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31/01/2015

Service militaire

Queen and Country

De John Boorman

Avec Callum Turner, Richard E. Grant, Tamsin Egerton

 

Film qui vient à point nommé quand certains réclament de rétablir le service militaire.

L'action se passe en 1952. Le service miliaire, de deux ans, ne servait pas à donner un esprit civique aux jeunes hommes, surtout obsédés par les jeunes filles, mais à les préparer à partir en Corée, faire la guerre contre les troupes chinoises ayant envahi le sud de la péninsule. Avec un mandat de l'ONU, mais le film ne le précise pas. Comme il ne précise pas qu'il y avait également des soldats français, mais pas des conscrits.

Le réalisateur, qui vient de passer les 80 ans, a puisé dans ses souvenirs pour nous montrer les misères la vie de bidasses. Soutien de famille ayant été exempté, je me garderai bien de faire des comparaisons ou des commentaires. Il semblerait que,  dans le cas montré dans le film,  l'antimilitarisme, et l'envie de rébellion,  soient les principaux résultats de la formation militaire reçue.

Un film avec de l'humour et de la tendresse. Mais deux heures parfois un peu longues.

 

20:53 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/01/2015

Xavier Beauvois rend hommage à Chaplin

La rançon de la gloire

De Xavier Beauvois

Avec Benoît Poelvoorde, Roschdyzem

 

Deux "charlots", l'un la tête dans les étoiles, l'autre les pieds sur terre, par obligation, laissés pour compte, un peu inadaptés, décident d'enlever le cercueil de Charlie Chaplin pour demander une rançon. Dans la vraie vie les deux protagonistes étaient Bulgare et Polonais et n'avaient pas d'aussi noble motivation (payer l'opération de l'épouse de l'un des deux).

Fable sociale que Beauvois a voulu traiter comme une comédie loufoque, burlesque, comme Chaplin.

J'ai entendu Xavier dire qu'il y avait une part autobiographique dans son film et qu'il était passé "du noir à la lumière" grâce au cinéma. Comme dans son premier long métrage, "Nord" ?

Je peux comprendre qu'il n'ait pas gardé un bon souvenir de la petite ville d'Aire-sur-la-Lys, mais j'ai eu une pensée pour sa maman, mon amie, malheureusement disparue. Gaby était enseignante, ce n'était donc pas Zola...

 

21:54 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

16/01/2015

la morale de l'histoire

Les héritiers

De Marie-Castille Mention-Schaar

Avec Ariane Ascaride, Ahmed Drame, Noémie Merlant

 

Une prof d'histoire-géo d'un lycée de Créteil inscrit sa classe la moins studieuse à un concours national sur le thème : "les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi".

Deux thème se développent : celui de l'échec et de la réussite scolaire et celui le génocide des Juifs et des Tsiganes (on ne disait pas encore Roms). Avec un point culminant : l'intervention devant les élèves de Léon Zyguel, rescapé des camps, qui avait alors l'âge des élèves qu'il a devant lui.

Un film très émouvant dont la projection avec débat devrait être obligatoire dans tous les lieux où se prépare le dur métier d'enseignant.

Seul petit bémol : j'ai deux petits fils qui sont en seconde : j'ai donc une idée de ce à quoi ressemble des élèves de classe de seconde, à travers eux, leurs copains et copines, et j'ai été gêné, pour la crédibilité du film,  par l'âge des acteurs. Ahmed Drame qui joue le rôle masculin principal, est également le co-scénariste du film. Il a vécu, il y a plusieurs années,  l'histoire telle qu'elle est racontée. A cet âge là, un adolescent cesse d'être un adolescent pour devenir un jeune adulte, et cela change beaucoup de choses. Noémie Merlant, principale rôle féminin parmi les élèves, a un début de carrière prometteur. Elle "crève l'écran". Elle a beaucoup de talent, mais ne peut faire oublier qu'elle n'a pas 16 ans, mais 26...

"Ne dites jamais "sale Juif, sale Nègre, sale Arabe" car tout ce que j'ai vécu n'aurait servi à rien" Léon Zyguel.

 

08:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

09/01/2015

Une heure, rien qu'une heure durant...

Une heure de tranquillité

De Patrice Lecomte

Avec Christian Clavier

Carole Bouquet, Valérie Bonneton, Rosy de Palma, Stephane de Groodt

D'après la pièce de Florian Zeller

 

Le personnage principal voudrait "une heure de tranquillité" pour écouter un disque rare qu'il vient enfin de trouver, après des années de recherches : "Me, Myself, and I"...

Bien entendu, malgré toutes ses esquives, les évènements vont s'enchaîner pour l'en empêcher : sa femme, l'amant de sa femme, sa maîtresse, son fils, le plombier, qui n'est pas Polonais, le voisin du dessous.

Comique de répétition : chaque fois qu'il va mettre l'aiguille sur le disque nous savons qu'un gag contrariant arrive. 

Adaptation d'un vaudeville à succès par Patrice Lecomte (Les Bronzés).

Pour faire bon poids, le scénario du film rajoute une famille d'immigrés clandestins, la fête des voisins, la bonne espagnole...et l'apparition surprise, à la fin, du remarquable Jean-Pierre Marielle.

Ecrit et joué pour faire rire, le film est souvent drôle. Le jeu de Clavier, qui rappelle souvent celui de Louis De Funès, est plus approprié, et donc plus efficace, que celui de Luchini, trop intello pour le rôle.

 

08:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

02/01/2015

La famille Bélier, bien entendu

La famille Bélier

D'Eric Lartigau

Avec Karin Viard, François Damiens

Louane Emera, Eric Elmosnino

 

Un beau conte de Noël, comme le veut la saison. Comme tous les contes, la crédibilité n'est pas le souci premier, mais l'émotion. Associée à l'amour et à l'humour elle donne un film qui rencontre un succès mérité.

Karin Viard et François Damiens jouent avec dynamisme et drôlerie un couple d'agriculteurs, marchands de fromages, sourds et muets. Leur fille est leur interprète en langue des signes. Elle a un don pour le chant, ce qui lui donne une possibilité de "monter" à Paris. Les relations de la fille avec chacun de ses parents, et réciproquement, sont de grands moments d'émotion dont le summum est quand elle chante, que ses parents ne peuvent l'entendre mais sentent que le public est transporté.

Le passage de l'adolescence à l'âge de l'autonomie, et pour les parents le départ de l'enfant,  qui évoque le temps qui passe est universel. 

 

08:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma