civile", l'argent que la famille coûte aux contribuables), et pour le système politique belge tellement bloqué que le pays est resté plus d'un an avec un gouvernement "provisoire".

La partie "Le Roi au Congo", avec ses allusions à Tintin est particulièrement réussie.

 

Que ceux qui connaissent encore moins que moi la politique belge ne s'inquiète pas : il y a des explications pour Parisiens béotiens. Mais, en général, les dessins se suffisent à eux-mêmes !

 

 

"Le pouvoir n'a pas d'humour, sinon il ne serait pas le pouvoir

Le roi Albert a peu de pouvoir...il a donc peut-être beaucoup d'humour !"

Pierre Kroll

 

Corps et ombres

Caravage et le Caravagisme européen. Jusqu'au 14 octobre au musée Fabre de Montpellier . Michelangelo Merisi da Carravaggio n'a jamais voulu avoir d'élèves , mais sa technique de " clair / obscur a fait école . L'exposition de Montpellier montre plus le caravagisme que les toiles du maître qui représentent moins de 10% des oeuvres présentées (80). Il est vrai que les pièces majeures du maître se trouvent dans des églises, comme Saint Louis des Français à Rome. L'exposition montre essentiellement des peintures religieuses. Et chacun sait que la Bible est pleine d'histoires violentes. Les enfants peuvent être choqués par ces images de corps torturés, ces décapitations . Reste cette extraordinaire façon de faire tomber la lumière sur les corps, et la petite exposition de tableaux de Georges De la Tour montre une affinité singulière. Je n'ai pas vu le volet toulousain de l'événement , qui montre le caravagisme de l'Europe du Nord.