13/06/2014
les vieux ont bien le droit de ne pas vouloir fêter leurs anniversaires
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
De Félix Herngren
Avec Robert Gustafsson
Le livre de Jonas Jonasson s’est vendu à six millions d’exemplaires, dont un million en France. Les lectrices et les lecteurs retrouveront avec plaisir les aventures loufoques de ce centenaire qui s’enfuit de sa maison de retraite qui voudrait fêter son anniversaire.
Aventures rocambolesques, agrémentées de gags dans un montage tonique qui permet aux deux heures du film de s’écouler sans peine.
L’humour absurde atteint des sommets lors des « flash back » de la traversée du siècle en compagnie de Franco, Truman, Staline…
Si vous n’avez pas lu le livre vous aurez le bénéfice de la surprise, malgré mon compte-rendu succinct.
07:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
07/06/2014
Tommy Lee Jones devant et derrière la caméra
The Homesman
De et avec Tommy Lee Jones
Avec Hilary Swank
1854 : dans les “Territoires”, les grandes plaines du Middle West, trois femmes perdent la raison, ne pouvant s’adapter aux conditions de vie particulièrement rudes.
Aucun homme n’acceptant de les raccompagner dans l’Iowa, plus à l’Est, une femme au fort caractère, et peut-être pour cette raison restée célibataire, se porte volontaire.
Au début de son périple, elle sauve de la pendaison un déserteur bougon.
Nous voilà entraîner pendant deux heures dans les grands espaces arides américains pour une forme de sortie thérapeutique en forme de « road movie » ponctué de rebondissements, certains prévisibles (les indiens, la faim), d’autres moins.
Les Américains sont capables de regards critiques sur leur histoire. La « conquête de l’Ouest » ne s’est pas faite sans déceptions et désenchantements, entraînant le désir de rebrousser chemin, parfois jusqu’à la folie.
Le film est adapté du livre « Le charriot des damnés » qui vient d’être republié, y compris en français, pour l’occasion.
18:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
30/05/2014
Une bande de potes à Lyon et dans les Cévennes
D'Eric Lavaine
Avec Lambert Wilson, Franck Dubosc, Florence Foresti, Jérôme Commandeur, Guillaume de Tonquedec, Lionel Abelanski
Un million d'entrées, probablement parce que ce film se laisse regarder sans déplaisir, parce qu'il y a de la convivialité et des acteurs sympathiques. Les personnages féminins sont beaucoup plus effacés, sauf celui de Florence Foresti.
J'ai bien aimé revoir le vieux Lyon, et surtout les beaux paysages des Cévennes sous le soleil, avec un superbe mas en pierres, un peu isolé mais qui fait rêver.
Je voudrais rappeler à ce sujet que tout l'été, il est strictement interdit de faire du feu, et donc des barbecues, dans les jardins et espaces boisés des Cévennes.
Je n'aime pas les films de "bandes de potes" dont je trouve que le cinéma français est un peu trop plein. Que les "potes" soient trentenaires, quadragénaires, ou, comme dans "Barbecue", quinquagénaires n'y change rien.
07:53 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
23/05/2014
Nicolas Cage dans l'Amérique profonde
De David Gordon Green
Avec Nicolas Cage, Tye Sheridan
Joe a bon fond, mais Joe est parfois violent, en particulier avec la police, surtout quand il a bu. Joe peut être gentil avec les femmes, mais il ne veut pas s'engager. Joe est contremaître dans une exploitation forestière du Texas profond, et il prend sous sa protection un adolescent qui a besoin de travailler dur pour nourrir sa famille pendant que son père boit.
Film social à l'atmosphère de déchéance dans laquelle l'adolescent apporte une note d'espoir. Tye Sheridan a obtenu, pour ce rôle, le prix du "Meilleur espoir masculin" à la "Mostra" de Venise. Nicolas Cage prouve, une nouvelle fois son grand talent.
07:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
22/05/2014
Marion Cotillard dans un nouvel emploi
De Jean-Pierre et Luc Dardenne
Avec Marion Cotillard
Le film repose beaucoup sur le talent de Marion Cotillard. Elle nous fait croire à son personnage, qui relève de plusieurs mois d'absence pour dépression, et a deux jours pour convaincre la majorité de ses collègues de renoncer à leur prime de 1 000 euros pour sauver son emploi.
Suspense garanti, puisque dans le cinéma des frères Dardenne le "happy end" est exclu, mais le pire jamais certain non plus.
Belle fable, probablement un peu loin de la réalité du code du travail belge (puisque l'action se passe en Belgique). Je n'ai pas vérifié avec les spécialistes, mais je ne crois pas qu'il soit si facile de licencier une ouvrière qui revient d'un arrêt maladie.
Je ne crois pas non plus au chantage "si vous voulez une prime, il faut licencier". Tout le monde sait que ce sont les intérimaires qui servent de "variable d'ajustement". Pas besoin de licencier : on ne fait pas appel aux intérimaires...
Il s'agit d'une fable, il y a des bons, des méchants et, heureusement, simplement des gens ordinaires, pas méchants, qui ont besoin de l'argent de la prime.
Il y a surtout, et c'est le sens du film, le combat contre la résignation, la fatalité, l'impuissance.
10:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma