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09/10/2009

le dernier Woody Allen

Whatever works

 

(Du moment que ça marche...)

 

De Woody Allen

 

Avec Larry David et Evan Rachel Wood

 

 

Woody Allen ne joue pas dans ce film, dernier en date du maestro, mais Larry David est son double parfait dans le rôle de ce misanthrope grincheux ("comment faire confiance à l'espèce humaine pour qui il a été nécessaire d'inventer les chasses d'eau automatiques..."),  confronté à une petite jeune débarquant du sud profond.

 

Woody Allen très présent dans les thèmes et les façons de les traiter : il ne manque que le psy !

 

Il y a le sexe, mais sans scène de sexe, la mort, mais sans mort, il y a donc la vie, avec tous ces hasards, impossibles à maîtriser, ni même à rationnaliser.  Il y a New-York,  dont on ne parle pas mais que l'on voit.

 

Les répliques sont cinglantes, les dialogues d'autant plus savoureux que l'auteur se défoule sur les néoconservateurs, dans une Amérique "où un noir peut se faire élire Président, mais n'a aucune chance de se faire prendre en taxi".

 

Un film "Woody Allen pur jus",  qui donne le sourire et met de bonne humeur.

 

08:54 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

02/10/2009

petite vertu

Un mariage de rêve

 

(Titre original : ""easy virtue" : "petite vertu")

 

De Stephen Elliott

 

Avec Kristin Scott Thomas, Jessica Biel, Colin Firth

 

 

En Angleterre, dans la "bonne" société, juste après la première guerre mondiale : le fils de famille se marie, sans rien dire à ses parents, avec une Américaine championne de courses automobile, et la ramène dans le manoir familial = choc des cultures !

 

Kristin Scott Thomas est très drôle dans le rôle de la forte femme, habituée à tout régenter, coincée dans ses principes victoriens, qu'elle pousse jusqu'aux clichés ("Fais semblant, tu es anglaise !" ; "Vous venez d'un pays plus récent que le fauteuil sur lequel vous êtes assise").

L'Anglaise se moque de l'Américaine qui le lui rend bien, à travers des dialogues qui ne peuvent que nous faire sourire, car les spectateurs sentent bien que derrière l'animosité personnelle,  se trouvent les différences culturelles à l'intérieur du monde anglo-saxon, et la satire sociale d'un monde insupportable et qui disparait.

 

11:32 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

25/09/2009

le temps qui reste

Le temps qu'il reste

 

De et avec Elia Suleiman

 

 

Elia Suleiman rend hommage à ses parents, chrétiens palestiniens de Nazareth.

En quelques tableaux, à travers son histoire familiale, plutôt aisée,  est évoquée l'histoire de la Palestine depuis soixante ans, de la victoire militaire israélienne de 1948 à l'intifada, avec toutes les absurdités de la vie sous occupation.

 

Il y a quelques gags visuels qui font penser à Jacques Tati, d'autant plus que les dialogues sont rares, tandis que Suleiman,  qui joue son rôle adulte, se fait la figure de clown triste de Buster Keaton.

 

La critique a encensé ce film  que les spectateurs risquent de trouver trop intellectuel et nombriliste. Il rend bien le sentiment de frustration et de résignation des Palestiniens et, en décalage,  l'envie de vivre de la jeunesse, mais ce manque de vivacité, s'il nous aide à comprendre la pesanteur de la situation, donne au film des longueurs parfois pénibles.

 

 

08:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

18/09/2009

Inglorious Basterds

Inglorious Basterds

 

De Quentin Tarantino

 

Avec Brad Pitt, Diane Kruger, Melanie Laurent

et Christoph Waltz, prix d'interprétation à Cannes

 

Cela se passe pendant la guerre,  dans la France occupée.

L'histoire n'a "ni queue ni tête". Sans même parler de respect de l'Histoire, Tarantino ne cherche pas à donner la moindre crédibilité à ses personnages.

Les actrices et les acteurs semblent beaucoup s'amuser et parviennent parfois à nous amuser, nous aussi, de leurs pitreries.

Ma crainte est que les jeunes spectateurs, surtout américains, puissent s'imaginer que cela pourrait avoir la moindre ressemblance avec la réalité vécue  pendant la guerre.

Et cela dure 2 heures et demie...

J'en suis sorti avec une grosse déception...et une horrible migraine !

   

08:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma

13/09/2009

Prise d'otages dans le métro

Pelham 123

 

De Tony Scott

 

Avec Denzel Washington et John Travolta

 

 

 

Prise d'otages dans le métro de New-York.

Meneur des preneurs d'otages : John Travolta, plus proche de "Pulp Fiction" que de "La fièvre du samedi soir".

A l'autre bout du fil, le héros : Denzel Washington, digne d'Obama.

Les répliques fusent, non dénuées d'humour.

Deux acteurs excellents pour un film d'actions, avec course contre la montre dans les rues de New-York.

Pas vraiment de suspens : tout est bien qui finira bien !

 

 

 

08:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma