Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/11/2010

De et avecBen Affleck

The town

 

De et avec Ben Affleck

 

Avec Rebecca Hall

 

 

En crescendo, une attaque de banque, une attaque de fourgon blindé, et pour finir l'attaque de la chambre forte du célèbre club de Base-ball de Boston.

Avec les fusillades, généralement à l'arme lourde,  qui vont avec.

Et puis,  l'obligatoire course poursuite en voitures dans les petites rues de la ville.

Au milieu de tout cela une belle histoire d'amour impossible.

Et pour finir une morale irréprochable : le méchant braqueur se fait descendre, le gentil braqueur, le héros,  s'en sort, mais devra payer, par l'exil, le prix de ses fautes...

 

08:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

29/10/2010

Woody Allen cite Shakespeare

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu

 

De Woody Allen

 

Avec Naomi Watts, Anthony Hopkins, Josh Brolin, Antonio Banderas, Gemma Jones, Lucy Punch

 

 

Au départ il y a deux couples, donc quatre personnages, à l'arrivée quatre couples, dont trois sont mal partis.

 

Personnage central : la mère, vieille dame anglaise typique parfaitement incarnée par Gemma Jones. Pour l'aider à surmonter ses épreuves, une "voyante"  lui dit ce qu'elle a envie d'entendre, en particulier "vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu".

Après quarante ans de mariage, le père n'accepte pas de vieillir : salle de gym, U.V. et viagra. Il apprendra, mais un peu tard, que toute flatteuse vit aux dépends de celui qui l'écoute. Il fait penser au personnage de "Whatever works", le Woody Allen d'il y a deux ans...et à Woody Allen, lui même,  75 ans et marié avec une jeune femme qui a été sa fille adoptive.

Naomi Watts est la fille, qui cherche à faire "tampon" entre sa mère et son mari. Elle sent que son couple bat de l'aile et que sa vie, bien entamée, ne répond pas à ses attentes. Elle fantasme sur le bel Antonio qui joue le rôle d'un directeur de galerie d'art moderne, comme le personnage de "Match Point".

Le gendre ne s'est jamais remis du succès de son premier roman. Il est en panne d'inspiration, comme le personnage d'"Harry dans tous ses états",  et il trouve que l'herbe est plus verte dans le pré d'en face.

 

Tous les acteurs sont excellents, surtout les actrices.

 

Tout cela, comme disait Shakespeare,  n'a aucun sens et fait beaucoup de bruit pour rien. Mais c'est la vie, décrite avec humour,  par le maître Woody Allen, dont les fans ne seront pas en manque de repères...

 

08:11 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/10/2010

Tamara Drewe

Tamara Drewe

 

De Stephen Frears

 

Avec Gemma Arterton

 

 

Ce film, "so british",  n'atteint pas les sommets des "Liaisons dangereuses" et de "The Queen" du même Stephen Frears, mais il se laisse regarder avec plaisir.

 

Tamara Drewe revient dans son village natal, le nez refait, les fesses moulées dans un mini short, en vraie Londonienne, journaliste à succès qui va enflammer la population mâle.

En plus de Tamara, dans ce paysage bucolique, il y a une rock star de passage, deux adolescentes qui s'ennuient, un auteur à succès,  égocentrique, un universitaire américain,  en mal d'inspiration, une épouse malheureuse, un jardinier amoureux, une serveuse de Pub avec la tête sur les épaules...

Tout cela donne un cocktail savoureux qui donne le tonus.

08:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

15/10/2010

Wall street

Wall Street 2

L'argent ne dort jamais

 

D'Oliver Stone

 

Avec Michaël Douglas

 

 

Oliver Stone est un cinéaste engagé. A gauche,  dirions-nous en Europe. "Liberal", donc gauchiste,  disent les Américains conservateurs. La crise financière, transformée en crise économique à répercussions mondiales lui donne une excellent occasion de dénoncer une nouvelle fois ce système dans lequel certains peuvent gagner des millions, avec l'argent des autres, en toute irresponsabilité, pouvant faire perdre leur emploi à des dizaines de milliers de travailleurs. "Le capitalisme a eu une crise cardiaque. On lui a fait un triple pontage", a déclaré le cinéaste.

 

Stone insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas uniquement d'argent, pour ces joueurs, mais de sentiment de puissance face aux prises de risques.

 

"Quel est le chiffre ?" A partir de combien de millions gagnés par la spéculation, est-il possible de s'arrêter,  et de vivre paisiblement, entre les siens, le reste de son âge ?

Bien entendu il n'y en a pas, car aucune cure de désintoxication, même en prison, ne peut venir à bout de cette addiction.

Au point de renoncer à tout amour familial, à toute réconciliation avec sa fille, de ne jamais connaître son petit-fils ? C'est la grande question de ce film, qui reste américain, et pour un grand public, et donc avec une fin heureuse...

 

 

08:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

08/10/2010

Happy Few

Happy Few

 

D'Antony Cordier

 

Avec Elodie Bouchez, Marina Foïs,

Roschdy Zem, Nicolas Duvauchelle

 

 

Tendre : c'est la tendresse qui domine chez ces deux couples. Tendresse à l'intérieur de chaque couple, tendresse pour le ou la nouvelle partenaire. Tendresse dans les relations, dans les gestes, dans le souci permanent de ne pas heurter l'autre.

 

Erotique : incontestablement quelques scènes le sont explicitement, les deux actrices le sont infiniment : bien dans leur tête, bien dans leur corps. Marina Foïs bien loin des "Robins des bois", Elodie Bouchez,  d'une maturité éclatante. Il y a des actrices à la plastique plus avantageuse, mais le physique "girl next door" de ces deux là correspond bien à l'esprit du film.

 

Amoral : pas d'attaque contre la morale bourgeoise : les personnages ne s'en soucient guère. Ils vivent, ils sont heureux, ils ont des doutes, des jalousies, ils sont humains, ils ne se préoccupent pas de morale : ils ne font de tort à personne, ils sont entre adultes consentants.

 

Improbable : il est déjà souvent difficile de vivre à deux, alors à quatre...Certainement,  seuls quelques "happy few" peuvent y parvenir !

 

 

 

08:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma