28/02/2011
le discours d'un roi
Le discours d'un roi
De Tom Hooper
Avec Colin Firth et Geoffrey Rush
Oscars 2011 : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur acteur
Le scénario est original mais simple : le prince de York, père de la future souveraine Elisabeth, est bègue et manifestement très émotif ; il cherche à surmonter son handicap ; bien lui en prend puisqu'après la mort de son père et le "désistement" de son frère aîné, qui préfère l'amour au trône, il devient roi sous le nom de George VI.
Colin Firth joue incontestablement souverainement le rôle.
Mais j'ai surtout été séduit par le jeu de Geoffrey Rush, qui incarne le logopède (on dit également orthophoniste), sans diplôme et sans tabous, mais avec beaucoup d'humanité.
L'art du réalisateur est de nous captiver alors que, dès le début, nous connaissons la fin...
Au total un très bon film, sans être époustouflant. Classique et intelligent, avec un zeste d'humour britannique.
Meilleur film de l'année ? Cela me semble un peu exagéré tout de même.
14:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
25/02/2011
Last night
Last night
De Massy Tadjedin
Avec Keira Knightley, Guillaume Canet et Eva Mendès
Un jeune couple. Lui part, pour son travail avec une collègue à qui il ne déplaît pas. Elle, restée à la maison, tombe sur un ex "french lover" rencontré à Paris.
Le film montre, en parallèle, le déroulement de la soirée : ils boivent tous beaucoup ! Pour se donner du courage ou pour oublier leurs serments ?
Qui va succomber ? L'un ? L'autre ? Les deux ? Aucun ?
Cela dure une heure et demie ! Seulement ?
A mon avis : peu d'intérêt, sauf pour Keira Knightley, Eva Mendès ou Guillaume Canet, ou les trois selon vos préférences. Êtes-vous certain (e)s que vous ne craqueriez pas ?
08:24 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
20/02/2011
les femmes du 6ème étage
Les femmes du 6ème étage
De Philippe Le Guay
Avec Sandrine Kimberlain et Fabrice Lucchini
Un couple de bourgeois à la vie étriquée se fâche avec la bonne bretonne, dans la famille depuis toujours. Pour la remplacer : une Espagnole.
L’homme, gris et coincé, va découvrir un monde qu’il ignorait, à la fois si proche et tellement étranger, fait de difficultés matérielles, mais aussi de chaleur humaine.
Comédie sociale qui déclenche le rire, souvent, et la réflexion sur le racisme social : chacun chez soi et l’argenterie pourra briller !
Le film se déroule dans les années soixante. Aujourd’hui les chambres de bonnes ont été vendues à prix époustouflants et les gens de maison prennent le RER pour venir de leur HLM de banlieue.
Reste l’apologie des amours ancillaires et le rêve éternel de cendrillon.
09:58 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
12/02/2011
Incendies
Incendies
De Denis Villeneuve
Avec Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin et Rémy Girard
Prix du public du Festival international du film francophone de Namur
Deux jeunes adultes partent à la recherche du passé de leur mère, conformément à la dernière volonté de celle-ci. Au bout du chemin, c'est eux mêmes qu'ils retrouvent.
Le passé de leur mère, leur passé, c'est le Liban des années 70. Celui du début des affrontements meurtriers entre les Palestiniens, chassés par les Israéliens en 67, parqués dans des camps, et les Chrétiens du sud, jusqu'aux massacres de Sabra et Chatila, dix ans plus tard.
Ames sensibles s'abstenir, "Incendies" est un film brûlant, à l'histoire poignante, réquisitoire, d'autant plus implacable qu'il est sans grandiloquence, contre l'intolérance et la guerre.
Les paysages libanais nous font oublier qu'il s'agissait, au départ, d'une pièce de théâtre. Ce n'est pas théâtral, ce n'est pas un huis-clos, c'est un voyage initiatique.
08:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
07/02/2011
rien à déclarer
Rien à déclarer
De et avec Dany Boon
Et Benoît Poelvoorde et Karin Viard
Après la dénonciation, dans l'humour, des clichés franco-français nord/sud, la même chose pour nos relations avec "nos amis belges", car le "racisme" commence avec les moqueries à l'encontre des habitants du village, ou du quartier, ou de la "cité" d'à côté.
A Bruxelles, la salle était conquise, avec ce qu'il fallait de rires pendant les déclarations patriotiques belgo-belge. La situation actuelle du pays, le déchirement entre Flamands et francophones, a besoin d'un exutoire comique.
Pas aussi hilarant, ni aussi tendre, que les "Chtis" mais une bonne comédie divertissante, pleine de gags, avec des acteurs qui s'en donnent à cœur joie, avec ce qu'il faut de second degré pour nous montrer qu'ils s'amusent, surtout Karin Viard.
Les gens qui passent souvent la frontière entre nos deux pays savent que les postes de douanes fixes, avec arrêt sinon obligatoires, du moins très fréquents n'ont pas disparus, loin de là, avec la construction européenne et que les douaniers français, et non pas belges comme dans le film, et la police des frontières, française, et non belge, n'hésitaient pas à provoquer des files d'attentes sur l'autoroute, presque 20 ans après le "fatidique" 1er janvier 1993.
09:03 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma