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28/02/2015

Grand-mère et petit fils

Les souvenirs

De Jean-Paul Rouve

Avec Mathieu Spinosi, Annie Cordy, Michel Blanc, Chantal Lauby

D'après le roman de David Foekinos

 

Demain la fête des grands-mères. Si vous en avez la possibilité, allez voir ce film avec elle.

C'est l'histoire d'une vieille dame (Annie Cordy, magnifique, a 87 ans) qui s'enfuit de la maison de retraite où son fils l'a mise, croyant bien faire. Comme elle dit : "il n'y a que des vieux !"

Ce n'est pas par hasard que c'est à son petit fils que l'on demande de la retrouver. Ce qu'il fait, parce qu'il comprend qu'elle est, avant de mourir, à la recherche de ses souvenirs. Ce qui nous vaut quelques belles images d'Etretat, les plus belles falaises du monde.

Au milieu,  Michel Blanc, fils de l'une, père de l'autre. Il part à la retraite et cela n'arrange pas son caractère. La visite à ses anciens collègues qui ont d'autres choses à faire que de papoter avec lui est un peu cruelle tant elle montre que les pages se tournent...

Un film plein d'émotions, comme La Délicatesse, autre film de Foekinos qui avait été porté à l'écran. 

J'avais également bien aimé le film précédent de JP Rouve, Poupoupidou, loin aujourd'hui des "Robins des bois"  qui l'ont fait connaître.

 

13:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

20/02/2015

Le rêve américain et la violence

A most violent year

De J.C. Chandor

Avec Oscar Isaac, Jessica Chastain

 

New-York City, début des années 80. Un Latino commence a faire son trou dans le commerce du fuel domestique. Il a réalisé le rêve américain : parti de rien pour arriver à l'aisance familiale et financière.

Bien entendu, ses concurrents ne sont pas décidés à le laisser agrandir sa part de marché, y compris par la violence.

On retrouve dans ce film le thème de la sauvagerie, à peine déguisée,  du capitalisme exprimé, plus nettement, dans "Margin Call" du même réalisateur.

C'est bien d'avoir de l'ambition, mais quel est le prix à payer pour réussir, ou pour que le rêve ne tourne pas au cauchemar ?

A la fin, les méchants sont démasqués et les gentils gagnent...

 

08:43 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

16/02/2015

Himler décent ?

Heinrich Himmler, the decent one

De Vanessa Lapa

 

A la fin de la guerre, après le suicide d'Himmler, ont été retrouvées dans sa villa des centaines de lettres et de photos personnelles,  à ses parents, sa fiancée puis épouse, à sa fille, et enfin à son amante.

Nous sommes en plein dans "la banalité du mal". Cet homme, d'une bonne conscience totale, raconte à quel point il travaille d'arrache pied au coté du chancelier Hitler. La voix off lisant la lettre à sa fille explique qu'il fallait "détruire le peuple juif, avant que celui-ci ne détruise le peuple allemand".

Ces lettres, le plus souvent affectueuses, forment un contraste violent avec les images des corps des victimes ou des rescapés des camps de la mort.

Un film marquant.

 

08:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, histoire

14/02/2015

intelligence artificielle et homosexuelle

Imitation Game

De Morten Tyldum

Avec Benedict Cumberbatch, Keira Knightley

 

L'histoire d'Alan Turing, génie des mathématiques, qui a imaginé un calculateur super puissant pour casser le code utilisé par les Allemands pour crypter leurs messages, généré par la machine "Enigma",  pendant la seconde guerre mondiale. Ainsi est née la "machine de Turing", ancêtre des ordinateurs, et plus largement de l'intelligence artificielle.

Car il y a plusieurs types d'intelligences, comme le prouve l'inadaptation sociale du génie mathématique, incapable de faire valoir son droit à la différence, en particulier dans son homosexualité.

Il est interprété de manière époustouflante par Benedict Cumberbatch, Keira Knightley se contentant de lui donner la réplique.

 

12:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

06/02/2015

Fiction ?

Discount

De Jean-Julien Petit

Avec Corinne Masiero, Pascal Demolon, Olivier Barthelemy, Zabou Breitman,

 

Hier, des employés d'un super marché de Frontignan ont été condamnés pour avoir subtilisé, et distribué aux plus pauvres, des aliments ayant atteints la date de préemption, destinés à la destruction. Car les grandes surfaces préfèrent les détruire que les distribuer aux banques alimentaires.  Condamnés...mais dispensés de peine !

Dans le film, les employés de ce "hard discount" vont plus loin puisqu'ils revendent, à prix cassés,  ces produits promis à la destruction, et d'autres produits détournés.

Il est vrai qu'ils sont voués au licenciement en raison de l'arrivée de caisses automatiques auxquelles nous sommes invités à scanner nos achats.

L'une des protagonistes distribue généreusement des coupons de promotion. Rappel à la réalité, puisqu'une employée d'un supermarché de Lorraine a été trainée en justice pour cette raison.

Bien sûr il y a des invraisemblances, et il est interdit de voler, même ce qui va être détruit, mais ce premier film est plein de générosité, de sincérité, de sensibilité, de solidarité. Il appelle à la résistance contre la misère,  avec l'énergie du désespoir et, surtout, avec beaucoup d'humour.

Les acteurs sont attachants. Surtout les actrices, avec, au premier rang, Corinne Masiero que l'on a vu, en particulier, en policière dans la série de téléfilms inspirés des romans de Fred Vargas. Native de Douai, elle reprend opportunément l'accent du Nord.

Zabou Breitman est étonnante dans son rôle de directrice un peu dépassée, Algérienne musulmane cherchant la promotion sociale et , indirectement, l'émancipation d'une mère étouffante à force d'amour.

 

08:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma