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22/11/2013

Quai d'Orsay

De Bertrand Tavernier Avec Thierry Lhermitte, Rapahaël Personnaz, Niels Arestrup, Julie Gayet, Anais Demoustier J'avais beaucoup aimé la bande dessinée. Bien que connaissant l'histoire, j'ai vu le film avec plaisir. L'histoire est simple : un jeune et brillant intellectuel, plutôt de gauche, est embauché au cabinet du ministre des affaires étrangères pour préparer ses "éléments de langage". En français normal : les discours. Marie de Gandt avait raconté une expérience similaire, dans plusieurs cabinets ministériels dans "Sous la plume". Tout est trop convergent pour ne pas avoir un fond de vérité. Mais à la fin, il faut reconnaître que le discours de Dominique de Villepin devant le Conseil de sécurité de l'ONU est un morceau d'anthologie. Un film drôle et qui donne à réfléchir en nous montrant un peu du travail des petites mains pour ceux qui occupent le devant de la scène. En directeur de cabinet qui en a tant vu, Niels Arestrup est tout simplement prodigieux. Sans avoir le premier rôle, c'est lui que l'on voit.

14:28 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/11/2013

la famille Bruni et son château

Un château en Italie

 

De et avec Valeria Bruni-Tedeschi

 

Avec Louis Garel, Marisa Bonini, Filipo Timi, Xavier Beauvois

 

 

L'actrice-réalisatrice insiste sur le fait que son film n'est pas autobiographique, mais seulement inspiré de faits réels et de situations vécues.

Mais quand même : son film est dédié à son frère, mort du sida, comme son frère de cinéma, sa maman joue le rôle dramatique qui a été le sien (une actrice qui joue le rôle d'une mère qui perd son enfant peut-elle être une mère qui a perdu son enfant ?), Louis Garel a été son compagnon à la ville comme il l'est à l'écran (être au cinéma et avoir été dans la vie), il ne manque qu'une sœur mannequin, ou chanteuse. Et le château en Italie a vraiment appartenu à la famille Bruni. Les psy devraient se régaler...On espère que Valéria Bruni-Tedeschi, qui semble si douce,  est moins hystérique dans la vie que son personnage.

 

Un film qui nous parle de la vie et de la mort.

La vie avec le désir obsessionnel de maternité du personnage principal. La scène dans laquelle elle tente d'expliquer à une vieille religieuse la fécondation in-vitro est une des meilleures du film.

La mort, non seulement celle du fils, mais aussi celle de toute la famille, encore riche par héritage, mais en voie de délitement. Pour que nous comprenions bien, le marronnier centenaire est abattu à la fin du film.

 

Un mot encore pour parler de Xavier Beauvois, dont j'adore tous les films, mais que je trouve moins convaincant comme acteur. Aurais-je osé le dire à sa maman, mon amie Gaby, malheureusement aujourd'hui disparue ? Une pensée émue pour elle...

 

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

08/11/2013

Histoire d'amour et de jalousie en Palestine occupée

Omar

 

De Hanny Abu-Assad

 

Avec Adami Bakria, Leem Lubanny

 

Prix du Jury "Un certain regard", Cannes 2013

 

 

Omar est Palestinien. Il vit en Cisjordanie occupée. Régulièrement, il "fait le mur" pour aller voir la jeune femme dont il est amoureux.

 

Un film de guerre sans réelle scènes de guerre, sauf les tortures qui m'ont fait détourner le regard.

Un film pendant lequel je n'ai cessé de penser à l'occupation de la France par l'armée allemande. Mais une occupation qui durerait plus de soixante ans sans perspective de la voir se terminer.

 

Un "thriller" avec son suspens et ses rebondissements.

 

Un film d'amour et d'amitié, avec toutes les contradictions de l'être humain, entre les idéaux et les réalités, l'égoïsme, la jalousie, qui évitent au film d'être manichéen.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/10/2013

The family : un mafioso repenti en Normandie

Malavita

De Luc Besson

Avec Michelle Pfeiffer, Robert De Niro,

Tommy Lee Jones, Dianna Agron

 

L’histoire est tirée d’un roman de Tonino Benacquista : un mafioso ayant « vendu » les siens est exfiltré en Normandie par le FBI, qui le protège, lui et sa famille. Il a beau être « repenti », lui et les siens ont gardé l’habitude des méthodes violentes pour régler les différends les plus minimes. Il n’y a guère de surprises dans les péripéties.

Le choc culturel est un billard à trois bandes, puisque ces Américains sont d’origine italienne.

Ce pastiche de films de mafiosos est un divertissement loufoque qui vaut surtout par son casting de haut niveau qui semble prendre plaisir à jouer leurs personnages à la limite de la crédibilité. La jeune Dianna Agron se montre à la hauteur de ses prestigieux partenaires.

Le  Parisien a beaucoup aimé, Les Cahiers du Cinéma pas du tout ! Choc culturel ?

 

 

11:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

20/10/2013

Décadence de la bourgeoisie romaine

La grande bellezza

 

De Paolo Sorrentino

 

Avec Toni Servillo

 

 

Jepp fête ses 65 ans, une fête parmi tant d’autres.

Il est désabusé, revenu de tout, et à son âge il n’a pas l’intention de s’obliger à faire des choses dont il n’a pas envie.

 

Comédie du néant, spectacle d’une société décadente. Bourgeois et aristocrates tout autant inutiles.  J’ai pensé à Berlusconi et à Fellini.

Pathétique, y compris dans la recherche d’un amour de jeunesse.

 

Sur ces sujets, la tentation est de vouloir tout dire.

Inconvénient : le film dure 2 heures et vingt minutes.

 

 

 

11:23 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma