28/01/2011
le fils à Jo
Le fils à Jo
De Philippe Guillard
Avec Gérard Lanvin, Olivier Marchal et Karina Lombard
Massacrée par les critiques cinématographiques, il est certain que cette comédie sentimentale n'est pas une leçon de cinéma. Mais elle n'est pas déplaisante à regarder.
Cette histoire de père, veuf inconsolable, élevant son fils dans la seule voie qu'il connaisse, celle d'un rugby machiste mais gai et généreux, sent "l'eau de rose" et se termine trop bien pour être honnête. Mais elle peut être vue de façon utile par tous les pères, et même les fils, surtout s'ils aiment le rugby.
Les paysages du Tarn, la convivialité bien rendue par des acteurs de talent (Vincent Moscato, ancien rugbyman, est excellent en homme à l'esprit simple, Olivier Marchal est loin de ses rôles habituels de flic dépressif), méritent le déplacement.
08:40 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
21/01/2011
Retraités Extrêmement Dangereux
RED
De Robert Schwenke
Avec Bruce Willis, Morgan Freeman, John Malkovich, Helen Miren
Retraités Extrêmement Dangereux.
L'idée est bonne : "on" cherche à éliminer, physiquement, des retraités de la CIA...qui ont bien l'intention de ne pas se laisser faire, et qui font équipe pour cela.
Un thème pour faire plaisir à tous les retraités qui considèrent qu'ils ne sont pas "cuits" après la fin de leur vie active.
Les acteurs, et l'actrice, sont excellents, avec ce qu'il faut de deuxième degré.
Dommage que certaines outrances du scénario donnent parfois du tout une vision "grand guignolesque".
Nous avions bien compris qu'il s'agissait d'une comédie, d'une caricature, sans qu'il soit nécessaire de forcer le trait...
08:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
14/01/2011
Somewhere
Somewhere
De Sofia Coppola
"Lion d'or", Venise 2010
Avec Stephen Dorff et Elle Fanning
Si vous avez vu la bande annonce, vous avez vu l'essentiel. Le reste est du remplissage avec de longs plans fixes et peu d'actions.
Une vedette du cinéma tourne en rond dans sa Ferrari (noire, c'est plus "classe" que rouge) et dans sa vie. Il découvre les joies de la paternité avec sa fille préadolescente et décide de repartir sur de nouvelles bases.
Je suppose qu'il s'agit d'un message direct de Sofia à Francis...
Au cinéma, comme dans la littérature, l'introspection et les œdipes ne sont pas interdits, mais c'est mieux avec un peu de recul et beaucoup d'humour.
Cet humour et cette distanciation m'avaient particulièrement plus dans "Lost in translation", et j'ai été déçu de ne pas les retrouver.
Avant d'aller voir le film, j'avais lu des critiques, certaines très sévères, d'autres dithyrambiques. J'y suis allé en ayant envie d'aimer le film, comme j'avais aimé "Lost in translation" et Sofia a l'air plutôt sympathique. Je ne l'ai trouvé ni génial ni très mauvais, seulement ennuyeux...
08:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
07/01/2011
Libre échange
Libre échange
De Serge Gisquière
Avec Carole Bouquet et Julie Depardieu
Comédie bruxelloise (porte de Hal, hôtel Métropole, etc.), même si la dernière scène se déroule sur le pont des arts, à Paris.
Rien à voir avec le "libre échange" économique, ni même avec l'échangisme.
L’idée est d’inventer une « affaire Lewinsky » pour faire tomber le Président du Conseil européen. Mais Herman van Rompuy n’est pas Bill Clinton !
Qui jouera le rôle de la stagiaire scandaleuse ? Carole Bouquet, call-girl fatiguée du métier ? Ou Julie Depardieu, épouse larguée qui remplace trop vite et trop bien sa nouvelle amie ? Elles vivent de leurs charmes mais ne les montrent pas.
Tout cela n’est pas crédible et ne cherche pas à l’être. Mais les deux actrices sont sympathiques !
08:44 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
06/01/2011
Octubre : un certain regard sur Lima
Octubre
De Daniel et Diego Vega
Prix du jury, « Un certain regard » Cannes 2010
Lima comme je ne l’ai pas vue.
Un usurier, prêteur sur gages, fils d’usurier, dans un quartier pauvre. Ses relations humaines, y compris sexuelles, ne sont pensées qu’à travers le prisme de l’argent.
Octobre : le mois des miracles. Un bébé lui est livré à domicile, ce qui perturbe complètement sa vie, ce qu’il n’a pas l’intention d’accepter.
Intéressant, surtout si quelqu’un(e) pouvait m’expliquer la fin…
08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma