22/02/2015
La capitale par les plus grands photoreporters
Paris Magnum
Exposition à l'Hôtel de ville de Paris
Album éditions Flammarion
Paris vu par les photographes de l'agence Magnum, y compris avant la création de l'agence, après la guerre. Les photos les plus anciennes, et pas les moins intéressantes, datent des années 30.
Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, Raymond Depardon, Martin Parr...La majorité des 300 photos sont en noir et blanc.
Des photos de la vie quotidienne ou d'évènements particuliers : Front populaire, Libération, grèves, Mai 68...
Des photos de Parisiens et de quelques célébrités.
Une exposition et un album pour celles et ceux qui aiment Paris, et, plus largement, qui aiment les belles photos.
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11/01/2015
La collaboration
La Collabo
Ration
1940 / 1945
Archives nationales,
Hôtel de Soubise, 60 rue des Francs Bourgeois, Paris 3ème
Jusqu'au 2 mars
Plus de 300 documents, la plupart issus des archives des comités d'épuration après la Libération. Extraits des 300.000 dossiers ouverts par la justice, civile ou militaire, et par les commissions d'épuration des administrations.
La collaboration n'était pas uniquement politique, mais, pour les Allemands, prioritairement économique, mais aussi militaire, puisque la guerre n'était pas terminée, et policière contre les ennemis communs : les Bolcheviks, les Juifs, les Francs Maçons...
L'exposition révèle l'ampleur du phénomène, et la lecture de lettres anonymes de dénonciation fait froid dans le dos, car rien n'indique que le même phénomène ne se renouvellerait pas.
L'exposition fait une différence nette entre les "collaborateurs", sur la ligne politique de Pétain qui voulait entretenir le mythe de la souveraineté de la France, et de l'indépendance de son régime, et les "collaborationnistes", regroupés dans de petites organisations financées par les Allemands, vouant chacune un culte à leur chef et rivalisant dans la surenchère extrémiste, et qui ne voulaient rien de moins qu'un régime fasciste "à la française". Ces derniers prendront de plus en plus d'importance vers la fin de la guerre.
J'ai eu le plaisir de voir le document radiant Charles Vallin de l'ordre de la Francisque pour "gaullisme".
L'exposition montre de beaux exemples de propagande politique : des journaux directement financés par l'occupant. Des livres, dont le "best seller" est "Les décombres" de Lucien Rebatet, "loin de vivre dans une solitude amère et déshonorée."
L'exposition rappelle que la collaboration économique a été une initiative française. L'occupant pouvait se payer, avec les frais d'occupation exorbitants, versés par le Trésor français, toutes les marchandises qu'il souhaitait. Quelques intermédiaires français en ont tiré un grand profit. Toutes les entreprises françaises du bâtiment et des travaux publics ont travaillé pour l'Allemagne.
A partir de 1942, l'Allemagne ne se contente pas d'exiger plus de marchandises, plus de matériel. Il lui faut également plus de travailleurs. Ils seront 600.000 à partir dans le cadre du STO, à partir de 1943.
A partir de 1943, la Légion des Volontaires Français contre le Bolchévisme ne suffira plus. 9 000 Français s'engagent sous l'uniforme allemand, en particulier dans les "Waffen SS". L'exposition montre Doriot, ancien leader communiste, en uniforme allemand. "Vous détenez une part de notre honneur militaire" leur déclare Pétain.
En 1943 également : la création de la "milice" pour lutter contre les "terroristes" sur le front intérieur.
L'exposition montr un phénomène dont on parle peu : ces Français, à la solde de la Gestapo, infiltrés dans la Résistance, impliqués dans la chute des principaux réseaux.
Une page douloureuse de l'histoire de notre pays, qu'il ne faut pas occulter...
08:58 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, histoire
28/12/2014
La nudité féminine à travers le regard d'une femme photographe
Un rêve s'il en fut jamais
Tuija Lindström
Institut suédois, 11 rue Payenne, Paris 3ème
Jusqu'au 18 janvier
Finlandaise enseignant la photographie en Suède, Tuija Lindström veut démontrer qu'il est possible de photographier des corps nus, de femmes, en s'opposant au regard masculin et à la sexualisation de la nudité féminine.
Peut-être dans un regard de femme ?
Il y a également des paysages, des photos de rues, des portraits.
08:25 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, photo
21/12/2014
113 photographies et vidéos
Paris, champ et hors champ
Photographies et vidéos contemporaines
Galerie des bibliothèques de la ville de Paris
22 rue Malher (Paris 4ème)
Jusqu'au 4 janvier
"Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours est secret, leurs règles absurdes, leurs perspectives trompeuses ; et toute chose en cache une autre" (Italo Calvino, Les villes invisibles).
Déambulation poétique à travers le territoire, parisien et métropolitain, l'espace urbain et intime, la vie sociale, intégrée ou marginalisée.
66 artistes donnent à voir les mutations urbaines et les évolutions du regard porté sur Paris par la photographie ces trente dernières années.
L'image numérique a permis de développer d'autres pratiques donnant libre cours à l'imaginaire.
08:16 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos
07/12/2014
Un photographe qui mériterait d'être mieux connu
L'œil de Paris
Jean-Philippe Charbonnier
Exposition au Crédit municipal de Paris
Catalogue de l'exposition aux éditions Séguier
Quand je vais chez "ma tante", ce n'est pas pour mettre "au clou" les bijoux que je n'ai pas, mais pour les expositions qui y sont organisées. Dans ce cas, non pas avec les œuvres déposées "sur gages" et non reprises, mais en collaboration avec le musée d'art moderne de Paris, à qui Jean-Philippe a légué ses photographies.
Charbonnier est de la même génération, dans la même veine que Cartier-Bresson et Robert Doisneau. Les photographe dit "humanistes" qui "expliquent l'homme à l'homme".
Toutes les photos exposées sont des images en noir et blanc de Paris...et des gens qui y vivent du début du milieu des années 40 au milieu des années 70.
Le père de Charbonnier était artiste peintre et sa mère femme de lettres. Cela se sent aux cadrages de ses photos, et aux titres qu'il leur donne, pleine d'humour et souvent de double sens et de provocation ironique.
Si vous passez par là...C'est même gratuit si vous avez laissé un objet contre un prêt au bureau d'à coté !
08:41 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, photo